Lettre Ouverte à Jean-Martin Aussant et Option Nationale

Tribune libre

Lettre Ouverte à Jean-Martin Aussant, d'Option Nationale.
M. Aussant,
Lors des dernières élections, votre jeune parti et vous avez redonné un souffle à l'idée indépendantiste. Encore plus important à mes yeux, vous avez redonné à des milliers de citoyens l'espoir que l'éthique avait encore sa place en politique.
Depuis trop d'...années, le cynisme accapare la scène politique Québécoise. Entre les...errements du Parti Québécois et les crimes du Parti Libéral, trop de citoyens ont perdu tout respect envers la pratique politique, et s'en sont complètement détachés. Les médias aidant, la politique est devenue un sujet d'humour, de cynisme et de dénigrement. Nous avons cessé de croire qu'il existait vraiment une démocratie, tant ses expressions nous semblaient méprisables, fausses. Et à raison ! Les années de gouvernance du Parti Libéral ont scandaleusement piétiné tout concept de démocratie et d'honnêteté, marchant main dans la main avec les grands exploitants, cambriolant nos ressources au profit du privé, au détriment des valeurs sur lesquelles nous voudrions voir s'appuyer notre Nation.
Au milieu de la tourmante, les citoyens ont donc tourné le dos à la politique, enfonçant le dernier clou sur le cercueil de la démocratie. Une certaine élite touchait à son heure de gloire. Sauf que...
Votre Option Nationale, en s'adressant à l'intelligence des gens, est parvenue à atteindre un grand nombre de citoyens et, malgré votre défaite électorale personnelle, le mouvement continu de se propager, en grande partie via les médias sociaux. Vous avez ouvert la porte à une politique franche qui ne s'appuie pas sur des discours démagogues pour se faire entendre, ni sur des dogmes ou sur la peur : pour la première fois depuis des années trop longues, un parti politique a parlé ouvertement des avantages de faire l'indépendance du Québec. Et vous savez mieux que moi tout le potentiel qu'Option Nationale contient.
Pourtant, il semblerait que vous passiez à coté d'une opportunité "historique" primordiale à mes yeux et aux yeux de plusieurs, soit celle de prendre les devants et d'exiger la modification du mode de scrutin. Pour que la démocratie reprenne un tant soit peu de vigueur au Québec, c'est une étape incontournable - et vous m'apparaissez comme la personne la plus apte et crédible pour prendre les devants dans cette direction. Notre mode de scrutin est désuet et maintient en place les deux mêmes partis depuis trop longtemps. Ce n'est pas démocratique qu'ON, avec 2% des voies, n'ait aucun député en chambre, tout comme il n'est pas démocratique que la CAQ, avec autour de 30% des voies, n'ait que 17% des sièges. Ce système inique doit changer.
Le Référendum d'Initiative Populaire (RIP) du Parti Québécois est un outil qu'on doit utiliser, que vous devez metre de l'avant. Option Nationale et Québec Solidaire ont les moyens nécessaires pour faire campagne en ce sens et se ralier des centaines de milliers d'appuis, et vous-mêmes avez clairement ce qu'il faut pour mettre de l'avant ce mouvement. Pourquoi attendre ? Le mouvement étudiant et les dernières élections ont réveillé pas mal de gens, il ne faut pas laisser cette belle ferveur tiédir. Il faut s'en servir pour regénéré notre démocratie.
Et c'est du même coup un excellent podium pour Option Nationale et le sentiment d'éthique qu'elle véhicule. Ne ratez pas cette chance : les supports sont présents partout, vous ne pouvez que réussir.
Je suis membre d'Option Nationale, et me porte disponible pour aider.
Yan Crevier.Afficher la suite


