Joseph E. Stiglitz - « Le triomphe de la cupidité »
De l’échec des marchés au nouvel ordre économique mondial
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Economiste américain, l’un des principaux représentants du courant néokeynésien, dont les théories et prises de positions font le héros des mouvements
altermondialistes.
Né en 1943 à Gary, Indiana (Etats-Unis)
Joseph Eugene Stiglitz fait ses études à
Amherst College puis au Massachusetts
Institute of Technology (MIT) de Boston,
où il obtint son doctorat en 1966. Très tôt
reconnu par ses pairs, il est nommé professeur à 27 ans et entre, deux ans plus
tard, à la Société d’économétrie, le panthéon de la profession. Il enseigne, ensuite, dans de prestigieuses universités
(MIT, Yale, Stanford, Princeton, Oxford).
Il a notamment contribué à créer une
nouvelle discipline, l’économie de l’information.
De 1993 à 1997, Joseph E. Stiglitz est le
principal conseiller économique du président Clinton. En 1997, il intègre la Banque
mondiale en tant qu’économiste en chef
et vice-président. Il démissionne avec fracas de cette institution en 2000 dont il
critique le rôle auprès des pays les plus
pauvres. En 2001, Joseph Stiglitz reçoit
le prix Nobel d’économie. En 2002, il publie La Grande Désillusion (Globalization and Its Discontents), un ouvrage très
critique à l’égard de la Banque mondiale
et du Fonds monétaire international (FMI)
qui devient vite un best-seller mondial.
Joe Stiglitz enseigne depuis 2000 dans la
Graduate School of Business de l’Université de Columbia (New York).
Joseph Stiglitz collabore avec les forums sociaux et partage certaines analyses des mouvements altermondialistes: il
est partisan d’une taxe de «type Tobin»,
de la réappropriation des matières premières par les Etats des pays les plus
défavorisés. Joseph E. Stiglitz a chiffré
le coût de la guerre en Irak à quelque
3000 milliards de dollars. En 2008 il publia Une guerre à 3000 milliards de dollars (Fayard) (The Three Trillion Dollar
War: The True Cost of the Iraq Conflict).
En 2003, dans Quand le capitalisme
perd la tête (Roaring Nineties), c’est en
tant qu’ancien membre et président du
Conseil économique du président Bill
Clinton qu’il revient sur le rôle des décisions d’Alan Greenspan alors à la tête de
la Réserve fédérale dans la récession économique de 2000 aux Etats-Unis.
En 2005, il publia Pour un commerce
mondial plus juste (Fair Trade for All) et
en 2006, Un autre monde: Contre le fanatisme du marché (Making Globalization Work).
Son dernier ouvrage [Le triomphe de la
cupidité->http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/HD_21_2010.pdf] (Freefall: America, Free Markets,
and the Sinking of the World Economy) a
paru au début de cette année.
Sources: [www.bibliomonde.com->www.bibliomonde.com]
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