Politique québécoise

Le PQ est-il responsable de sa déroute?

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Les manquements du PQ



 


C’est Lucien Bouchard qui faisait remarquer récemment lors d’une entrevue avec Patrice Roy sur RDI que le PQ « méritait de ne pas bien aller ». Dans cette foulée, il me semble opportun de se demander quelle serait la part de responsabilité du PQ lui-même dans les difficultés auxquelles il est présentement confronté ?

D’entrée de jeu, il m’apparaît essentiel de concevoir que n’importe quel parti politique ayant vécu deux défaites référendaires en 15 ans portant sur son option politique, à savoir l’indépendance du Québec, serait fortement ébranlé.

Toutefois, force est de constater que, depuis 1995, le PQ a littéralement mis la souveraineté sur la glace. Pourtant, le résultat crève-coeur de 1995 était porteur d’une opportunité de mettre une pression considérable sur Ottawa...ce qu’il n’a pas fait.

Autre erreur stratégique fondamentale: le PQ s’est mis à vouloir grappiller des voix à Québec solidaire (QS) à gauche plutôt que de se rapprocher du centre droit où la CAQ puisait son électorat, partant du principe que la souveraineté nécessite en effet l’adhésion de gens de gauche, de centre comme de droite. En réalité, plus le PQ courtisait la gauche, plus il se marginalisait. Il en vint même à vouloir négocier un pacte avec QS qui n’a jamais poursuivi qu’un but: faire disparaître le PQ de la carte électorale.

En bref, je suis d’avis que le PQ est en grande partie responsable de sa déroute. En termes clairs, s’il désire augmenter sa base militante, le chef du PQ se doit de ratisser plus large eu égard à sa stratégie s’il aspire à sortir de la spirale dans laquelle le parti s’enlise depuis 1995.



Suivi...

Suite à mon article intitulé "Diagnostic", je tiens à vous informer que, pour le moment, je réponds bien aux traitements en immunothérapie et que ma qualité de vie est relativement bonne.


Henri Marineau, Québec



 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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