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28 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    M. Thouin,
    Je suis d'accord que ma formulation est péjorative, mais elle est le reflet de ma pensée. Un parti "souverainiste" qui ne parle jamais d'indépendance, qui ne parle jamais concrètement des avantages liés à son accession, comment le décrire ?
    Je n'aime pas les guerres de clocher, mais il y a longtemps que j'ai compris que le Parti Québécois n'était plus un parti souverainiste, même si plusieurs de ses membres, plusieurs de ses députés et certains ministres le sont. Mais le PQ se cache depuis trop longtemps derrière les prétextes tronqués comme quoi "ce n'est pas le bon moment", il faut avant tout "gouverner", etc. J'ai été longtemps derrière le PQ, plus maintenant. Désolé de parler des errements de ce parti, je n'ai pas d'autres mots. Mais est-ce vraiment des errements, quand Renée Lévesque lui-même mettait de l'avant "le beau risque", la "bonne gouvernance", le compromis et la foutue "souveraineté-association" ? Lévesque non plus ne parlait pas des avantages réels de faire l'indépendance. Et quand il parlait de souveraineté, il prenait des gants, presque l'air de s'excuser.
    Pas un hasard si nos médias en ont fait un héro national, pensez-y.
    Je veux une amélioration de notre mode de scrutin pour que la "souveraineté" cesse d'être le monopole d'un parti qui se dit souverainiste, mais ne fait absolument rien pour mettre l'indépendance en valeur.
    https://www.facebook.com/Vers.Le.Meilleur.Des.Mondes?ref=tn_tnmn

  • Gilles Thouin Répondre

    16 octobre 2012

    Je suis aussi membre d'Option Nationale, je suis d'accord que le système électoral actuel est inéquitable et qu'il faut le modifier. Cependant, personnellement, j'aimerais pouvoir étudier quel système utiliser pour le rendre plus équitable. Comment intégrer une proportionnelle sans avoir l'inconvénient des listes (slate) à l'intérieur des partis.Comment concilier députés de circonscription et élus à la proportionnel? Faudrait-il des élections à deux tours dans les comtés sans majorité absolu au premier tour?
    Pour ce qui est des errements du PQ, votre discours m'agace. Primo ça part mal un dialogue, secundo ça met les errements sur le même pied que les crimes, tertio ça sème la zizanie et la division chez les indépendantistes, quatrièmement vous parlez comme si le fait d'être un nouveau parti nous met à l'abri des errements, comme si nous détenions la vérité.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2012

    C'est QS qui met la cassette de la proportionnelle à chaque occasion.
    Péquiste, je ne suis pas contre la proportionnelle, loin de là, mais il faut arrêter de penser que c'est la panacée politique. QS aurait eu trois députés, si la proportionnelle avait été en place le 4 septembre... Qu'on arrête de s'exciter. Il y a aussi le système à deux tours, les primaires dans chaque circonscription, etc.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2012

    M. Gendron,
    Système proportionnel ou pas, nous ne pourrons pas faire l'économie de promouvoir l'indépendance du Québec. Si nous sommes suffisamment dynamiques et déterminés il n'y a aucunes raisons pour que nous ne puissions nous affranchir du fédéral.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2012

    Monsieur Crevier,
    Force est de constater que les querelles entre nous se poursuivront encore très (trop) longtemps. Et je sais très bien faire la différence entre une querelle et un débat.
    Cela dit, la question de la proportionnelle n'est pas simple. Avec un tel mode de scrutin, PQ-QS-ON auraient eu tout au plus 50 députés, au lieu de 56 comme aujourd'hui, et 75 pour vous savez qui.
    D'emblée, je suis pour la proportionnelle, mais en même temps, compte tenu du rapport de force existant entre fédéralistes et souverainistes, entre la mouvance progressiste et celle plus à droite, nos courants ne font pas actuellement le poids, et cela ne date pas d'hier.
    La proportionnelle aiderait les tiers partis, au plan de la représentation. Par contre, si ce mode de scrutin nous confine à un statut minoritaire,tout en étant au pouvoir suite à une coalition qui se tienne, nous pourrions peut-être faire de petit pas ci et là, mais nous n'aurions tout de même pas les coudée franche pour procéder à une rupture avec le Canada. Ou encore mettre en oeuvre des politiques audacieuses. Donc, le risque de se peinturer dans le coin est un risque qu'on ne peut sous-évaluer. La proportionnelle pour un pays n'a pas les mêmes conséquences que pour une province divisée et dont une part non négligeable de sa population aspire à l'émancipation nationale.
    Il faut, je crois, mesurer sans émotions partisanes, le pour et le contre de la proportionnelle dans l'état ACTUEL des choses. Bref, au-delà des gains pour les tiers partis que peut apporter la proportionnelle, il faut surtout évaluer si celle-ci pourrait s'avérer une arme à deux tranchants pouvant freiner l'émancipation de la nation.
    Le débat n'est pas simple. Surtout, il supporte mal les déclarations intempestives, trop souvent portées sur le court terme, la partisanerie, ou le dénigrement.
    Oui, monsieur Crevier, un vrai débat s'impose. C'est une question démocratique qui concerne TOUT le monde, donc la nation "non aboutie" dans sa totalité.
    Compte tenu de ce qui précède, je vous encourage à poursuivre. Au-delà des déclarations péremptoires, il y aura certainement quelques personnes enclines à débattre dans le sens de l'intérêt collectif.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2012

