Les forces de l'ordre interviennent pour lever le blocage de la prison d'Alençon-Condé-sur-Sarthe

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Les prisons françaises sont de véritables poudrières islamistes


Les gendarmes mobiles ont été dépêchés au centre pénitentiaire d'Alençon-Condé-sur-Sarthe pour disperser les membres du personnel pénitentiaire qui organisaient son blocage. Les forces de l'ordre ont notamment fait usage de gaz lacrymogènes.


Les gendarmes mobiles sont intervenus vers 10h devant la prison d'Alençon-Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne, alors que celle-ci était bloquée pour le cinquième jour consécutif par des membres du personnel pénitentiaire.


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L'AFP rapporte que près de 130 manifestants s'étaient réunis très tôt dans la matinée de ce 10 mars, devant le centre pénitentiaire.


Durant leur intervention, les gendarmes ont procédé à des tirs de grenades lacrymogènes, comme en témoigne une vidéo diffusée en direct sur Facebook par le Syndicat national pénitentiaire Force ouvrière.


Sur place, Emmanuel Guimaraes, délégué FO pénitentiaire national, a déclaré auprès de l'AFP que le blocage avait été rejoint par des surveillants de prison de Lille, Beauvais, Paris, Orléans, Caen ou encore Le Mans. Le syndicaliste a expliqué qu'une dizaine de Gilets jaunes participaient à l'action. «Ça grossit un peu dans les rangs», a-t-il affirmé.


Depuis l'agression, le 5 mars, de deux surveillants avec des couteaux en céramique, dans le centre pénitentiaire d'Alençon-Condé-sur-Sarthe, les surveillants bloquent l'établissement. Les gendarmes mobiles sont déjà intervenus à plusieurs reprises pour débloquer les accès pour les véhicules et les piétons afin de livrer des marchandises.


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