La question qui tue...

Le PQ est-il voué à la disparition?

Mille fois merci à toutes et à tous!

Tribune libre

L’arrivée en grandes pompes de Pierre Karl Péladeau à titre de chef du Parti québécois et son départ précipité a suscité, à mon avis, une onde de choc dévastatrice auprès des partisans de l’indépendance du Québec qui avaient cru à un nouvel élan du mouvement souverainiste devant le poing levé de PKP. Or, cet espoir "retrouvé" s’est vite changé en feu de paille.
Par ailleurs, le report d’un référendum sur l’indépendance du Québec en 2022 par le nouveau chef du PQ, Jean-François Lisée, n’a fait qu’ajouter à la morosité des troupes souverainistes "pures et dures ", les péquistes convaincus de la première heure.
Néanmoins, on pourrait espérer que les jeunes pourraient prendre la relève, ce qui, manifestement n’est pas le cas, si on se fie aux derniers sondages qui démontrent hors de tout doute que la question nationale ne fait partie des priorités de notre jeunesse québécoise.
Conséquemment, le PQ est-il voué à la disparition? La question qui tue…et sur laquelle il convient de se pencher sérieusement. En bref, à quoi s’attendre d’un parti qui a relégué dans le placard son option fondamentale pour offrir en contrepartie à ses partisans l’image d’un "bon gouvernement provincial"?
À mes yeux, le PQ est devenu un parti moribond qui cherche à reprendre sa place sur l’échiquier politique du Québec, une stratégie "provincialiste" qui lui enlève toute sa raison d’être, à savoir conduire les Québécois sur la voie de leur indépendance.
Mille fois merci à toutes et à tous!
Le 9 janvier 2011, paraissait sur la tribune libre de Vigile mon premier article. Six ans et demie plus tard, paraît aujourd’hui mon millième billet. Toute une épopée à travers laquelle j’ai dû cheminer tant bien que mal dans les sentiers tortueux de notre interminable marche vers notre indépendance.
Aujourd’hui, je ne peux passer sous silence la constance indéfectible des responsables de Vigile qui ont su maintenir la flamme de la Cause en persévérant dans la publication de mes articles, et envers qui je suis extrêmement reconnaissant.
Enfin, je tiens à remercier sincèrement les quelque 480 000 visiteurs qui ont daigné parcourir avec moi ce long chemin et grâce à qui je suis demeuré fidèle à mes convictions indépendantistes malgré les heurts auxquelles elles ont souvent été confrontées.
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2020 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2017

    La Légion Québecoise se tient prête, le Québec doit être unifié sous une seule bannière. Je crois que le PQ est notre seul chance d'avoir notre indépendance,mais je suis persuadé qu'un nouveau parti indépendantiste qui serait en mesure d'unir les gens pour atteindre un but, qui est de créer la puissante nation québecoise serait possible!
    Tristan Légat de la IXe Légion.
    Gloire à la Légion , Libertatem diu vivere!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2017

    Mille. C'est parce que vous frappez dans'l mille!
    Excusez-la et félicitations.
    Pour en revenir au PQ,c'est, je crois,une absence de combat,d'imagination,ou les deux pour mener à bien la raison même de son existence,c'est-à-dire le combat pour l'indépendance du Québec.Je ne dis pas que le PQ fait rien,mais ça entre comme vous dites, dans la case du bon parti provincialiste.Ceux et celles qui carburent à l'oxygène de l'indépendance du Québec iront donc s'oxygéner ailleurs,d'où le résultat des derniers sondages.
    Lisée ou un(une)autre devra oser la transgression de la rectitude politique.
    Secouer les puces de cette paralysie collective qui regarde sans broncher,la bouche ouverte,le bulldozer les enterrer pour l'éternité.
    Pas l'choix.Faut bouger.
    2022? Ce n’est pas sérieux.
    On a qu'à se hisser la tête pour voir chez nos voisins du sud le combat que mène Trump.Je ne crois qu'il soit complètement indépendant,État profond oblige,n'empêche que ces deux dernières semaines ont été très révélatrices pour la compréhension des médias de masse et de leurs fake news.
    L'incursion par caméra cachée de l'équipe de James OKeefe dans le cadre de son projet Veritas,a permis d'entendre de la bouche d'un haut administrateur de CNN que l'histoire de la Russie truquant les dernières élections américaines n'était que de la B.S. .Et ce n'était pas que la chaine CNN qui reprenait cette fausseté en boucle.
    Puis Trump a sorti le fameux vidéo où il plaque un lutteur avec le logo de CNN dans la face.Çà c'est transgresser la rectitude politique.Bravo! Ce qui s'en suit est incroyable.Infowar part un concours de vidéos de ce genre et donnera $20,000.00 au gagnant.En voici quelques-uns.
    https://twitter.com/hashtag/CNNMemeWar?src=hash
    Est-ce qu'au Québec il y a des fakes news?
    Est-ce que Radio-Canada dit toujours la vérité,le Devoir,même le Journal de Montréal ? N'y aurait-il pas un concours à partir par le PQ pour plaquer au sol ces menteurs pathologiques qui ne sont même pas capables de reconnaître que le peuple francophone que nous sommes est fondateur du Kanada,après avoir été accueilli par les Amérindiens ?
    N'y aurait-il pas un concours à faire par le PQ pour illustrer notre refus de se laisser noyer par la constitution de 1982 et son multiculturalisme obligatoire?
    M. Lisée,aimeriez-vous vous faire dessiner comme urgentologue tout en vous comportant comme le responsable d'une salle d'épilation?
    Çà prend de l'énergie et un couteau entre les dents pour faire face aux dignes successeurs de Lord Durham.
    Si non,dégagez.