    @Yan Crevier
    Désolé, je répondais en bloc aux différents commentaires.
    Pour ma part, je ne crois pas qu'en réformant le mode de scrutin, on va améliorer les choses, car globalement les indépendantistes sont trop minoritaire et sachez que dans cette minorité, il y a déjà beaucoup d'indépendantiste mou et ambivalent.
    L'idéal serait que les véritables indépendantistes se séparent de l'Assemblée Nationale et des fédéralistes en se donnant un gouvernement parallèle qui ferait sont indépendance politique et économique vis-à-vis le fédéral ET l'Assemblée National. Il est autant illusoire de réformer par voie démocratique le fédéralisme à l'échelle Canadienne que de réformer le fédéralisme à l'échelle du Québec. Les indépendantistes sont désormais trop minoritaire. Détournez-vous de l'Assemblée Nationale, ce n'est pas cette institution qui fera l'indépendance de la nation, laissez ce gouvernement aux fédéralistes et cessez d'attendre qu'ils deviennent des indépendantistes. L'amour de la patrie cela ne se cultive pas à coup de publicité et de propagande politique. Les fédéralistes sont des traîtres, ils sont à l'image des bourguignons lorsque la France fut envahi par l'Angleterre. La reconquête du territoire doit se faire en dehors de l'Assemblée Nationale ,quartier par quartier, régions par régions. L'Assemblée Nationale fut institué par des fédéralistes pour des fédéralistes et le serment d'allégeance à la reine qui est exigé en est la preuve. Il faut absolument redéfinir la nation et le territoire qu'il occupe sous une autre institution gouvernementale parallèle. Un gouvernement parallèle indépendantiste constitué par des indépendantistes et pour des indépendantiste car la véritable nation est indépendantiste et les fédéralistes n'appartiennent pas à cette nation.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2012

    M. Leon,
    Votre intervention n'a rien à voir avec le sujet de l'article.
    Quelle est votre opinion sur le mode de scrutin actuel ? Souhaiteriez-vous le voir amélioré ? Savez-vous que QS, dans un mode de scrutin avec constituante proportionelle, aurait obtenu quelques sièges de plus ?
    Merci

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2012

    Tant aussi longtemps que les souverainistes vont confondre le PQ pour de la gauche en refusant de croire que ce parti est à droite, l'indépendance ne se réalisera jamais.
    Le problème de Jean-Martin Aussant c'est qu'il n'a pas quitté le PQ sur la base du programme dans son ensemble, mais que sur l'article 1 du programme du PQ, ce qui laisse croire qu'il est tout à fait à l'aise avec l'héritage néolibéral du PQ ou sinon il n'aurait jamais accepté d'être candidat sous cette bannière au départ. Le message qu'il a lancé à la population en fondant son parti, c'est qu'il est moins important d'aider le pauvre, la veuve et l’orphelin que de faire l'indépendance du Québec. Croire qu'on peut faire l'indépendance du Québec en ne mettant pas au premier plan le quotidien des personnes, c'est faire fausse route.
    L'échec stratégique d'Option Nationale est tellement grande que si le parti Vert avait présenté le même nombre de candidat que ON, il aurait obtenu un meilleur score que ON en intention de vote et tout cela en ayant deux fois moins de couverture médiatique que ON.
    Les gens ne veulent pas de l'indépendance du Québec pour que rien ne change pour le mieux dans leur quotidien et cela les optionistes ne l'ont pas encore compris, encore moins le PQ.
    Il n'y a que Québec Solidaire qui a compris qu'il faut mettre l'indépendance du Québec au service du bien commun. Option Nationale n'a fait que répéter les mêmes erreurs du PQ depuis plus trente ans en mettant l'idée que l'indépendance du Québec à elle seule allait résoudre tous les problèmes sociaux. Ils ont confondu le moyen pour la fin comme d'habitude.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2012

