Pour qui voter ?

Le retour des indépendantistes pour le NON, ou l'art de se tirer dans le pied

Une confusion qui nous condamne à l'impuissance

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Comprendre où sont nos intérêts et agir en conséquence

La souveraineté n'est pas un souhait, mais bien une somme. On s'additionne et on s'en approche, on se soustrait et on s'en éloigne. Soustraire, c'est ce que la moitié des souverainistes propose de faire qui s’apprête à voter pour le NPD : les indépendantistes pour le NON !

La principale raison de voter pour le Bloc est de se donner les moyens qui viennent avec l'élection d'un député de notre camp pour les mettre au service de la cause : une circonscription apporte de 400 à 500 000 $ par année au parti élu (salaire du député, bureau de circonscription, budget de recherche, etc.).

En 2011, 59 députés du NPD ont été élus au Québec. Faites le calcul : plus de 20 millions par année, 80 millions pour toute la durée du mandat, ont été laissés au parti le plus centralisateur à Ottawa. Un parti qui, ne nous y trompons pas, a pour programme l’envahissement des compétences du Québec ! En 2015, la moitié des souverainistes ont l'intention d'appuyer ce parti, donc de priver le Bloc des moyens de faire avancer la cause qui, en principe, leur tient à cœur.

Le NPD, avec sa position sur le pétrole bitumineux, heurte de front les intérêts fondamentaux du Québec. Voici la position officielle de ce parti telle que communiquée par le critique à la ressource naturelle Malcolm Allen suite à la déclaration de la candidate du NPD Linda McQuaig.

Cette dernière spécialiste des questions sur l'énergie et l’environnent, déclarait à CBC, qu'il devait y avoir des limites à l'exploitation du pétrole en Alberta pour respecter les objectifs de réduction des gaz à effet de serre prônés par son parti. Elle fut vite rabrouée par Malcolm Allen : il n'y a pas de limites (no tap) à l'exploitation de ce pétrole albertain, et le pipeline Énergie-Est est une proposition gagnante pour tous (win-win) :

«A remark about the oil sands made to the CBC by Linda McQuaig, the NDP’s Toronto Centre candidate, shows the NDP will “wreck our economy” and should never come to power, Conservative leader Stephen Harper said.

(...)

McQuaig’s comments are at odds with her party’s policy on resource extraction, as described by deputy natural resource critic Malcolm Allen. Allen said in an interview that the NDP supports continued oil sands extraction, coupled with more rigorous oversight aimed at reducing environmental degradation. The party’s policies do not include limits on the amounts of fossil fuels extracted, according to Allen.

“There is no cap,” he said.

During Thursday’s leaders’ debate, Mulcair called TransCanada Corp.’s proposed Energy East pipeline a “win-win-win” proposition. He said it would lead to a better price for producers, more royalties for producing provinces, and would create jobs. But he said the project would have to go through a rigorous, transparent environmental review.

In 2012, while running for the party’s leadership, Mulcair told the Star, “You’ll never hear me speaking against the development of the oil sands.” But he added that the NDP would apply “the basic principles of sustainable development.”

McQuaig is the author of It’s Crude, Dude, about America’s increasing dependence on oil and its connection to the Iraq invasion, and The Trouble With Billionaires, about the threat to democracy posed by a concentration of wealth and power.»

(La candidate du NPD Linda McQuaig, a été réduite au silence par la direction suite à sa déclaration) :

” McQuaig declined to comment to the Star on Sunday.

Telle est la position officielle du NPD en anglais. En français, c'est ni oui ni non, bien au contraire. Un enfumage qui permet à Québec Solidaire de demeurer neutre et de masquer son appui à Mulcair. Celui qui voulait être le conseiller de Harper, qui a voté pour le néolibéral Couillard ; et, qui traîne une multitude de casseroles anti-nationales. Dans les circonstances, la position de QS laisse voir que ce parti est le faux-nez du NPD-Québec.

Donner une majorité à Mulcair, cet allié ferme de TransCanada Energy, au Québec, c'est lui donner la légitimité démocratique pour nous imposer le passage de plus d'un million de barils de pétrole bitumineux sur notre territoire pour des générations à venir.

