Nous pouvions voir dans Le Devoir d’aujourd’hui, 21 septembre, en page A-3, un article de Robert Dutrisac : Le projet de loi 103 est « équilibré ». Nous pouvons voir une assez grande photo de Jean-Marc Fournier dans une attitude dominante.
Comme j’en ai parlé dans un article précédent, ce dernier a « été démissionné » du cabinet Charest. Il n’était pas parti de son plein gré. Il s’en était confié à des personnes qui le connaissent bien. Soudain, grand éclair dans le paysage politique, Dieu descendit du ciel….non, non, Jean-Marc Fournier est appelé à la rescousse. Jean Charest qui craignait tant Fournier, susceptible de le remplacer à l’époque, l’a éliminé de son entourage mais voilà, maintenant que ce minable Charest a les deux pieds dans les sables mouvants des ses pourritures, il doit être remplacé et c’est alors que, grâce à de nécessaires tractations powercorporationesques, Jean-Marc Fournier se pointe justement dans un comté qui, le hasard fait bien les choses, avait été abandonné par un autre ministre et, bien sûr aussi, dans un comté où l’on pourrait élire des poteaux de téléphone s’ils étaient peints en rouge, donc élection assurée. Notre Jean-Marc doit en être très fier : 20% de la population s’est déplacée !!!
….et vous vous demandez qui sera la tête d’affiche de ce panier de crabes, de ce tourbillon scatologique de la cuvette provinciale qui cherche à entraîner tout le Québec ?
Que fait Mme. Marois ? …répondre est un pléonasme, RIEN, bien entendu. Peut-être va-t-elle nous faire entendre un léger soupir très inspirant ! S’inspirant du texte coloré de M. Claude G. Thompson, « Fini le tataouinage », je souligne au crayon gras sa suggestion de boycotter l’Assemblée Nationale pour exiger une élection. Vous rendez-vous compte que si ma tante Pauline ne fait rien, tout le Québec va pâtir des années qui restent au PLC de Paul Desmarais pour réduire notre pays à néant. Si elle ne fait rien, elle devient complice. Depuis longtemps elle voulait la place de cheffe, maintenant qu’elle l’a, c’est le temps d’agir ou, comme Charest, de céder sa place.
Ivan Parent