    Pendant que ça s'ostine entre QS et ON, que ça fesse sur le PQ à qui mieux mieux, et que Montmarquette s'engueule avec tout le monde, il y a 69 députés fédéralistes de droite à l'Assemblée nationale.
    C'est fin.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2012

    M. Savoie,
    Si le Parti Québécois renie son (RIP), il faudra prendre des mesures citoyennes. Si nous ne nous dotons pas d'une saine structure démocratique, nous sommes perdus.
    Mais laissons au PQ la chance de se prononcer, ce qui ne devrait pas tarder je l'espère. Et en attendant, mettons de la pression pour accélérer l'arrivée de ce débat au Parlement.
    Yan Crevier

  • François Ricard Répondre

    13 octobre 2012

    Une fois que toutes ces choses sont dites, force nous est de conclure qu'une véritable approche socialiste n'est possible, à son plus bas niveau, que dans un pays vraiment unitaire,
    Ou bien nous aurons le socialisme dans le Canada ou le socialisme dans un Québec totalement indépendant.
    Chose certaine, pour que le socialisme devienne vivable, il doit englober totalement les frontières d'un pays.
    Nous sommes devant un choix.
    Nous, Québécois, devenons indépendants puis nous y instaurons une mesure de socialisme.
    Ou nous luttons pour l'instauration du socialisme à la grandeur du Canada et nous oublions l'indépendance du Québec.
    Un Québec socialiste dans un Canada néolibéral est un non-sens.
    J'admet que ce ne sont là que propos d'un imbécile et d'un ignare.
    Mais, que voulez-vous, je demeure convaincu que l'union des forces souverainistes s'impose et devient essentielle pour notre survie nationale.
    Faut-il survivre en tant que Québécois ou en tant que socialiste?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2012

    Soyez assurez, M. Crevier, que votre admirable proposition s'est rendue aux bons endroits, là où ça compte. Reste à voir si le PQ ne renoncera pas aussi à sa promesse de Référendum d'Initiative Populaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2012

    M. Sauvé,
    Je ne comprends pas trop pourquoi vous êtes plusieurs à transformer l'idée que je présente en guerre de clocher. Si je voulais faire la critique d'un parti politique en particulier, j'aurais axé mon texte là-dessus. Mon opinion sur le PQ n'a pas sa place ici, sauf dans le cadre de mon propos, et je l'ai mentionné dans ma lettre quand je parle des "errements".
    Je veux un mode de scrutant incluant la représentation proportionnelle (il existe plusieurs modèles intéressants), et ça n'a aucun rapport avec les différents partis, si ce n'est qu'un système plus juste obligerait les "vieux partis" à se renouveller pour se gagner des sièges.
    Je vais préparer demain un papier expliquant positivement les avantages de modifier le modèle actuel, vous êtes bienvenus pour venir en discuter avec moi. Mais pour les guerres entre Parti, de grâce, choisissez un autre terrain de jeu !
    Le Parti Libéral me répugne. Ce qu'il représente me répugne, et une bonne parti des membres agissent de façon répugnante.
    Mais si ce parti se mettait à appuyer un mode de scrutin proportionnel, je les encouragerais du mieux que je peux dans ce dossier.
    Les bonnes idées ne se parent d'aucun drapeau.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    13 octobre 2012

    Monsieur Crevier,
    QS a manqué une chance formidable de gagner des galons lors des dernières élections fédérales, en n'appuyant pas le Bloc. En même temps, le Bloc battait de l'aile pas à peu près, et tournait en rond autour de son bloc.
    Alors que nous avions besoin de toute l'aide possible, Pauline Marois prenait des vacances dans le sud et Khadir recommandait de voter pour un parti fédéraliste. Ce fut une lourde erreur de QS et un "drôle" d'appui du PQ au parti-frère. En même temps, je vais vous avouer que la lamentable campagne électorale du Bloc conjugué au rouleau compresseur médiatique a contribué à la chute du Bloc.
    Cela étant dit, même si je crois que QS avait le devoir d'appuyer le PQ dans ses mesures progressives prises en début de mandat (abolition des frais étudiants, fermeture de Gentilly, etc.), il y a certes une incohérence du PQ avec ce recul sur la taxe santé.
    Je vous donc saurais gré de bien répondre à ce passage de Montmarquette où il souligne à grand trait l'incohérence passée et actuelle du PQ.
    "En l’espace de quelques semaines seulement, le Parti québécois a adopté des positions de gauche pour ensuite faire porter l’odieux de ses reculs sur les partis d’opposition. Ceci, alors que c’est justement « présentement » qu’il est le plus fort et capable d’imposer ses politiques, puisqu’il serait très difficile pour l’opposition de faire tomber le gouvernement et de provoquer si rapidement de nouvelles élections,puisqu’elle serait immédiatement accusée de non respect du verdict populaire et d’induire des dépenses électorales indues, alors que la situation politique n’a pas changée et que de telles élections ne serviraient strictement à rien. »