Ne seraient ce que pour ces quelques raisons, les indépendantistes pour le NON devraient revoir leur intention et se poser une question simple. En toutes circonstances, en quoi cet appui au NPD sert-il la cause ? En considérant cette simple règle : la souveraineté n'est pas un souhait mais une somme. On additionne les moyens et on s'en rapproche, on les soustrait et on s'en éloigne.

L'alibi des indépendantistes pour le NON est qu'il faut sortir Harper. Cela justifie-t-il pour autant de sacrifier les intérêts les plus fondamentaux du Québec alors même que c'est le ROC qui décidera de toute manière du sort de Harper ?

Alors, on additionne ou on soustrait. La réponse appartient aux indépendantistes pour le NON.

En attendant, à Ottawa comme à Québec, la confusion nous condamne à l'impuissance.


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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2015

    Où était Tom ? (suite) Michel David
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/451256/un-entetement-louche
    Finalement, il semble que Tom Mulcair était bel et bien sur la place du Canada lors du grand love in tenu trois jours avant le référendum du 30 octobre 1995, alors que des dizaines de milliers de gens de partout au pays étaient venus témoigner leur attachement au Québec, sans que leurs frais de déplacement soient comptabilisés dans les dépenses du camp du Non.
    Lors du débat télévisé entre les chefs de parti jeudi dernier, M. Mulcair avait contredit Gilles Duceppe, qui lui reprochait sa présence à un événement dont le financement contrevenait à la Loi sur la consultation populaire, qui impose un plafond aux dépenses des comités du Oui et du Non. Il avait soutenu être resté chez lui. Dans son autobiographie, le chef du NPD raconte être allé accueillir ses fils à la gare de banlieue, d’où leurs camarades de classe et leurs professeurs avaient convergé vers le centre-ville, sans toutefois préciser ce que lui-même avait fait par la suite.
    Dans son livre intitulé Confessions post-référendaires, écrit en collaboration avec Jean Lapierre, Chantal Hébert rapporte pourtant que M. Mulcair participait à la manifestation, qu’il estime avoir aidé la cause fédéraliste. « Le Québécois moyen se disait : “Au moins, ils s’occupent de nous” », a-t-il expliqué. Soit, mais pourquoi a-t-il déclaré qu’il n’y était pas, lors du débat télévisé ?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2015

    @ Pierre Bourassa
    Tom Mulcair est marié à une juive séfarade et il est député d'Outremont. Les sionistes le tiennent donc intégralement.
    Le grand Parti orange qui prétend travailler pour la justice sociale mais qui appuie un état voyou notoire pratiquant l'apartheid et le nettoyage ethnique. Une autre incohérence du NPD, ce mirage pour nigauds.
    Un parti de gauche sioniste et atlantiste est un non-sens. Le paradoxe est fondamental et irréconciliable. Malheureusement les analphabètes politiques sont légion au Québec.
    Croyez-moi, ça me fait mal au cœur de la dire.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2015

    The Mulcair Deception
    14-09-2015
    https://www.youtube.com/watch?t=1&v=mhkH_LDJMoI
    Intéressant...

  • Archives de Vigile Répondre

    13 septembre 2015

    Un bel exemple du camp du non dans l'ici-maintenant,le Canada d'Harper:
    Nouvelle étape dans la campagne de la Palestine pour la reconnaissance d'un Etat.11 septembre 2015 :
    ''L’ONU a autorisé jeudi les Palestiniens à faire flotter leur drapeau au siège de l’institution internationale à New York. ''...
    ''Les États-Unis et Israël ont voté contre, de même que le Canada et l’Australie. ''

