Le PQ de Lisée veut «aller plus loin» pour rejoindre les communautés culturelles

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Le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, souhaite « aller plus loin qu’avant » pour rejoindre les communautés culturelles et il croit que sa proposition de ne pas faire de référendum dans un premier mandat risque de l’avantager en ce sens.

« Le fait qu’on n’ait pas décidé de tenir de référendum dans le premier mandat est une façon de détendre l’atmosphère », a expliqué M. Lisée, en point de presse, dimanche après-midi, à Montréal.

Le chef du PQ a rencontré les médias pour discuter de son plan d’action qui vise à attirer dans le giron péquiste les Québécois issus de l’immigration, une clientèle qui a tendance à voter davantage pour le Parti libéral du Québec (PLQ).

Pour ce faire, il a confié le mandat à sa conseillère spéciale en matière de diversité, Évelyne Abitbol, de tenter de tisser des liens avec ces électeurs. Carole Poirier, la whip en chef du PQ et porte-parole sur l’immigration et les communautés culturelles, s’occupera pour sa part à mobiliser les membres et ses collègues députés sur cette question.

« Pendant la campagne au leadership, Jean-François a réuni une vaste coalition de la diversité. Cette vaste coalition, il faut maintenir ces liens et la rendre active », a soutenu Mme Poirier.

La crainte du référendum

Selon le chef du Parti québécois, le fait de mettre le référendum de côté pendant quatre ans permettra au parti d’accueillir plus de communautés culturelles, qui seront plus réceptives à ses messages.

« Il y a des gens qui sont d’accord avec nous, mais qui ne nous connaissent pas assez […] Nous, on a décidé de ne pas en tenir [de référendum], alors est-ce qu’on peut ouvrir les portes, les oreilles, les conversations ? On pense qu’il va y avoir plus de fluidité », a-t-il expliqué.

M. Lisée estime que certains de ces électeurs ne connaissent pas assez bien de son parti parce qu’ils se font toujours dire par le PLQ qu’un vote pour le PQ équivaut à un vote contre le Canada.

Le chef du PQ ne s’est pas avancé sur ce qui a pu nuire à son parti par le passé auprès des communautés culturelles, mais il dit vouloir profiter du vent de changement amené par la récente course à la direction.

« Cette curiosité et cette présence de beaucoup de membres de la diversité dans ma campagne, dans celle d’Alexandre [Cloutier], de Martine [Ouellet] et de Véronique [Hivon], pour moi, c’est un fait nouveau intéressant. Il faut miser là-dessus », a-t-il souligné.
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