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2012

    M. Montmarquette,
    Vous utilisez ici ma proposision tout d'abord pour critiquer le fait qu'Option Nationale a une plate-forme qui a des points en commun avec Québec Solidaire. Ensuite, vous vous attaquez au PQ ici.
    Quel est votre but ? Si ma proposition vous convient, encouragez-la, et laissez faire le reste, ça n'a pas sa place ici. Si vous avez une meilleure proposition, présentez-là, je suis persuadé que Vigile va se faire un plaisir de publier.
    Je répète ma question, quel est votre but ? Chercher chaque occasion de vous en prendre à chaque Parti, indépendamment des idées mises de l'avant ? Une critique constructive n'est pas une mauvaise chose - et je l'encourage. Mais dans la cas présent, elle n'a pas sa place, sauf si la critique en question a trait à ma proposition elle-même. Je ne cherche aucune chicane - je cherche juste un meilleur outil politique pour le Québec.
    Et présentement, tout ce que vous faites est de faire dévier négativement le propos, et j'ose espérer que c'est bien involontaire de votre part.
    Rectifiez le tir !

  • Christian Montmarquette Répondre

    13 octobre 2012

    À Yan Crevier
    Malheureusement pour vous, malgré son succès populaire Madame David a erré et ce, malgré mes avertissements répétés durant la campagne électorale et a du se rétracter.
    Il y belle lurette que le PQ n'est plus de confiance et c'est ce qui est à l'origine même de la fondation de Québec Solidaire. Dommage que la direction ne s'en soit pas rappelé.
    «Maintien de la taxe santé : Québec solidaire déplore la volte-face du gouvernement»
    http://www.quebecsolidaire.net/maintien-de-la-taxe-sante-quebec-solidaire-deplore-la-volte-face-du-gouvernement/
    Étant donné que Vigile m'a refusé de publier cet article, permettez-moi de vous le présente ici en commentaire :
    Pas le choix de reculer le PQ ?
    Encore des balivernes du Parti québécois...
    Le PQ nous dit qu'il n'a pas le choix de reculer sans cesse sur ses positions de gauche puisqu'il dirige un gouvernement minoritaire.
    Pour ma part, j'affirme carrément contraire, et je l'ai affirmé durant toute la campagne électorale.
    Le véritable but du Parti québécois, et ce, depuis des années, n'est pas d'être de gauche, mais de «paraitre» de gauche en gouvernant à droite, afin de tenter de rafler les votes de tous bords tous côtés.
    Il n'en faudrait pas beaucoup pour qu'il soit fédéraliste et souverainiste à la fois. Et c'est même ce qu'il a fait durant des années en défendant sa «souveraineté-trait-d'union», la souveraineté-association. Et c'est précisément et exactement tous ces éternels louvoiements qui ont donné naissance à Québec Solidaire.
    En l’espace de quelques semaines seulement, le Parti québécois a adopté des positions de gauche pour ensuite faire porter l'odieux de ses reculs sur les partis d'opposition. Ceci, alors que c'est justement «présentement» qu'il est le plus fort et capable d'imposer ses politiques, puisqu’il serait très difficile pour l'opposition de faire tomber le gouvernement et de provoquer si rapidement de nouvelles élections,puisqu'elle serait immédiatement accusée de non respect du verdict populaire et d'induire des dépenses électorales indues, alors que la situation politique n'a pas changée et que de telles élections ne serviraient strictement à rien.»- CM
    Pas le choix de reculer le PQ ?
    Encore des balivernes du Parti québécois...
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2012