    http://www.liberation.fr/monde/2015/09/11/l-onu-autorise-les-palestiniens-a-hisser-leur-drapeau-a-son-siege-a-new-york_1380030
    Et la position du NPD dans tout çà?
    Thomas Mulcair is Cracking Down on Pro-Palestinian Sentiment in the NDP
    http://www.vice.com/en_ca/read/thomas-mulcair-is-cracking-down-on-pro-palestinian-sentiment-in-the-ndp
    Et Justin Trudeau lui?
    Canadian students reject Justin Trudeau’s attack on Palestine activism, free speech
    https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/canadian-students-reject-justin-trudeaus-attack-palestine-activism-free-speech
    Tant qu'au Bloc ?
    Le gouvernement conservateur envenime le conflit israélo-palestinien, dit Mario Beaulieu
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/07/15/conflit-israel-mario-beaulieu_n_5589213.html
    Mais je n'ai pas trouvé la position de Gilles Duceppe.
    Les trois partis fédéralistes appuient l'Apartheid d'Israël,seul le Bloc sous Mario Beaulieu(et peut-être Gilles Duceppe?)s'y oppose.Bien sûr le Québec n'est pas la Palestine comme le disait Falardeau à Martineau,mais il le deviendra dans 30 ans si rien ne bouge.
    La position des partis fédéralistes exposée en toute connaissance de cause après avoir été témoins des crimes de guerre commis à l'été 2014 en Palestine, nous révèle donc,selon moi,jusqu'où ils sont prêts à fermer les yeux lorsque le Québec sera mur pour son indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2015

    Monsieur Pomerleau
    Pour qui voter? Une confusion qui nous mène à l'impuissance...(Dans votre titre). Nous sommes des analphabètes politiques! Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Lise Payette dans son excellent texte, d'aujourd'hui, publié dans le Devoir. (À lire absolument). Depuis l'élection du 7 avril 2013, je me suis souvent posé la question à savoir quel était notre âge mental politique au Québec (12 ans environ?) pour avoir remis au pouvoir le quebec liberal party du West Island au pouvoir après tous les scandales qui ont été mentionnés à la commission Charbonneau.
    Tant que les Québécois ne seront pas plus politisés et plus conscients de leur histoire nationale; oubliez ça l'indépendance! Pas surprenant que nous sommes plus fédéralistes qu'indépendantistes, la pédagogie de l'indépendance n'a jamais été faite par le PQ depuis sa fondation en 1968. Le tournage en rond et l'impuissance collective ne se termineront jamais si rien ne change à cet effet.
    André Gignac 11/9/15

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2015

    @ Christian et tous ces indépendantistes du NON
    Si vous croyez que la solution pour pousser Le Bloc à rendre des comptes est de l'affaiblir. Vous ne comprenez rien à la politique. Et vous avez le devoir de revoir à qui vos votes profitent. Qui sont nos véritables adversaires? Vous êtes, comme beaucoup de souverainistes, à genoux devant le dieu '' caprice '' . Et vous considérez l'acte d'élire, démocratiquement, un représentant à Ottawa comme semblable à toutes vos autres activités de consommations. Vous votez en consommateur. Le produit ne vous intéresse pas? Vous le rejetez. Aucune vision d'ensemble. Aucun recul sur l'histoire. Aucune conscience des conséquences que ce rejet de ce qui n'est pas parfait, pure et noble a sur l'avancement de la cause indépendantiste. Aucune compréhension de l'importance du nombre de sièges au parlement. Rester chez soi et observer la politique comme un sport est la somme de ce que vous apportez à la démarche indépendantiste. Mais à force de continuer à voter de cette manière, vous n'aurez plus ce luxe. Vous allez vous faire imposer la démocratie, à vous diviser de cette manière. Si la tendance se maintient, ceci est une prédiction 100% exacte de ce qui va se passer pour notre avenir. Si vous ne pouvez comprendre l'évidence, subissez votre sort et cessez de vous intéresser à l'indépendance du Québec. Si l'indépendance du Québec a quelques importances que ce soi, pour vous. Ne vous en mêlez tout simplement plus. Il faudra bien faire le ménage, une bonne fois pour toute. Depuis que je m'y intéresse, je ne fais que constater que les obstacles à l'indépendance proviennent de ces souverainistes, sympatisants et militants, capricieux qui ne s'avouent pas, tout simplement, mort de peur, à l'idée de faire face aux véritables obstacles. Continuez votre boudage luxueux au fédéral, comme au provincial. Vous allez tout perdre pour attendre. Et nous sommes témoins, depuis longtemps, des conséquences de ce boudage luxueux. Et nos adversaires sont mort de rire.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2015

