Je me souviens lorsqu'en 2003, j'avais participé à mes premières rencontres avec le nouveau parti de l'Union des Forces progressistes.
Au départ de ce parti, il y avait eu les Paul Cliche, Amir Khadir et Michel Chartrand entre autres. On sait qu'en 2006, l'UFP a fusionné avec Option Citoyenne pour devenir le parti Québec solidaire.
Quelqu'un qui prenait part à l'une des rencontres auxquelles j'avais assisté avait parlé de "cycles". Selon ce militant de l'UFP d'alors, on se trouvait à la fin d'un cycle individualiste et conservateur et selon lui, un cycle progressiste marqué par un plus fort sens de la communauté était à nos portes dans deux ou trois ans.
Certains militants de l'UFP d'alors se voyaient comme étant ceux qui, politiquement parlant, allaient bénéficier du changement de cycle.
On sait ce qui arriva par la suite. Les libéraux de Jean Charest étaient pour occuper le pouvoir pendant les dix années qui suivirent.
Je me souviens que je ne partageais pas cette confiance en un changement de cycle rapide.
Même que je croyais que la société était pour s'enfoncer davantage dans le chacun pour soi et le "au plus fort la poche" conservateur.
C'est vrai, en des temps normaux, il y a des cycles. Mais les temps ne sont plus normaux. C'est probablement l'ancien ministre péquiste Rodrigue Tremblay qui a le mieux cerné la situation dans un article intitulé "Pourquoi les choses vont mal… et pourraient facilement empirer ?"
http://www.vigile.net/Pourquoi-les-choses-vont-mal-et
Il semble que nous soyons arrivés au bout de l'histoire.
Le rêve de l'Union des forces progressistes
Une longue attente qui n'en finit plus
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2013En relisant ce que j'avais écrit, j'ai soudainement fait un lien avec ce que m'avait dit un aumônier catholique en 2000.
Cet aumônier m'avait dit qu'une telle désaffection pour la foi catholique comme celle qui est vécue au Québec et un peu partout en Occident, en particulier depuis 1960, c'était du jamais vu dans les 2000 ans d'histoire de l'Église catholique en Occident.
Il y avait eu des périodes de relâchement de la foi avant, mais jamais à ce point et aussi longue.
Pourquoi l'histoire n'est-elle plus cyclique comme avant?
C'est le mystère de notre époque.