Le train de la Caisse sera québécois, français ou coréen

Bombardier en concurrence avec Hyundai et Alstom

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Le réflexe mondialiste de Michael Sabia va nuire à l'économie québécoise






Bombardier fera concurrence à une firme française et une autre sud-coréenne pour construire les voitures du train léger électrique de la Caisse de dépôt.




La division Transports de l'entreprise québécoise figure en effet parmi les trois finalistes pour construire le Réseau électrique métropolitain (REM), cette ligne de train léger de 5,5 milliards de dollars promise pour 2021.




Pour affronter Bombardier Transports, on trouve un consortium formé du fabricant français Alstom et de SNC-Lavalin. L’autre groupe est une coentreprise dont fait partie le sud-coréen Hyundai.




Ces trois groupes sont invités à présenter à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) des propositions pour les voitures de train, de même que les systèmes d'exploitation et d'entretien.




En avril dernier, Jacques Daoust, qui était alors ministre des Transports, avait exprimé sa préférence pour des trains sur lesquels «ce soit écrit Bombardier».




Mais Michael Sabia, le grand patron de la Caisse, a plutôt répliqué qu’il favoriserait la concurrence.




C'est Hyundai qui avait construit les voitures pour la Canada Line, un projet de train semblable inauguré en 2009 à Vancouver, auquel a participé la Caisse.




Structures




La Caisse, via sa filiale CDPQ Infra qui gère le projet, a également qualifié deux consortiums pour l’autre volet de ce projet majeur, soit la conception et la construction des structures sur lesquelles roulera le train électrique.




Un de ces consortiums est notamment mené par les firmes québécoises SNC-Lavalin et Pomerleau. Le second est dirigé par l'américaine Kiewit et la française Eurovia.




Plus d'une quinzaine de firmes avaient manifesté un intérêt. Les finalistes ont été choisies à la suite «d’une analyse rigoureuse, transparente et équitable de tous les dossiers de candidature, conformément aux meilleures pratiques mondiales», a assuré CDPQ Infra hier. Un vérificateur indépendant, Knowles Canada, a surveillé l'intégrité du processus.




62 000 usagers




Par ailleurs, la Caisse a publié hier les résultats de l'étude d'achalandage complète de son REM. Elle prévoit qu'à la mise en service du projet, d'ici cinq ans, il y aura plus de 44 000 usagers à l'heure de pointe du matin. En 2031, le nombre d'usagers gonflerait à presque 62 000.



 




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