Le traité transatlantique va dévorer les Français

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La France devant le spectre de la mondialisation effrénée

Les conseils régionaux d’Île de France et de Provence-Alpes Côte d’Azur comme la ville de Besançon veulent un débat national sur le projet de traité transatlantique de libre-échange. On découvre que les Français n'ont pas été informés de ce traité et de son contenu.

Nous avons contacté la ville de Besançon est obtenu un entretien avec, Solange Joly, adjointe de la ville de Besançon pour les relations internationales. A une semaine des élections européennes nous devons choisir un parti qui défende les intérêts de la France et pas ceux des États-Unis car Bruxelles veut leur donner la France. On découvre que les têtes de liste de l'UMP et du PS ne dénoncent pas sincèrement le projet de traité transatlantique.

L’Élysée n'informe pas sa population et ne protège pas les intérêts français. Les médias ne soulignent pas assez le contenu du projet qui va liquider le pays et ses structures. Le projet transatlantique est un immense scandale qui touche les fondements de nos nations et leurs histoires. Besançon a envoyé un courrier à François Hollande mais le président de la République n'a pas répondu.
Refus de Besançon. « Dans tous les pays européens ce traité ouvre un vrai débat. De nombreux pays qui se trouvent dans l'Europe sont très inquiets. De plus en plus de gens tentent de se renseigner sur ce traité en France. De nombreux collectifs et de nombreuses villes réagissent », explique Solange Joly qui se dit communiste. Le Front de gauche, le parti de gauche, le PS de Besançon, EELV, le parti communiste et la société civile, ont voté à la majorité la motion contre le projet de Traité transatlantique. « Ce projet d'accord a été négocié dans le plus grand secret et nous sommes très inquiets à plusieurs niveaux. En France l'information officielle sur le projet de Traité transatlantique n'est pas donnée », explique Solange Joly pour expliquer le vote au sein du conseil municipal de Besançon.

Traité tenu secret et sanctions. « Le 14 juin 2013 les 27 gouvernements de l'Union européenne dont la France ont approuvé le mandat donné à la Commission européenne pour négocier un accord de libre échange avec les États-Unis » explique Solange Joly. On apprend que cet accord a été négocié dans le plus grand secret et qu'il prévoit d'avoir les mêmes législations en vigueur des deux côtes de l'atlantique. « Ils veulent tout harmoniser en libéralisant au maximum les échanges, la circulation des capitaux, et en protégeant les investisseurs ». Les multinationales auront la possibilité d'attaquer les États si elles considèrent que leurs profits sont menacés ou simplement revus à la baisse. Solange Joly continue : « Cela se traduira pas des sanctions commerciales pour le pays contrevenant ou par une réparation pouvant être de plusieurs millions d'euros au bénéfice des plaignants. Si les gains de ces échanges sont flous, les risques sont bien réelles. Avec cet accord le marché de l’agroalimentaire américain pourra plus facilement écouler ses produits sur le marché européen. »

Fin du modèle français. Solange Joly veut avertir les Français : « C'est surtout sur le niveau des mesures non tarifaires que l'accord va être impactant. Les normes sociales, sanitaires et d'environnement, seront interdites si jugées déraisonnables, arbitraires ou discriminatoires faisant voler en éclats les normes de notre pays et les normes européennes ». Les intérêts des grosses entreprises et lobbies américains se font ressentir : « Le libre accès aux matières premières est explicite. Fini donc l'interdiction d'exploiter les gaz de schistes. L'interdiction des OGM ne sera plus possible. La ville de Besançon serait impactée directement si ce traité était signé ». D'après Solange Joly et les élus du conseil municipal de Besançon, il sera très compliqué de parler à 100% de nourriture locale dans les restaurants scolaires, de défendre la politique de régie pour la distribution de l'eau et la production d'énergie car ces biens seraient privatisables.

Débat national nécessaire. Le traité transatlantique va imposer sa loi même sur les communes de France : « Toutes les municipalités s'y opposant pourront être accusées d'entraves à la liberté de commerce ». Une demande citoyenne provenant des élus du conseil municipal de Besançon n'est pas écoutée s'indigne Sophie Joly : « Les élus de la ville de Besançon réunis en conseil municipal demande au président de la République et au président de la Commission européenne, la diffusion publique et immédiate des textes relatifs aux négociations du Traité transatlantique qui représentent une attaque sans précédent contre la démocratie ». L'ouverture d'un débat national impliquant la participation des collectivés territoriales, de organisations syndicales et associatives, ainsi que des organisations socioprofessionnelles et des populations est indispensable selon la ville de Besançon. Faut-il remarquer que celui qui est président de la Commission européenne est le même qui a contribué à la faillite de son pays, le Portugal ? Et qu'il soutient la politique drastique de la Troïka en Grèce ? Tout ces faits sont expliqués dans le livre de Jürgen Roth « Le Putsch silencieux ».

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

Le Voix de la Russie


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