La persécution des Rohingyas par l’État birman défraie la chronique. En fait, les Rohingyas sont des migrants envahisseurs en Birmanie. C’est une sous-ethnie bengalie que les Anglais ont refoulée vers la Birmanie au XIXe siècle et qu’ils avaient classée parmi les « tribus criminelles » (criminal tribes), c’est-à-dire parmi les minorités dangereuses, parasitaires et prédatrices. On comprend que le Bengale ne veuille pas d’eux bien qu’ils soient bengalis. Ils ont remplacé en partie les Birmans (d’ethnie arakanaise) dans l’Arakan, province frontière du Bengale. À ma connaissance, l’Etat birman ne les a jamais reconnus comme des Birmans et les a donc toujours tenus pour des étrangers. Faute d’avoir organisé une réémigration pacifique, l’État birman en est au stade de la guerre civile et du nettoyage ethnique. Les atrocités sont réciproques : l’armée birmane est brutale, mais les terroristes rohingyas ne sont pas plus aimables. Cette affaire confirme qu’il n’y a jamais nulle part de cohabitation pacifique et durable entre musulmans et non-musulmans. L’enthousiasme des media cosmopolites pour les Rohingyas ne s’expliquent pas seulement par le fait que ceux-ci sont musulmans, mais aussi parce que ces media condamnent l’attitude du peuple birman qui défend son identité et refuse l’immigration-invasion.
Henry de Lesquen
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