Les mots ont-ils encore un sens?

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Le pouvoir idéologique du vocabulaire


Dans son essai Du fanatisme dans la langue révolutionnaire, paru en 1797 (donc au lendemain de la Révolution française), l’écrivain et critique français Jean-François de La Harpe écrivait la phrase suivante :


« Le propre de la langue révolutionnaire est d’employer des mots connus, mais toujours en sens inverse... »


CONTRÔLER LA PENSÉE PAR LES MOTS


C’est un truc vieux comme le monde : tu veux contrôler les gens ? Alors contrôle la façon dont ils parlent.


Car lorsque tu contrôles la façon dont les gens parlent, tu contrôles leur façon de penser.


Tout simplement parce que l’être humain pense avec des mots.


C’est le principe de la novlangue, le fameux langage inventé par Big Brother dans 1984, le roman prophétique de George Orwell.


Plus tu simplifies la langue, plus tu diminues le nombre de mots que les gens utilisent pour communiquer entre eux, moins les gens vont avoir une pensée fine, moins ils vont réfléchir.


Et plus ça sera facile de les manipuler.


Si tu fais disparaître le mot « révolte » du langage courant, par exemple, après plusieurs générations, les gens ne penseront plus à se révolter, car le concept même de « révolte » n’existera plus.


De tout temps, les idéologues ont voulu façonner le langage pour pouvoir mieux contrôler la population et rendre impossible toute pensée « déviante »...








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Regardez ce qui se passe de nos jours...


Les adeptes de la théorie du genre veulent imposer leurs vues à la population ? Alors ils militent pour que les mots « homme », « femme », « père » et « mère » disparaissent progressivement des formulaires du gouvernement.


Ainsi, se disent-ils, dans quelques années, même les notions de sexe et de genre n’existeront plus, car il n’y aura plus de mots pour les concevoir et les nommer...


C’est ce qu’ils veulent ! Et savez-vous quoi ?


Ça fonctionne !


Les mots « homme » et « femme » sont en train de devenir tabous...


À TOUTES LES SAUCES


Idem pour le concept d’agression sexuelle.


Tu veux « prouver » que de plus en plus de femmes se font agresser ? Que les hommes sont « toxiques » ?


Eh bien, tu élargis la notion d’agression sexuelle...


Tu dis qu’un regard insistant est une « agression ».


Qu’un homme qui écarte les jambes dans le métro commet une « agression ».


Tu changes la définition du mot « agression », pour que les gens voient des « agressions » partout.


On fait la même chose avec les mots « raciste », « fasciste », « nazi », « xénophobe », « génocide ».


Avant, ces mots avaient un sens très précis. Aujourd’hui, on les utilise à toutes les sauces, on élargit leur portée et transforme leur signification pour essayer de montrer qu’il y a des fascistes et des racistes partout.


On change le sens des mots pour changer notre vision de la réalité.


Et ainsi, nous manipuler.


UNE INSULTE


Malheureusement, quand tout le monde est raciste, personne n’est raciste.


Et quand tu élargis la définition du mot « génocide » à des fins idéologiques, tu insultes la mémoire des personnes qui ont été victimes de vrais génocides.