Le Québec, Tibet du Canada.

Tribune libre

Le Québec, Tibet du Canada.

La population semble se préoccuper plus du sort du Tibet que de celui du Québec qui sont pourtant tous deux dans la même situation précaire.

Le Québec est au Canada ce que le Tibet est à la Chine, un peuple à liquider en le noyant dans la masse. En effet, la Chine a trouvé le moyen sournois d'éliminer un peuple et sa culture séculaire par une immigration massive de Chinois en terre tibétaine et par l'implantation partout de la culture chinoise dans les médias, le mode de vie, l'affichage, les vêtements, la langue, l'interdiction de leur religion, etc.
Le gouvernement fédéral canadien a entrepris le même procédé au Québec. En effet, les quotas actuels d'immigration favorisent les tiers-mondistes (dans un rapport de 3 sur 5) qui n'ont que faire de notre culture et qui maintiennent la leur une fois rendus ici, ce qu'on appelle le communautarisme; de plus en plus d'anglophones viennent s'établir à Montréal avec l'idée bien ancrée qu'ils peuvent y vivre exclusivement en anglais. Ce n'est qu'un question de temps avant qu'ils ne soient assez nombreux pour nous dominer. Les chiffres officiels récents confirment que déjà l'île de Montréal n'est plus francophone, ce qui saute aux yeux de tout Québécois non-Montréalais de passage dans la ville.
Les sondages révèlent que les Québécois considèrent que nous avons dépassé notre capacité d'intégration, que celle-ci ne se produit tout simplement plus. Devons-nous assister impuissants à l'effritement graduel de notre société? Faudra-t-il attendre que Montréal-nord soit Montréal tout entier pour comprendre?
À nous de faire des pressions sur le gouvernement pour qu'il révise les quotas d'immigration. Proposons la solution suisse, peuple sensé et modéré s'il en est un, qui consiste à accueillir parmi nous les occidentaux capables d'intégration rapide et complète.

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Réjean Labrie817 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2009

    La politique d'assimilation, comme le préconisait Lord Durham à notre égard, n'a jamais changer d'un iota. Elle est toujours la même. Sauf qu'elle s'est accélérée à vitesse grand V depuis la grande frousse de 1995. Tant que le Québec n'aura pas pris la décision d'être un pays, la menace d'être noyé dans le grand «canadian muticultural melting pot» est bien réel. Le gouvernement fédéral a la tâche d'autant plus facile depuis qu'il a un gouvernement collabo à Québec.
    Poursuivons encore plus avant notre noble combat pour briser ce carcan asphyxiant et enfin respirer l'air de la liberté, l'air de l'indépendance.
    Jacques Lamothe (Trois-Rivières)

  • Gilles Bousquet Répondre

    14 septembre 2009

    Vous avez raison, notre histoire est une histoire universelle. Partout sur terre, la majorité a tenté d'assimiler la minorité en lui enlevant ses particularités.
    Nous n’avons pas encore l’exclusivité sur le choix de nos immigrants. Faut continuer à résister mais ce n’est pas le gouvernement très provincial de M. Charest qui va le faire. Faut, la prochaine fois, aller voter pour, juste s’en défaire.