C’est Lucien Bouchard qui faisait remarquer récemment lors d’une entrevue avec Patrice Roy sur RDI que le PQ « méritait de ne pas bien aller ». Dans cette foulée, il me semble opportun de se demander quelle serait la part de responsabilité du PQ lui-même dans les difficultés auxquelles il est présentement confronté ?
D’entrée de jeu, il m’apparaît essentiel de concevoir que n’importe quel parti politique ayant vécu deux défaites référendaires en 15 ans portant sur son option politique, à savoir l’indépendance du Québec, serait fortement ébranlé.
Toutefois, force est de constater que, depuis 1995, le PQ a littéralement mis la souveraineté sur la glace. Pourtant, le résultat crève-coeur de 1995 était porteur d’une opportunité de mettre une pression considérable sur Ottawa...ce qu’il n’a pas fait.
Autre erreur stratégique fondamentale: le PQ s’est mis à vouloir grappiller des voix à Québec solidaire (QS) à gauche plutôt que de se rapprocher du centre droit où la CAQ puisait son électorat, partant du principe que la souveraineté nécessite en effet l’adhésion de gens de gauche, de centre comme de droite. En réalité, plus le PQ courtisait la gauche, plus il se marginalisait. Il en vint même à vouloir négocier un pacte avec QS qui n’a jamais poursuivi qu’un but: faire disparaître le PQ de la carte électorale.
En bref, je suis d’avis que le PQ est en grande partie responsable de sa déroute. En termes clairs, s’il désire augmenter sa base militante, le chef du PQ se doit de ratisser plus large eu égard à sa stratégie s’il aspire à sortir de la spirale dans laquelle le parti s’enlise depuis 1995.
Suivi...
Suite à mon article intitulé "Diagnostic", je tiens à vous informer que, pour le moment, je réponds bien aux traitements en immunothérapie et que ma qualité de vie est relativement bonne.
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé