Le plan américain a échoué : 4 régions ukrainiennes choisissent la Russie

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Malgré les otanocrates

Le peuple russe applaudit. De Kherson à Lougansk, la majorité des votants veut son rattachement à la Russie. Poutine ne lâchera rien et pour Biden c’est « game over », même si les Occidentaux s’acharnent en pure perte. Frapper Donetsk, dorénavant c’est frapper la Russie avec les conséquences qu’il faudra assumer. La raison devrait donc pousser les Occidentaux et Zelensky à négocier, pour en finir avec ces massacres inutiles.


Poutine a toujours dit que tout refus de négocier se paierait beaucoup plus cher. Nous y sommes. La Russie devrait s’agrandir de 100 000 km2, correspondant aux parties les plus riches d’Ukraine.


Ce n’est pas en écoutant les médias occidentaux, et surtout français, que nous pourrons connaître les véritables causes de cette guerre en Ukraine, puisque seul le discours ukrainien a droit de cité.


Sept mois de désinformation continue peuvent se résumer en deux mots : Poutine est l’agresseur et l’Ukraine va gagner la guerre avec le soutien indéfectible des Occidentaux.


Tout ce qui dessert l’Ukraine est occulté, tout ce qui accable la Russie, surtout les mensonges les plus éhontés, est monté en épingle. Sur un plateau TV, vous ne verrez que des Ukrainiens ou des pro-Ukrainiens. Jamais un Russe qui défend la position de Poutine ou un historien intègre analysant les causes réelles de la guerre.


Et on ne compte plus les interventions de Zelensky qui  pulvérise tous les records d’audimat sur les médias de la planète entière, qui lui ont déroulé le tapis rouge depuis février 2022, en assassinant la vérité.


Tous nos journalistes ont oublié que leur métier consiste à informer et non pas à désinformer et tromper le citoyen. Quand on s’assoit sur l’éthique du journalisme en trahissant sciemment la vérité, en prenant parti pour un camp sans réserve, on devient un saboteur de la profession, un propagandiste digne de la Corée du Nord.


Dans une vidéo particulièrement instructive, Jacques Baud, colonel suisse, analyste stratégique et spécialiste du renseignement et du terrorisme, nous précise comment la Russie a finalement été poussée à l’offensive.


https://www.youtube.com/watch?v=m4nFePuFPkA


En 2014, la première mesure prise par les ultranationalistes ukrainiens, après le renversement du pouvoir prorusse en place à Kiev, un énième coup d’État piloté par les Américains, a été de décréter que le russe n’était plus une langue officielle en Ukraine.


Ce qui a  aussitôt enflammé le sud et l’est du pays, majoritairement russophones. Si le sud a été assez rapidement maté par les forces ukrainiennes ultranationalistes hostiles à la Russie, l’insurrection s’est enracinée dans le Donbass, avec formation d’une armée composée d’éléments locaux, mais aussi de soldats ukrainiens prorusses et hostiles à la répression, passés avec armes et bagages dans le camp des républiques séparatistes.


Une guerre de huit ans qui a débouché sur l’offensive russe actuelle et qui a fait 14 000 victimes, dont 10 000 côté Donbass, littéralement persécuté par Kiev, avec des atrocités largement occultées dans le narratif actuel.


Quand Poutine a annexé la Crimée en 2014, on avait également vu de nombreux soldats ukrainiens russophones basculer du côté russe.


Sur la Crimée, Jacques Baud nous livre quelques précisions intéressantes.


On sait que Khrouchtchev l’a cédée à l’Ukraine en 1954, ce qui n’engageait nullement le régime soviétique, puisque l’Ukraine faisait partie de l’URSS. Ce qu’on sait moins, c’est que cette cession n’a donné lieu à aucune ratification officielle, ni du Parlement russe, ni du Parlement ukrainien.


Et le 20 janvier 1991, l’URSS n’étant pas encore démantelée, la Crimée a lancé un référendum populaire pour décider de son autonomie et réclamer son rattachement à la Russie. Demande restée sans réponse.


Cette autonomie a donc été décidée avant l’indépendance de l’Ukraine, effective seulement en décembre 1991.


Mais refusant ce divorce, Kiev a annexé la Crimée en 1995.


Et en 2014, c’est à la demande de la Crimée que Poutine a annexé cette région. La Crimée est donc bien russe.


Et s’il n’y a pas eu de combats, c’est parce que bon nombre de soldats ukrainiens en poste en Crimée étaient russophones et ont changé de camp. Un élément connu mais soigneusement occulté.


Dire la vérité, c’est être un Poutinolâtre, donc un salaud. Moyennant quoi, tous les médias se couchent pour ne pas être cloués au pilori par les ayatollahs de la bien-pensance et de la sphère russophobe.


Alors que Poutine refuse une guerre totale et évite de bombarder les infrastructures civiles, centrales électriques, voies ferrées, aéroports, etc., l’Occident lui prête l’intention d’envahir toute l’Ukraine, voire toute l’Europe si on le laisse faire ! Poutine ne veut que protéger le Donbass, mais plus c’est gros, plus ça passe.


Il n’est plus question de paix ou de vérité. Il faut alimenter le conflit pour mettre la Russie à genoux, le sort de l’Ukraine laissant Biden et ses valets totalement indifférents. Un seul but, affaiblir durablement la Russie quitte à détruire l’Ukraine.


Les mensonges permettent d’alourdir les sanctions, d’alimenter la haine antirusse, de souder les Européens qui supportent le poids économique de la crise énergétique. Et cerise sur le gâteau, ces sanctions enrichissent l’Amérique, qui engrange les contrats d’armements et vend son gaz et son pétrole de schiste à prix d’or.


