Les criminels de guerre sionistes : un sujet tabou au Devoir ?

Tribune libre

Alors que Le Devoir («Hongrie: inculpation du criminel de guerre nazi présumé Laszlo Csatary», Associated Press, Le Devoir, 18 juillet 2012 (*)) fait état de l’arrestation en Hongrie d’un ancien criminel de guerre nazi qui a résidé antérieurement au Canada, il semble que la question des criminels de guerre sionistes soit un sujet tabou pour ce quotidien, dont la devise, «Libre de penser» devrait aussi logiquement au préalable comporter celle d’informer !
Je vous livre ici mon intervention, en relation avec cet article, adressé au site internet du Devoir, qui a eu pour laconique réponse un simple «Refus de commentaire ».
Yves Claudé
(*) http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/354850/hongrie-inculpation-du-criminel-de-guerre-nazi-presume-laszlo-csatary
***
Criminels de guerre nazis ou sionistes : bienvenus au Canada !
Le climat idéologique anticommuniste qui s’est installé en Amérique du Nord dans l’après-guerre a facilité une étrange acceptation de criminels de guerre nazis au Canada. Cette situation était plutôt celle d’une acceptation passive que celle, de complicité, qui a prévalu sous certains régimes dictatoriaux latino-américains. Il a fallu la conclusion de la Commission Deschênes en 1998 (1), pour que le Canada, qui se préoccupait surtout d’empêcher l’immigration de citoyens d’allégeance communiste, fasse un bilan objectif de la situation.
Ces criminels infiltrés au Canada bénéficiaient du support actif d’un réseau néo-nazi animé par des suprémacistes blancs d’Afrique du Sud, mais aussi de la complicité d’une frange “nostalgique” de certaines communautés culturelles, à Montréal et à Toronto en particulier.
Il semble cependant qu’une telle situation soit à même de se reproduire, et ce dans plusieurs pays occidentaux, alors que ce sont des criminels de guerre sionistes qui bénéficient actuellement d’une semblable et étrange acceptation, sauf peut-être en Belgique, un pays qui est à juste titre évité par ceux-ci à cause de sa législation. Par ailleurs, du fait de leur double citoyenneté, des criminels de guerre sionistes ayant commis des exactions au Liban ou dans la Palestine occupée bénéficient d’une apparente impunité.
À ce sujet, faut-il s’inquiéter de la présence et de la résurgence du réseau kahaniste (2) au Canada, qui s’était replié dans l’ombre après le désastre des projets d’attentats fomentés par des militants canadiens aux USA, un réseau qui ne semble pas être considéré comme hostile par le gouvernement conservateur, même si plusieurs de ses structures politiques sont officiellement bannies en tant qu’organisations terroristes par l’État canadien ?
Yves Claudé
(1) http://www.parl.gc.ca/Content/LOP/researchpublications/873-f.htm
(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Kach_et_Kahane_Chai


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juillet 2012

    Didier:''Cette guerre était pour le contrôle du monde. Et depuis 1945, ce sont les sionistes qui contrôlent le monde, ce qui implique les médias, les institutions internationales diverses, les gouvernements, les tribunaux etc...''
    En complément à cette discussion je vous suggère de tenter l'expérience d'envoyer un texte au Devoir mettant en doute la Version Officielle des attentats du 11 septembre 2001 et vous m'en donnerez des nouvelles.
    ''Votre commentaire n'a pas été retenu puisqu'il ne respecte pas un ou plusieurs éléments de notre politique de participation aux commentaires. Nous vous invitons à la consulter et à nous soumettre votre commentaire à nouveau si vous le désirez.
    « Refus d'un commentaire » assuré.
    Les ''grands médias '' ne sont pas toujours aussi grands qu'on se l'imagine.
    Urban Moving
    http://www.youtube.com/watch?v=9X2rzYCo-hw

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juillet 2012

    C'est le vainqueur qui écrit l'histoire et qui décide qui est un criminel et qui ne l'est pas.
    Les nazis ont perdu la guerre en 1945. Les sionistes l'ont gagné.
    C'est aussi simple que ça.
    Cette guerre était pour le contrôle du monde. Et depuis 1945, ce sont les sionistes qui contrôlent le monde, ce qui implique les médias, les institutions internationales diverses, les gouvernements, les tribunaux etc...