    Christian:Si vous voulez régler le problème, faut d’abord l’identifier.
    Et si çà se passait sur une grande échelle?
    L'effort pour rendre l'autre fou
    Harold Searles
    Rarement on a vu un psychanalyste aussi présent, aussi engagé dans ses cures. Jamais l'idée qu'il n'y a pas de psychose sans interaction de processus inconscients n'a été pareillement mise en évidence.
    " Rendre l'autre fou est dans le pouvoir de chacun. L'enjeu en est le meurtre psychique de l'autre : qu'il ne puisse pas exister pour son compte. penser, sentir, désirer en se souvenant de lui-même et de ce qui lui revient en propre ", écrit Pierre Fédida dans sa préface.
    http://www.decitre.fr/livres/l-effort-pour-rendre-l-autre-fou-9782070295456.html

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2015

    En 1993, plus de 1.8 millions d'électeurs ont voté pour le Bloc. En 2011, seulement 800 000 ont voté pour le Bloc. C'est 55% de souverainistes qui n'ont pas voté pour le Bloc. Si vous voulez régler le problème, faut d'abord l'identifier. Dire que ce million d'électeurs se tirent dans le pied, c'est de dire que vous avez raison et qu'ils ont tort. L'élection de 2011 a démontrer l'écoeurement des gens. Les anglais ont foutu les libéraux dehors et les québécois, le Bloc. Ce ne sont pas les souverainistes qui vont voter non qui doivent se réveiller, ce sont les politiciens souverainistes qui doivent le faire. Ce sont eux qui ont perdu la confiance des troupes.
    P.S. Jamais je ne vais voter NPD.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2015

    Nous avons devant nous quatre bouteilles, trois contiennent du poison, la quatrième un remède. Première bouttelille, le poison bleu. S'attaque à la science et à la culture, non seulement au Québec, mais à travers tous le Canada. Deuxième bouteille, le poison rouge. Combat, efficaçement, toute vélléité du Québec de quitter le Canada, de manière démocratique et cela en y consacrant tous l'argent nécessaire. Troisième bouteille, le poison orange (NPD), s'attaque résoluement et de manière très concentrée à tous ce qui fait la spécificité du Québec. Par exemple, les discours de Mulcair, donne nettement l'impression, qu'il faut tout centraliser au Canada et que les champs de compétences provinciaux, peuvent être investis. En quoi, son programme de garderie subventionné risque-t-il de perturber le nôtre? Quatrième bouteille, le remède bleu pâle, plus ou moins efficace, pas toujours très bon au goût, dont l'action est plutôt lente, mais tout de même, du moins pour un indépendantiste, plus bénéfique pour l'organisme que n'importe quel poison de n'importe quelle couleur. Maintenant regardons les choses d'une manière un peu plus concrète. Si tant de québecois sont convaincue que le seul moyen de battre les conservateurs consiste à voter NPD, c'est qu'ils sont convaincus que sans le vote du Québec, il est impossible au NPD d'atteindre la majorité. Si les québecois n'étaient pas convaincues de ce fait, l'argument de Gilles Duceppe, qui dit que, c'est au reste du Canada de battre les conservateurs, serait suffisant. Convaincus, que le reste du Canada est tout aussi écoeuré de Harper que nous le sommes, les québecois indépendantistes pourraient voter Bloc, satisfaisant ainsi à la logique la plus élémentaire. Si les québecois indépendantistes disent en ce moment qu'il faut absolument voter NPD pour battre Harper, c'est qu'ils sont certains que le Canada ne peut le faire sans le Québec. Donc, le Canada est en majorité conservateur.
    Le choix qui s'offre donc aux indépendantistes du Québec, qui décident de voter en fédéralistes consiste à décider de privilégier le poison orange ( qui s'attaque aux spécificité du Québec ) plutôt que le poison bleu ( qui s'attaque à la science et à la culture ). Évidemment, le québecois indépendantiste s'imagine, en toute bonne foi, qu'un NPD devenue le gouvernement, grâce au Québec, serait indulgent face à ses demandes. Il s'imagine, tout aussi innocemment, que le fait d'avoir une majorité de ses députés au gouvernement, protégerait ses intérêts. À preuve, en 1982, lors du rapatriement unilatéral de la constitution, 74 des 75 députés du Québec faisaient parti du gouvernement d'Ottawa. On voit donc ce que veut dire être au pouvoir dans la cadre fédéral actuel. J'ai la faiblesse de penser que le seul parti qui veut véritablement accorder le pouvoir au Québec- LE VRAI POUVOIR!- est le Bloc québecois. Voter pour un parti résolument fédéraliste n'est, pour un indépendantiste, qu'un autre moyen de différer l'indépendance, d'éviter à tout prix la liberté, d'utiliser tous les chemins de traverses possibles pour ne surtout pas s'affranchir. ON VEUT L'INDÉPENDANCE OU ON NE LA VEUT PAS. Si on la veut, on fait flèche de tout bois et on frappe sur le même mur, encore et encore, jusqu'à ce qu'il s'effondre. Toute entreprise humaine utilise ces deux techniques simples pour réussir. Tout rejet de ces deux techniques, toutes tergiversations n'est qu'une excuse pour ne pas s'avouer que, dans le fond, la liberté, on en veut surtout pas, et surtout on ne veut pas des responsabilités qui vont de pair avec elles. Le rôle de victime est, il est vrai, beaucoup plus confortable.