    Je suppose que ce doit être une "habitude", cette façon d'être incapable de coopérer entre Parti sur des projets communs positifs. Paradoxalement, cette façon de réagir est tributaire du mode électoral actuel, c'est-à-dire un système qui encourage très peu la ccopération, la coalition, l'aide, mais plutôt l'opposition, la critique, la nuisance. Appuyer aveuglément son Parti, ou dénigrer systématiquement les autres Partis ne mène à rien.
    Il faut que ça change.
    M. Montmarquette, de QS, vous devriez prendre exemple sur Mme David lors du débat télévisé. Elle a appuyé les positions des autres partis lorsque ces positions lui semblaient bonnes - tout en mettant de l'avant les orientations de son propre parti. QS y a gagné plusieurs voix, pendant que les autres partis se tapaient sur la gueule indignement.
    Le mode de scrutin doit être changé, et quiconque se met sur le chemin de ce changement se met sur le chemin d'une démocratie plus juste, mais surtout plus efficace.
    Pour ceux que ça intéresse, je dirige une page d'informations et d'opinions dans laquelle j'encourage la marche vers l'indépendance et la révision du mode de scrutin (entre autre). Bienvenue à tous :
    https://www.facebook.com/Vers.Le.Meilleur.Des.Mondes?ref=hl

  • Daniel Roy Répondre

    13 octobre 2012

    Je ne comprends pas pourquoi un souverainiste se plaint que la CAQ, un parti fédéraliste et néolibéral, n'ait pas eu suffisamment de sièges. Je crois que les Québécois manquent beaucoup de cohérence, de stratégie, de fierté et d'assiduité dans leurs choix politiques. Avoir voté pour l'ADQ, pour le NPD, pour les Libéraux et maintenant pour la CAQ et divisé le vote souverainiste ne font que confirmer pourquoi nous tournons en rond depuis 252 ans. http:/1001raisons.com

  • François Ricard Répondre

    12 octobre 2012

    Monsieur Montmarquette,
    Je vais me coucher un peu moins sot ce soir car j'ai appris quelque chose.
    En effet, suite à votre commentaire, je sais maintenant que je suis un ignare et un imbécile.
    À main tendue, vous répondez par un crachat au visage.
    Vive l'indépendance!...aux calendes grecques, une fois que le NPD aura régné.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2012

    Je crois que nous nous sommes égarés dans un vieux débat stérile. La proposition de M. Crevier porte sur l'opportunité de construire un front commun entre QS et ON dans le but de parrainer un RIP sur la question du système électoral. Je crois que cette idée est originale et tout à fait porteuse. Elle représente probablement la seule avenue permettant de bonifier la qualité de notre démocratie. Selon mon évaluation, ce thème pourrait recueillir aisément plus de 800,000 signatures en près de trois mois de campagne avec, à la clef, 80,000 nouveau membres pour les deux formations de l'alliance.

  • Christian Montmarquette Répondre

    12 octobre 2012

    À François Ricard ,
    Ça ne nous avance strictement à rien de lancer des étiquettes de marxistes-lénniniste.
    Qu'est-ce que vous croyez qu'Aussant défend quand il nous parle de nationalisation d'une banque ou de Pharma-Québec?
    Saviez-vous que le Parti communiste du Québec est aussi indépendantiste?
    Allez-vous cracher sur eux aussi parce qu'ils ne sont pas de votre orientation sociale ou économique?
    Trop de souverainistes croient à tort qu'il est possible de faire de la politique en biffant de la réalité un débat aussi fondamental que le débat gauche-droite.
    À mon avis, c'est vraiment prendre les gens pour des ignares et des imbéciles. Puisque, tôt ou tard, avant de voter pour le pays, il faudra bien qu'on sache de quoi il sera fait ce foutu de pays! ..à moins, bien sûr,que vous vouliez les faire voter sur du vide et l'absence d'une constitution. Mais, malheureusement pour vous, un Québec sans constitution, nous en avons déjà un ce qui vous donne un argument de moins.
    «Les péquistes, c’est des intégristes, y reconnaissent même pas les indépendantistes.» - Michel Chartrand
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    «L’indépendance : À gauche, à droite ou en avant.. ?» :
    http://www.vigile.net/L-independance-A-gauche-a-droite
    .