  • Gabriel Proulx Répondre

    19 juillet 2012

    Le bon vieux "deux poids, deux mesures" de l'impérialisme occidental, tout simplement. Comme dans le fameux devoir de mémoire historique sur la Deuxième Guerre Mondiale :
    Alors que les soldats occidentaux qui ont combattu les troupes hitlériennes en Europe sont considérés à juste titre comme des héros, les soldats et citoyens partisans soviétiques qui ont, de leur côté, résisté courageusement à l'offensive de plus de 5 millions de soldats nazis et fascistes contre leur pays (sans aucun doute l'une des, sinon la plus grande opération militaire offensive de l'histoire)... eh bien disons que le sacrifice de 20 millions de russes, dont plus de 15 millions de civils, dans leur grande guerre patriotique contre l'envahisseur nazi, a droit à un silence glacial en Occident (ce sont juste les soviétiques qui ont permis la victoire contre le nazisme en brisant leur machine de guerre et en libérant les premiers camps d'extermination, alors "bof" disent les moralisateurs occidentaux adeptes du révisionnisme historique). J'inviterai les lecteurs à ce renseigner sur la bataille de Brest-Litovsk, au tout début de l'invasion fasciste de l'URSS, afin de comprendre la signification des mots "courage", "honneur" et "sacrifice".
    De la même manière que les sacrifices russes et soviétiques pendant la 2e GM sont complètement ignorés en Occident, le génocide nazi du peuple Rom (ou "Gitan" pour certains) fait figure de note de bas de page dans les quelques livres d'histoire qui en parlent en Occident. Après tout, rappeler à la mémoire collective occidentale le massacre de 20 à 50% des Roms à travers l'Europe dans les camps de la mort nazis (dont des boucheries d'une rare barbarie en Croatie) pourrait faire ombrage au génocide juif, qui continu aujourd'hui encore à servir de prétexte pour que les sionistes israéliens aient carte blanche pour commettre les pires crimes de guerre si ça leur chante, depuis leur pays créé de toute pièce sur les terres ancestrales des palestiniens, les fameux "juifs bibliques", seuls véritables sémites, convertis au fil des âges à l'islam et au christianisme. Remarquez que les Roms européens n'ont jamais eu droit à un pays, n'ont jamais eu droit à des compensations financières pour le massacre de leurs semblables et continuent aujourd'hui à vivre en citoyens de seconde, souvent même de troisième zone, partout à travers l'Europe.
    En voilà, du "devoir de mémoire historique" qui ne laisse personne de côté au profit d'un autre, chers moralisateurs révisionnistes occidentaux.

  • Francis Déry Répondre

    18 juillet 2012

    Ma grand-mère était une assidue du Devoir.
    Il a contribué à former ma pensée.
    Mais je ne le fréquente guère plus parce que son agenda a changé. À trop vouloir fréquenter les Français, on attrape leurs maladies.
    La Politique française est dominée derrière la scène par le Grand Orient de France. (On sait que j'en parle souvent ici)
    Le GOF est lui-même dominé par le lobby sioniste. Les FM servent de courroie de transmission dans l'appareil d'état et ses adjonctions médiatiques et judiciaires.
    Au Canada français, la Patente avait plus ou moins le même rôle pour le lobby de l'Église. L'appareil fut graduellement infiltré par la franc-maçonnerie dans une manœuvre qui rappelle celle de Trotsky en 1917. Avec la secousse de Vatican II, c'est la Révolution Tranquille. Un nouvel appareil se met en place. Le libraire J-Z Léon Patenaude, un fédéraliste ami de Pierre Trudeau et de Jean-Charles Harvey, était le noeud de la "French Connection" en servant de relai du GOF à Montréal. Il définissait les positions à infiltrer et à choisir les agents. Radio-Canada était déjà une boîte de ces "Français maudits". La Presse en incluait. Il restait le Devoir à infiltrer.
    Si Pierre Péladeau était un rempart pour le journal de Montréal, et qu'il soutenait le Devoir par la bande, on en dira moins de son fils. Le prochain agenda du Devoir n'est plus la souveraineté du Québec, mais sa laïcité.
    Pourquoi la laïcité est importante ? Elle est la mission du GOF. Avec le GOF, c'est le projet sioniste. Donc, les critiques de l'État d'Israël deviennent de plus en plus délicates dans ce journal infiltré.
    Idem pour le Journal de Montréal. En acquérant Sun Media, PKP doit composer avec une clique de journalistes anglophones acquis à Israël. Et en accordant une tribune à Richard Martineau et ses pareils, c'est une interface protocolaire du GOF qui est mis en place.
    Alors, doutons des informations qui nous sont servis.
    Toujours interroger les faits et aller chercher les compléments d'informations ailleurs.
    Au fait, comment présentent-ils les évènements en Syrie et en Lybie ? Je ne les suit plus vraiment pour le savoir. Vigile m'offre une meilleure information même si incomplète ou accompagnée de désinformation. Car, jusqu'à maintenant, Vigile est encore indépendant. Et Vigile dérange.