  • Henri Marineau Répondre

    7 juillet 2017

    @ François Ricard
    "En bref, à quoi s’attendre d’un parti qui a relégué dans le placard (jusqu'en 2022) son option fondamentale pour offrir en contrepartie à ses partisans l’image d’un "bon gouvernement provincial".
    Énoncé ainsi , je n'accuse pas faussement le PQ de Jean-François Lisée.

  • François Ricard Répondre

    7 juillet 2017

    ""En bref, à quoi s’attendre d’un parti qui a relégué dans le placard son option fondamentale pour offrir en contrepartie à ses partisans l’image d’un "bon gouvernement provincial" ?""
    Jusqu'à nouvel ordre, l'article 1 du PQ n'a pas changé:
    ""Aspirant à la liberté politique, le Parti Québécois a pour objectif premier de réaliser la souveraineté du Québec à la suite d’une consultation de la population par référendum tenu au moment jugé approprié par le gouvernement.""
    Vous l'accusez faussement.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2017

    D'abord félicitations M. Marineau pour vos milles chroniques et merci de participer aux débats publiques avec nous les lecteurs et commentateurs de ce site web. Toujours intéressant de vous lire.
    Le PQ traverse une période très difficile comme vous dites et la CAQ veut prendre sa place. Le court passage de PKP a été difficile pour M. Péladeau car il ne semblait pas dans son élément comme politicien mais il a en tant que milliardaire donné une crédibilité accrue au projet souverainiste. M. Lisée actuellement peine à être reconnue comme un futur premier ministre en attente et les prochains mois sont sa dernière chance.
    Le PQ doit faire deux choses pour 2018 ou 2022 :
    1-présenter un programme de gouvernement à la fois progressiste et responsable.
    2- Faire avancer la cause en faisant des gestes d'État audacieux et qui amènent de la fierté chez les Québécois et il doit convaincre une population qui est blasée de la politique et des grands projets d'appuyer le plus grand de ces derniers ; réaliser le projet de pays.
    Il est possible que le PQ demeure l'opposition officielle et doivent attendre 2022 pour reprendre le pouvoir. 2022 pourrait être une élection référendaire dans ce scénario car le PQ aurait 6-7 ans pour se préparer après le passage de M. Lisée comme chef de transition vers un chef d'État comme Aussant, Ouellet, Hivon ou autres.
    Si le chef est encore jeune comme Véronique Hivon, il devra être aussi accompagné par des conseillers précieux, M. Lisée pourrait redevenir une éminence grise et d'autres personnes comme Bernard Landry, Gilles Duceppe et autres pourraient contribuer et faire bénéficier de leurs expériences le chef.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juillet 2017

    Bravo pour vos écrits que j'ai souvent apprécié sur Vigile et au Devoir. Comme indépendantiste, vous posez souvent les questions que l'on cherche à mettre sous le boisseau. La politique a horreur de la vérité...
    Vous écrivez: "... le PQ est devenu un parti moribond qui cherche à reprendre sa place sur l’échiquier politique du Québec, une stratégie "provincialiste" qui lui enlève toute sa raison d’être, à savoir conduire les Québécois sur la voie de leur indépendance."
    C'est là le noeud de toute l'affaire. Beaucoup d'indépendantistes pensent la même chose que vous, mais continuent à voter Pq, ne réalisant pas qu'Ils sont devenus aussi partisans que les "rouges" libéraux.
    J'ajoute qu" à mon sens, le Parti québécois tel qu'il existe et qu'on l'a connu , ne jouera plus de rôle utile pour l'avancement du Québec vers son indépendance. Cependant, il a probablement une longue vie devant lui en jouant à fond la carte provincialiste et en mettant son article 1 officiellement à la trappe. Le fera-t-il? Ira-t-il vers la CAQ en pensant que l'important est de battre les LIbéraux à tout prix? On le saura bientôt. Sinon, comme parti moribond, il ne devrait pas faire élire beaucoup de députés.