  • Sylvain Meunier Répondre

    7 septembre 2015

    Très bonne analyse comme toujours Jean-Claude, espérons que cela fasse réfléchir les indépendantistes mous qui s'apprêtent à voter NPD. Bien que cela puisse sembler incompréhensible pour la plupart d'entre nous, il s'en trouvera pour voter Thomas Mulcair, innocemment ou volontairement, ils se rendront aux urnes tel des moutons, ne connaissant rien en politique ou presque. Ils se fieront aux sondages que nous savons fédéralistes pour la plupart, ils se feront manipuler et deviendront leur propre bourreau. Comme tu dis, je préfère additionner plutôt que soustraire, me rapprocher que de m'éloigner et voter pour un autre parti que le Bloc québécois, pour un indépendantiste, reviendrait à fermer la porte pour ensuite lancer la clé au fond d'un lac. Ne perdons pas de temps et votons en bloc pour le Bloc québécois et vive l'indépendance!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2015

    Bonjour Jean Claude,
    Je pense que si cette réflexion se rend dans les cerveaux Québécois pour l'indépendance, on peut espérer qu'ils auront vus la lumière sinon à la vitesse du chantier de Couillard, le Québec sera si faible lorsqu'il en aura terminé que la seule chose qui nous restera c'est d'attendre pour celui qui nous coupera la tête et la faire rouler dans une fausse.
    D'ici ce roulement de tambour, j'ai vraiment hâte de vous entendre M. LeHir et toi sur radio infocité!
    Donc MERCI pour ce papier qui je crois peut faire la différence!
    À très bientôt!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2015

    Tu apportes de l'eau au moulin Jean-Claude. Remarquable analyse. Reste à répandre le message. Allez, au combat!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2015

    Désespérant! Mais le comportement des Québécois n'est pas si différent du reste de la population occidentale. Allez lire "Les élections fédérales et notre mouton intérieur" sur le site meteopolitique.com et "Lavage de cerveau versus éducation: l'Occident répand l'idiotie universelle" sur le site www.lelibrepenseur.org. La population entière semble lobotomisée!
    Ceci dit, il n'y pas que de mauvaises nouvelles. Le dernier sondage de Montréal Gazette du 2 septembre 2015 nous apprend que si les Montréalais francophones appuient le NPD à hauteur de 42%, cet appui chute à 16% chez les anglophones. Les anglos préférant les libéraux de Trudeau à 49% plutôt que Mulcair. Quelle ingratitude à l'égard d'un des plus grands pourfendeurs de la loi 101 et d'un combattant de l'unité canadienne! Une autre information qui échappe à l'attention des Québécois est que si le NPD mène dans les sondages nationaux, cela n'est dû qu'au Québec. Si on exclue le Québec, on obtient un tout autre tableau et le NPD est relégué à la 3e position! Compte tenu que le Québec n'a que 78 circonscriptions et qu'il en faut 169 pour une majorité, il est presqu'improbable que le NPD forme le prochain gouvernement. Autrement dit si les Québécois devaient répéter la même erreur qu'en 2011, ils pourraient arriver au même résultat: un autre gouvernement Harper! Ainsi le NPD ne serait qu'un parti qui sert à leurrer les Québécois francophones. Il y a un air de déjà vu là-dedans...
    Par la suite, il restera trois ans avant le prochain rendez-vous électoral au Québec et la seule alternative au statut quo sera l'indépendance, il n'y aura plus d'ambiguïté!