Si l’on se fie au ton déterminé du grand patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), Robert Lafrenière, l'enquête Mâchurer, lancée en 2013 et qui porte notamment sur le financement politique et l'octroi de contrats publics connaîtra indubitablement son dénouement : « Soyez certains que je vais me rendre au bout de cette enquête […] et on va le déposer au DPCP, j’en suis convaincu ».
C’est du moins ce qu’a affirmé M. Lafrenière lors de son témoignage livré devant la commission de la sécurité publique de l'Assemblée nationale. Nonobstant cette déclaration ferme du patron de l’UPAC, force est de constater que les circonstances ayant conduit à sa nomination par le gouvernement Charest en 2011 et à sa reconduction par Philippe Couillard portent sérieusement ombrage à la crédibilité de M. Lafrenière qui a une pente ardue à remonter en ce sens.
Dans un autre ordre d’idée, le grand patron de l’UPAC s’est fait rassurant en démentant catégoriquement que les élus bénéficient d’un traitement spécial auprès de son corps de police. « Il n’y en a pas d’immunité pour personne », a-t-il assuré. Il soutient même que l’UPAC considère comme un « facteur aggravant » le fait qu’une personne visée par des allégations soit un élu, municipal ou provincial. « Il faut tout de suite s’en occuper. »
À mon avis, je crois que Robert Lafrenière a le plein contrôle sur les effectifs de sa force policière et a su le démontrer aux députés de la commission de la sécurité publique de l'Assemblée nationale. L’enquête Mâchurer se doit d’aboutir pour le plus grand bien de l’appareil judiciaire du Québec qui en a grandement besoin pour retrouver ses lettres de noblesse.
Henri Marineau
Québec
Mâchurer doit aboutir
Pour le plus grand bien de l'appareil judiciaire du Québec qui en a grandement besoin pour retrouver ses lettres de noblesse
Tribune libre
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
7 mai 2017En commission parlementaire pour l'étude des crédits, Robert Lafreniere à mentionné que le jugement pour verifier les méta données de Marc Bibeau à été rendu par la Cour suprême dernièrement.
No.de dossier : 37185
Demandeurs : Direction des poursuites criminelles et pénales / Procureur général du Québec (intervenante).
Demanderesses : 9229-0188 Québec inc. Saramac Schokbeton Inc. / Centres d'achats Beauward Lee.
Jugement rendu le 2 février 2017
Yves Corbeil Répondre
7 mai 2017Au rythme ou vont les choses au Québec avec ce gouvernement douteux, est-ce qu'on devrait envisagé faire faire les enquêtes sur les hauts dirigeants par la mafia et les motards.
Une vrai république de bananes cette gouvernance libéral des quinze dernières années.
Pendant ce temps là, la nunuche à la justice se réjouit des QUATRE nouveaux juges (...) ça fuit de partout et tu donne quatre poches de sable au pauvre diable qui essaie de sauver sa maison. Comment est-ce possible que la population continue à avaler ces couleuvres.
Toute ma compassion va pour les sinistrés. Et quelqu'un devrait organisé des corvées citoyennes pour leur venir en aide après que les eaux se seront retiré.
C'est la moindre des choses que l'on pourrait faire pour leur venir en aide en allégeant leur fardeau psychologique et financier.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
5 mai 2017Si le Parti québécois n'avait pas pris le pouvoir en 2012 et nommé Mario Laprise à la SQ, lequel a activé un mandat de perquisition contre le PLQ qui dormait dans les tiroirs, ce scandale majeur serait probablement passé sous les radars :
LA PRESSE
FABRICE DE PIERREBOURG
1 novembre 2013
Perquisitions au PLQ annulées en 2012
Les perquisitions qui ont eu lieu au Parti libéral du Québec cet été étaient programmées à l'origine pour juin 2012, alors que le gouvernement Charest était encore au pouvoir. Or, ces perquisitions ont été annulées pour des raisons inconnues.
C'est ce que l'on apprend dans les affidavits rédigés en juillet 2013 par un enquêteur de l'UPAC (escouade Marteau) de la Sûreté du Québec en vue d'obtenir des nouveaux mandats de perquisition du siège social du PLQ, rue Waverly à Montréal.
L'enquêteur écrit ceci: «Le premier mandat a été autorisé le 1er juin 2012 [...]. Il n'a pas été exécuté puisque pour des raisons opérationnelles et organisationnelles, l'exécution a été reportée ultérieurement».
Texte complet http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201311/01/01-4706144-perquisitions-au-plq-annulees-en-2012.php
Pour comprendre le contexte de la perte de crédibilité de l’appareil judiciaire :
http://www.dossierplq.com/police_politique_liberale.html