Les éoliennes et l'augmentation des tarifs d'électricité.

Le Québec doit abandonner le développement éolien!

Une forte augmentation de l'électricité générée par le vent.

Tribune libre

Les éoliennes et augmentation majeure des tarifs d’électricité
Québec doit arrêter le développement éolien!
C’est une forme de production d’électricité inappropriée pour le Québec
Il est de notoriété publique qu’ Hydro-Québec est tenue à l’écart de ces projets d’implantations d’éoliennes. On peut en conclure que le développement de l’électricité provenant du vent au Québec est laissée aux mains des profanes.

Hydro-Québec doit quand même gérer cette électricité instable sur ses lignes de transports pour éviter les pannes de réseau et même générales.
À la seigneurie de Beaupré on projette d’ériger 131 éoliennes pour produire 272 MW au coût de 800 millions soient 2 900 000 dollars par MW/. Comme on peut prévoir un rendement de moins de 20%, on n’obtiendra dans les faits que 55MW
Quand on annonce un tel projet, on ne dit pas tout, une grande partie est gardée sous silence. On ne dit pas par exemple que ces éoliennes ne sont que des installations temporaires. Comme la durée moyenne d’une éolienne est de 16 ans, devenue un danger publique, elle doit être démantelée au terme de cette période
Le gouvernement du Québec a décidé de greffer un parc éolien de 4000MW de puissance au réseau d’Hydro-Québec soit quelque 10% de sa capacité totale.
Si on transpose le chiffre avancé (à moins qu’il ne soit gonflé) pour le parc éolien de la Seigneurie de Beaupré au coût total du parc éolien projeté de 4000 MW on obtient un total de 11 800 000 000 milliards de dollars.
Si on applique un rendement de 16% tel qu’établi expérimentalement en Europe, au Danemark entre autre, les 11,8 milliards d’éolienne vont donner un résultat de 640MW. Comme certains contrats avec les promoteurs ont prévu un rendement garantie de 35%, ils seront payés pour quelque 1400 MW, soit un prix d’au moins 18 cents le Kwh, pour les 640 MW livrés, la distribution non
comprise.
Pour l’ancien président Giscard d’Estaing s‘opposant au développement éolien en France, c’est beaucoup d’argent pour produire peu d’électricité.
Bref, cette dépense de 11,8 milliards sera finalement absorbée par les citoyens laquelle à la fin de cette période de service des éoliennes, il ne restera plus rien, à l’encontre des barrages ou autres infrastructures. Seules subsisteront les bases de béton qui supportaient les tours lesquelles bases seront les vestiges d’une curieuse époque.
La première phase de la Baie James est terminée depuis 30 ans et ses installations au coût d’environ 14 milliards sont toujours en place. (14000MW)
On doit répéter que l’énergie produite par le vent est un concept s’appliquant surtout à l’électricité produite par des centrales thermiques comme ce fut le cas au Danemark. Il est inapproprié dans le cas où l’électricité est produite par des ouvrages hydroélectriques de sorte eu les 640 MW délivrés par ce parc éolien n’est d’aucune utilité.
Comme conséquence pour les Québecois, on a annoncé que le prix de l'électricité sera majoré d’un cent le kwh dans un premier temps, sans doute pour rencontrer l’augmentation des coûts de production de l’électricité résultant de l’implantation des éoliennes .

LCN canoe argent
14 avril 2010.
- Le Québec doit-il abandonner l’éolien?
Une autre source demande au gouvernement Charest d’arrêter dès maintenant son développement. On se pose la question alors que les indicateurs et les témoignages se multiplient quant à un accroissement du prix de l’électricité générée par le vent

«Les fondamentaux de l’industrie ont à ce point changé, que, dans l’espoir de pouvoir compléter la construction des éoliennes du premier appel d’offres (629MW sont en place,) le gouvernement du Québec vient d’annoncer le déblocage de 30M$ d’aide en garantie de prêts.»
«Pendant ce temps, le prix de l’électricité sur le marché nord américain est autour de 5,5 cents/kWh et nous nageons dans des surplus que l’on ne peut pas vendre. En fait, nous avons même une centrale au gaz de 550MW à Bécancour, qui ne produit pas, mais qui nous coûte annuellement 150M$ en indemnités compensatoires.»
«On le voit, chaque fois que des pâles d’éoliennes se mettront à tourner dans les prochains mois et prochaines années Hydro mangera de l’argent... Nous achetons de l’électricité que l’on ne peut revendre, et même si on le pouvait elle coûterait plus chère que ce qu’on en obtiendrait»
On lira l’article au complet dans le LIEN
On reviendra également sur les petites centrales hydrauliques annoncées récemment.
Pour en savoir plus:
http://vailcourt.com/Eole-123.html
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    27 avril 2010

    Le plus merdique, c'est que notre bon gouvernement Charest a déroulé le tapis rouge pour des sociétés étrangères, de l'Ontario et de l'Ouest canadian, de l'Europe aussi. Au moins une de ces sociétés a même dû avoir recours à Investissement Québec pour lancer son projet.
    Et les «retombées locales» sont ridicules. J'ai vu passer le chiffre de 0,6%. C'est-à-dire que sur un projet de quelque 135 éoliennes, le milieu compterait sur les revenus d'une seule! L'argent des 134 autres prendra la direction de l'étranger!
    Et pendant ce temps, des verts comme Steven Guilbeault et l'AQLPA applaudissent! Ils en sont à perdre toute crédibilité.