Les propos controversés du ministre de l’Immigration, Jean Boulet, n’aideront pas la cause des candidats caquistes le 3 octobre dans le grand Montréal, essentiellement, alors qu’en région ce sera l’inverse.
Disons les choses comme elles sont : ces propos sont de douces paroles pour une majorité de Québécois de souche, qui se méfient plus que jamais de l’immigration. Ces Québécois ont bien vu que M. Boulet parlait avec son cœur, pas avec sa tête, mais qu’il n’en disait pas moins la vérité, à savoir que l’immigration est un cheval de Troie pour un Québec fragilisé par le siège de 350 millions d’anglophones.
Voilà pourquoi M. Boulet sera invité à tenir les rênes d’un autre ministère le 4 octobre, parce qu’il sera facilement réélu et qu’il reste populaire.
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