Le wokisme va-t-il faire faillite face aux coups de boutoir du réel ?

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Ses échecs se multiplient


Quelle est bonne, l'odeur de roussi, quand l'arsenal de torréfaction des cerveaux de la wokosphère médiatique commence à se consumer sous nos yeux ! Ça sent le roussi, le remugle aussi chez les zélateurs de la propagande progressiste, et bon Dieu que ça sent bon ! qui se paie Twitter, CNN+ qui implose littéralement, en existentielle, Netflix qui s'écrase. Les temps sont durs, pour les woke.


La mainmise de la première fortune mondiale sur le réseau Twitter a déjà été développée en ces colonnes. Aux larmes de bonheur des libérés du bagne de la pensée unique se mélangent les larmes de gauchiste, depuis que « la plate-forme infernale atteint sa forme finale de haine, de sectarisme et de misogynie totalement anarchiques ». L'actrice et présentatrice de télévision et de radio britannique Jameela Jamil dixit et possible pénurie de Kleenex™ en vue.


CNN+ devait être le lancement médiatique le plus important depuis l'avènement de CNN. Un avatar en streaming de la chaîne d'évangélisation du progrès sociétal qui, malgré des audiences en berne, est toujours en première ligne sur le front de la défense des « minorités opprimées ». Le projet, gras du milliard de dollars investi par la maison mère, a été avorté, quelques semaines seulement après son démarrage. Abonnés absents, de plus en plus réticents à verser la dîme pour accéder au ministère de la Vérité, à ses théories de la race critique, de l'immigrationnisme, de la défense du pronom neutre… Chez nous, on a et France Télévisions, et c'est sans abonnement. Ah, on me susurre à l'oreillette qu'en République, l'abonnement est à la fois gratuit et obligatoire : ça s'appelle une redevance, ou des impôts, c'est selon.


Autre bonne nouvelle : l'effondrement de Netflix, « virus cérébral du wokisme », selon Elon Musk : perte de 50 milliards de dollars de capitalisation boursière et hémorragie d'abonnés pour la première fois en dix ans. La chaîne d'ingénierie sociale impute ce désastre à l'augmentation de la concurrence, la levée des restrictions suite à la pandémie, le partage des mots de passe mais surtout à la guerre en Ukraine et à la suspension des abonnements russes. Netflix est une victime de la guerre, dont on ne pleurera pas le sort. À l'instar de Perrette, le tombe : adieu fluidité de genre, adieu hommes enceints, féminisme pathologique et racisme systémique.


Enfin, cerise sur le gâteau, Disney, qui s'oppose publiquement à l'adoption, par la Floride, du projet de loi « Parental Rights in Education » restreignant « l'enseignement par le personnel scolaire ou des tiers sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre de la maternelle à la fin du primaire, ou d'une manière qui n'est pas adaptée à l'âge ou au développement des élèves conformément aux normes de l'État ». En résumé, pas de propagande LGBT+ pour les enfants. Cette loi dénommée « Don't Say Gay » par les zélotes du aurait provoqué un retour de manivelle sur les réseaux sociaux. Même si ces chiffres ne sont pas confirmés, selon le site Web américain Decider, l'expression #BoycottDisney pourrait avoir suscité jusqu'à un demi-million de désabonnements à la plate-forme Disney+. Il y a pire : Disney fait face à la menace du gouverneur de Floride, Ron DeSantis – dont on entendra certainement parler lors des prochaines élections –, de retirer certains privilèges fiscaux à la multinationale du divertissement woke et une perte d'autonomie de gestion au sein de ses propriétés. Paraphrasant notre fraîchement réélu, DeSantis, le conservateur dur à cuire, veut « emmerder » Disney.


« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », dit-on. » Il ne tient qu'au consommateur de faire échec aux despotes du dont la notion d'impartialité et la définition de la neutralité sont en total décalage avec le réel.