mythe ou réalité?

Le véritable exploit de Greta Thunberg

La semonce de Greta aux dirigeants de la planète

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Tribune libre

Tout a été écrit sur Greta Thunberg, les pro-Greta brandissant ses convictions profondes eu égard à la destruction progressive de la planète, les anti-Greta exploitant le fait qu’elle soit atteinte du syndrome d’Asperger et qu’elle démontre des signes d’éco-anxiété.


À la suite de son intervention devant les dirigeants de la planète à l’ONU, certaines voix se sont élevées pour dénoncer le sentiment de panique qu’elle a suscité dans l’émotivité et la colère. Pourtant, tous les pronostics du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) abondent dans le sens que notre planète souffre d’un désamour alarmant.


Or dans les faits, dans tout ce débat qui entoure la jeune militante suédoise de 16 ans depuis le début de ses manifestations, que devons-nous retenir? La panique qu’elle suscite n’était-elle pas nécessaire pour sonner l’alarme, non seulement auprès de la population, mais aussi auprès des instances politiques?


Des centaines de milliers de manifestants, dont 500 000 à Montréal, se sont regroupées de partout sur la planète le 27 septembre derrière Greta Thunberg pour lui apporter leur appui et leur solidarité. Parmi eux, toute une jeunesse qui, pour la première fois, a pu démontrer à la face du monde son engagement à vouloir sauver notre planète.


Il est là le véritable exploit de Greta Thunberg. Une adolescente de 16 ans a réussi à elle seule à mobiliser et à sensibiliser des centaines de milliers de personnes, y compris les dirigeants, à l’urgence de lutter contre les changements climatiques… Un exploit que personne avant elle n’a réussi indéniablement à accomplir!




La semonce de Greta aux dirigeants de la planète


Alors que plusieurs observateurs de tous les horizons ne voyaient dans les déclarations de Greta Thunbergh que des messages stéréotypés lancés sans émotion apparente, la jeune militante suédoise pour le climat a servi une sévère semonce aux dirigeants de la planète réunis pour le Sommet Action Climat organisé à l’initiative du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à New York.


« Je ne devrais pas être ici, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan…Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses… Le monde est en train de se réveiller et le changement arrive que cela vous plaise ou pas… Si vous échouez, nous ne vous le pardonnerons jamais », a-t-elle lancé, le trémolo dans la voix et le regard rivé sur les décideurs politiques présents.


Et d’insister la militante : « L’échec climatique est d’ailleurs à nos portes. Au rythme des émissions actuelles, le budget de CO₂ qui nous reste sera épuisé dans un peu plus de huit ans. Mais vous n’êtes toujours pas assez mûrs pour dire les choses telles qu’elles sont. Vous ne parlez que d’une éternelle croissance économique. »


Greta Thunbergh est à l’origine d’un mouvement mondial de mobilisation de millions de jeunes autour de la sauvegarde de la planète. Du jamais-vu. Les dirigeants de cette planète peuvent-ils demeurer insensibles à un tel appel du coeur à l’urgence d’agir? Si oui, notre planète court implacablement à sa perte!...




Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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