  • Laurent Desbois Répondre

    12 octobre 2012

    Lors du débat entre Option Nationale, Québec Solidaire et le Parti Québécois, sur les stratégies et moyens d’accession à l’indépendance du Québec,le 24 novembre 2011, à l'Université du Québec à Montréal.
    http://www.youtube.com/watch?v=X4bSBn5awsE&list=HL1328560042&feature=mh_lolz
    Quand Saillant QS a demandé à Aussant ON pourquoi il ne se joint pas à QS.
    Aussant lui a répondu qu’il avait beaucoup de misère avec un parti où le chef se réjouit de l’élection de soixante députés fédéralistes à Ottawa !
    Tout ce que Saillant a su répondre, C’est que Qs n’avait pas de chef ! Euphorie généralisé dans l’auditoire !
    À peine la moitié, seulement 55%, des électeurs du parti souverainiste QS sont pour l’indépendance et ceci… conditionnellement à ce que ce soit à gauche.
    http://www.ledevoir.com/documents/pdf/sondage28janvier.pdf
    « Quand tu qualifie l’indépendance, tu n’es pas pour l’indépendance! » Pierre Falardeau

  • François Ricard Répondre

    12 octobre 2012

    Monsieur Montmarquette,
    Vous semblez être très actif au sein de QS.
    Alors pourquoi n'oeuvrez-vous pas à la fusion de QS et de l'ON?
    Je crois qu'au sujet de l'indépendance, la majorité des membres des deux partis auraient tôt fait de s'entendre pour une approche commune.
    Pareille fusion aurait besoin d'un chef honnête, sincère, capable et surtout crédible. M. Jean-Martin Aussant pourrait très bien remplir ce rôle efficacement.
    Il ne resterait qu'à larguer votre club marxiste-léniniste.
    Et voilà nous aurions un nouveau parti crédible, doté d'éléments très forts et de membres résolus qui ne craignent pas de s'impliquer.
    Mais il faudrait s'y mettre maintenant. Ne pas attendre à la prochaine élection.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2012

    Je trouve l'idée intéressante tout autant que des primaires nationalistes. L'une et l'autre ont le mérite de mobiliser une belle énergie pour permettre aux blocages de sauter. Jean-Martin Aussant a de beaux défis devant lui et il devrait songer à briguer un poste au sein d'Option Nationale. Cette formation possède maintenant toutes les ressources pour soutenir financièrement le chef et mener des batailles aussi pointues telles qu'évoquer ici. Ensemble, Option Nationale et Québec Solidaire ont effectivement une fenêtre d'opportunité historique et exaltante pour secouer le cynisme ambiant et initier la modernisation de nos institutions. Il est grand temps de mettre enfin à la casse notre vieux bazou.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2012

    M. MontMarquette,
    Les justes causes ne s'encombrent d'aucune allégeance. Comme le répète M. Aussant, la différence majeure est surtout en fonction de l'approche indépendantiste des deux partis. Pour ma part, peu importe qui met de l'avant un mode de scrutin à représentation proportionnelle, cette personne a mon support. Le Parti Québécois avait cette idée dans son programme il y a quelques années, est-ce que ça enlève quoi que ce soit à Québec Solidaire ?
    Quand un enfant a faim, on le nourrit, on ne se chicane pas à savoir qui mérite de nourrir l'enfant, ou qui en a eu l'idée en premier.
    Yan Crevier, Chicoutimi

  • Christian Montmarquette Répondre

    12 octobre 2012

    En tous cas, ce ne serait pas la première fois qu'Option nationale calque ses luttes sur celles de Québec Solidaire. On va bientôt se demander pourquoi ces gens-là ont créé un autre parti politique.
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal

  • Stéphane Sauvé Répondre

    12 octobre 2012

    Et si monsieur Aussant lit le présent commentaire, je l'invite à explorer l'idée d'un salaire populaire. Six milles membres à 10$ chacun, c'est un salaire décent pour commencer.
    L'idée de se trouver un autre travail et ne pas assumer les responsabilités de Chef de parti à temps plein, n'est pas réaliste.
    Je suis d'accord, il est temps de passer au travail.

  • François Ricard Répondre

    12 octobre 2012

    Je suis membre de l'ON.
    J'endosse vos propos.
    La défaite personnelle de M. Aussant fut, pour tous les membres et sympathisants, cause de grande déception.
    Il fallait à tout le monde un certain temps pour digérer tout ça.
    Mais il me semble qu'il serait maintenant temps de nous remettre au travail.