Oliver Stone défend Poutine qui «n'a pas lâché la Crimée»

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L'ami américain de Poutine

Oliver Stone a pris la défense du président russe Vladimir Poutine qui n'a selon lui «pas lâché la Crimée», dans un entretien publié mardi en Russie.
«Nombre d'Américains ne comprennent pas que Poutine (...) défend les intérêts géopolitiques cruciaux de la Russie» dans la crise avec l'Ukraine, a déclaré le cinéaste américain au quotidien officiel russe Rossiïskaïa Gazeta.
L'OTAN a courtisé «l'Ukraine dans le but de priver la Russie de sa flotte basée à Sébastopol», en Crimée, péninsule ukrainienne rattachée en mars à la Russie après un référendum controversé, a-t-il dit, en ajoutant que «la Russie ne pouvait pas accepter ceci».
«Je comprends pourquoi Poutine n'a pas pu lâcher la Crimée», a résumé le réalisateur qui a souvent traité dans ses films des sujets politiques comme l'assassinat de John F. Kennedy ou le scandale du Watergate.
Selon le cinéaste, la crise en Ukraine est le résultat de la stratégie de l'OTAN qui cherche à s'approcher des frontières russes au mépris des assurances données par Washington à l'ex-leader soviétique Mikhaïl Gorbatchev, juste avant l'éclatement de l'URSS fin 1991.
Oliver Stone, qui vient de réaliser une série documentaire en dix épisodes intitulée «Les États-Unis, l'histoire jamais racontée» sur les événements les plus sombres de l'histoire américaine, co-produit actuellement avec des Ukrainiens un documentaire, «Ukraine en feu», pour lequel il voudrait interviewer notamment Vladimir Poutine.
Le cinéaste, dont le prochain film est consacré à Edward Snowden, a par ailleurs loué Moscou pour «avoir donné l'asile» à cet ancien consultant de l'Agence américaine de sécurité (NSA) et montré qu'«il existait une alternative au monde contrôlé par les États-Unis».
Très engagé politiquement, le cinéaste a auparavant déjà soutenu publiquement le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez ou encore le dirigeant cubain Fidel Castro.
Fin juillet, Oliver Stone avait déjà accusé les autorités américaines d'avoir arbitrairement désigné la Russie comme coupable de l'écrasement en Ukraine du vol MH17 et de vouloir imposer leur position aux Américains sans fournir aucun


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