Élections Québec 2022

Le prix orange à Paul St-Pierre Plamondon

C’est peut-être ça mener une campagne électorale... autrement!

Tribune libre

 


Si j’avais un prix orange à décerner, au premier tiers de la campagne, à un des cinq chefs de partis pour la qualité de sa campagne électorale jusqu’à maintenant, c’est sans aucune hésitation que je l’octroierais au chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP).

Mais jetons d’abord un coup d’oeil sur les quelques situations saugrenues dans lesquelles se sont retrouvés les chefs de la CAQ, du PLQ, de QS et du PCQ. Pour ce qui est d’abord de François Legault, force est de constater qu’il continue d’exceller dans l’art de se comporter comme son pire ennemi. D’abord en relançant la rivalité Montréal-Québec en demandant aux Montréalais de cesser de « regarder les Québécois de haut » dans le dossier du troisième lien, et récemment en laissant supposer que les immigrants contribuent à nuire au tempérament pacifique des Québécois.

Du côté de Dominique Anglade, elle peine encore à rassembler les 125 candidats libéraux pour le scrutin du 3 octobre, ce qui dénote sans l’ombre d’un doute des failles liées à son leadership. Par ailleurs, selon les sondages, les libéraux sont en train de voir disparaître leur traditionnel appui des francophones de l’île de Montréal au profit de la CAQ.

Quant à Gabriel Nadeau-Dubois, il propose de rehausser le seuil d’immigration annuel au Québec à 80 000 nouveaux arrivants sans donner quelque piste que ce soit sur les moyens qu’il avance pour assurer leur intégration sociale et linguistique. Et que dire de sa nouvelle trouvaille de taxer les plus riches qui est tellement mal ficelée que tout le monde se perd dans le dédale des chiffres.

De son côté, Éric Duhaime, dont la base du parti est essentiellement composée des complotistes issus des mesures sanitaires imposées durant la pandémie, et dont le leitmotiv est axé autour de l’acceptabilité sociale, il lance comme proposition l’abrogation de la loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, alors que cette loi fait pratiquement l’unanimité auprès des Québécois. Comme acceptabilité sociale, difficile de demander mieux!

Reste enfin Paul St-Pierre Plamondon qui a débuté sa campagne à livre ouvert en déposant sur la table la raison d’être du PQ, à savoir l’indépendance du Québec, ce qui ne s’était pas vu depuis bien des campagnes de la part des ex-chefs péquistes. Le jeune chef mène une campagne propre, sans fioriture et dénuée de toutes connotations populistes. PSPP démontre une droiture exemplaire, et ses engagements n’ont rien à voir avec les promesses électoralistes illusoires que certains partis nous servent ad nauseam. C’est peut-être ça mener une campagne électorale... autrement! 

Martineau en remet...

https://www.journaldequebec.com/2022/09/07/pspp-merite-un-bien-meilleur-sort

Le diagnostic (suite)

Jusqu’ici, mon corps réagit bien aux traitements. Cela fait maintenant près de 6 mois que j’ai reçu un diagnostic de cancer incurable de stade 4. Mon appétit diminue, la fatigue se fait de plus en plus présente et ma mémoire défaillante. Ma toux prend des proportions de plus en plus sévères. Ma qualité de vie demeure quand même assez bonne. À suivre...


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2020 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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