Le premier ministre albertain veut créer une alliance conservatrice anti-Trudeau

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L'alliance conservatrice contre le PLC


Le premier ministre élu de l’Alberta Jason Kenney veut rassembler les forces conservatrices des différentes provinces pour battre les libéraux de Justin Trudeau au prochain scrutin fédéral cet automne. 


«Je vais faire ce que je peux pour faire élire un gouvernement fédéral conservateur, a dit l’ancien ministre albertain dans le cabinet de Stephen Harper à l’émission "Question Period" de CTV, dimanche. Je ne m’en cache pas.» 


Le chef du Parti conservateur uni dit vouloir créer une «coalition interprovinciale qui est proénergie, propipeline». Il pourrait compter sur des alliés comme le premier ministre ontarien Doug Ford, ainsi que ceux de la Saskatchewan (Scott Moe), du Manitoba (Brian Pallister) et du Nouveau-Brunswick (Blaine Higgs). 


«S’il y a un changement de gouvernement, il n’y aura plus de taxe fédérale sur le carbone», a dit Jason Kenney. 


Le premier ministre élu de l’Alberta compte se joindre à la Saskatchewan et l’Ontario qui contestent devant les tribunaux la taxe carbone d’Ottawa. 








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Jason Kenney n’a pas hésité à attaquer le Québec concernant le refus du gouvernement Legault de construire un autre pipeline venant de l’Ouest qui traverserait la province. Il a déclaré que ce n’est «pas juste» que le Québec reçoive des paiements de péréquation, provenant notamment de la richesse pétrolière albertaine, tout en s’opposant à un nouvel oléoduc. 


«Ce que nous avons appris du Québec, c’est que c’est la roue qui grince qui se fait graisser dans la fédération canadienne. Si nous ne pouvons pas recevoir un prix juste pour notre énergie, nous allons défendre notre combat pour l’équité», a-t-il précisé à CTV. 


De son côté, le ministre libéral fédéral Marc Garneau a défendu la taxe sur le carbone de son gouvernement. «Nous croyons que la majorité des Canadiens croient qu’il faut agir concernant l’environnement et qu’il y a un prix sur la pollution», a dit le ministre des Transports dans une entrevue séparée à «Question Period».