Pourquoi la guerre en Ukraine serait-elle plus condamnable que toutes les expéditions coloniales de l’Amérique ? Parce qu’elle offre l’occasion de mettre la Russie à genoux, en détruisant son économie. C’est l’objectif de Biden.


Dès 2019, la mécanique pour détruire la Russie et la mettre au ban de l’humanité s’est mise en place.


Et dès mars 2021, Zelensky signait le décret pour reconquérir le Donbass et la Crimée.


Le programme de Zelensky, élu en 2019, prévoyait d’intégrer l’Otan. Mais la Russie y étant farouchement opposée, et donc l’Amérique aussi pour ne pas franchir la ligne rouge, il fallait provoquer une guerre avec Russie et la défaire. Moyennant quoi, Moscou ne pourrait plus s’opposer à l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan.


Cette guerre était donc programmée pour 2021-2022.


L’armée ukrainienne, armée et formée par les Occidentaux, s’est donc préparée à une guerre dans le Donbass, fortifiant massivement ses positions face aux républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk. L’Occident savait très bien que seulement 30% de l’armement fourni arrivaient dans les unités et que l’essentiel s’évaporait dans les méandres de la corruption, mais l’essentiel était de provoquer la guerre côté russe, afin de diaboliser Moscou et de lancer des sanctions censées tuer l’économie russe. Tel était le plan.


Biden savait très bien que les Russes attaqueraient pour protéger les Russes du Donbass.


Le 16 février 2022, le pilonnage ukrainien a été intense et Biden annonçait l’offensive russe imminente, alors que les Européens n’y croyaient pas, n’étant pas dans la boucle depuis le début.


Cela dit, le plan  de Biden et Zelensky a totalement foiré.


Contre toute attente, les sanctions n’ont pas provoqué l’effondrement économique rapide de la Russie.


Non seulement, elle a résisté, mais l’inflation sur les produits énergétiques lui a permis d’engranger des fortunes, en vendant moins de pétrole et de gaz en Europe, mais en augmentant ses ventes en Chine et en Inde.


Le rouble a retrouvé très vite son niveau d’avant-guerre, les taux sont retombés ainsi que l’inflation et comme la Russie n’a pas de dettes, son économie est plus solide que celle des Européens, même si son PIB est plus faible que celui de la France. Moscou n’a pas 3 000 milliards d’euros de dettes !


Un détail que Bruno Le Maire, aussi ignare que naïf, avait oublié.


Depuis 2014 et les premières sanctions occidentales, la Russie s’est adaptée et peut vivre en semi-autarcie. Son économie est robuste et il y a fort à parier que, dans dix ans, les sanctions actuelles lui auront permis de s’affranchir de toute dépendance occidentale. Un mal pour un bien.


En fait, Zelensky et son peuple sont les gros dindons de cette abominable farce.


Primo, les Américains ont menti à Zelensky en lui affirmant que les sanctions allaient mettre la Russie à genoux et la priver de capitaux pour financer la guerre.


Secundo, par deux fois les Européens, Boris Johnson en tête, ont empêché Zelensky de négocier, alors qu’il était prêt à abandonner le Donbass et la  Crimée à Poutine.


Jamais l’expression « faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien » n’a été autant justifiée.


Les plans de Biden et Zelensky ayant échoué, les Occidentaux espèrent toujours que la Russie va s’affaiblir, que l’opinion russe va vaciller, que les soutiens de Poutine, Xi Jinping et  Modi, vont prendre leurs distances. C’est du rêve.



Guerre d’Ukraine – Jours 207-214 – La Russie est à un coup de mettre “échec et mat” les Etats-Unis en Ukraine !



Aujourd’hui se terminent les référendums dans les quatre régions de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson.


Nul doute qu’elles seront rattachées à la Russie et protégées en conséquence par Moscou, contre toute agression étrangère, ukrainienne ou otanienne.


https://reseauinternational.net/voici-pourquoi-le-referendum-en-ukraine-est-une-affaire-importante/


Cette guerre se terminera quand Poutine aura obtenu ce qu’il veut. Et ce n’est pas en transformant une contre-attaque ukrainienne, très coûteuse au plan humain, en grande victoire stratégique, que la donne a changé.


Poutine n’a nullement l’intention de perdre cette guerre ou de céder sur quoi que ce soit.


C’est la Russie qui occupe 20% du territoire ukrainien et pas l’inverse.


C’est le plan de Washington et de Kiev qui a échoué et pas celui de Poutine.


C’est l’Ukraine qui perd  20 000 soldats par mois et pas l’armée russe.


C’est l’Europe qui paie le gaz dix fois plus cher qu’en janvier, pas la Russie.


Quand les Occidentaux auront compris que seule la paix aux conditions de Poutine peut mettre un terme à cette guerre et éviter au monde une escalade que personne ne maîtrise, nous aurons avancé d’un grand pas.


Si les Européens s’obstinent, ils vont détruire leur économie pour plusieurs années, sans pour autant éviter le dépeçage de l’Ukraine.


Il fallait négocier dès mars 2022. Que de vies sacrifiées dans les deux camps pour satisfaire une Amérique impérialiste qui refuse son inéluctable déclin face au monde multipolaire qui s’annonce.


Et à l’heure où une guerre nucléaire n’est plus à écarter, si Biden s’obstine, voici deux citations qui méritent réflexion :


« L’humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l’humanité » (John Kennedy).


« Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura pas beaucoup de monde pour voir la quatrième »  (Albert Einstein).