La fin de 15 années libérales

Le parti libéral n'a rien compris de sa défaite

Une défait libérale qui fait chaud au cœur

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Tribune libre

Ceux qui me connaissent, savent la grande joie que m'a procuré la défaite des libéraux de Philippe Couillard aux dernières élections. J'ai tellement détesté ce gouvernement que j’ai réellement eu peur qu'ils se fassent réélire parce que les sondages les mettaient à égalité avec la CAQ. J'avais encore en tête la victoire minoritaire de Pauline Marois en 2012. Les libéraux, malgré leur acharnement à frapper nos jeunes qui avaient protestés contre la hausse des frais de scolarité pendant le printemps-Érable, avaient réussi à faire élire beaucoup trop de leurs députés pour que l’élection péquiste leur semble être une défaite revancharde. En plus, dix-huit mois plus tard, ils reprenaient le pouvoir de façon majoritaire. Cette victoire libérale inattendue m’avait fait perdre confiance au jugement des électeurs Québécois. Les libéraux devaient avoir l’impression qu’ils pouvaient se permettre tout ce qu’ils voulaient.


Au lendemain du 1 octobre dernier, même si je n'ai pas voté pour la CAQ, j’ai été très heureux de voir un nouveau gouvernement prendre place à l’Assemblée Nationale. Après quinze ans de règne libéral, il était temps que ce parti se retrouve dans l’opposition, histoire de renouer avec le vrai monde. Personnellement, j'ai voté pour le PQ. Je l’ai fait par conviction en sachant très bien qu’il ne serait pas élu. De plus, je vis dans la région de Gatineau, un fief libéral. J’ai laissé les véritables stratégies aux experts et j’ai priorisé mes convictions. La CAQ a gagné et tant mieux mais je ne regrette pas mon vote.


Après la défaite des libéraux, j’ai ressenti un grand soulagement de voir Philippe Couillard pleurer à l'Assemblée Nationale en démissionnant de son poste de chef du parti libéral. Ça m'a convaincu que nous étions définitivement libérés de cette ambiance d’arrogance. Je suis fier des Québécois qui les ont chassés du pouvoir. Ils le méritaient tellement. Les libéraux ont mangé la volée de leur vie et le pire c'est qu'il refuse de le reconnaître. Tant pis pour eux. Ce n’est pas moi qui vais pleurer sur leur sort. S’ils n’ont pas compris, qu’ils en subissent les conséquences.   


Ils me font encore bien rire quand ils remettent la faute de leur défaite sur le dos de leur base électorale qui ne serait pas sortie pour aller voter. Même dans la défaite, ils refusent de faire acte de contrition. Couillard n’a jamais voulu reconnaître que son austérité budgétaire avait fait mal aux Québécois. Il s’est entêté à dire que les finances publiques étaient maintenant en bonne santé, refusant de constater la souffrance des gens que cette austérité avait provoquée.


Tant qu'à moi, ils peuvent bien donner les raisons qu'ils veulent pour leur défaite. Ils resteront dans l'opposition pour quatre ans et c’est ma plus grande réjouissance. Aucun parti n'a fait autant de mal à notre société que les libéraux. Les livres d’histoires se souviendront d’eux comme du parti libéral le plus inhumain à avoir existé au Québec. Ils ont toujours tenu Lucien Bouchard responsable de l’état du réseau de santé actuel, comme s’ils n’avaient pas pu rien changer pour le mieux en quinze ans de règnes. 


Ce doit être l'effet Barrette qui les a contaminés. Moi ça me fait plaisir de les voir piétiner encore dans cette arrogance inutile qui les caractérise si bien, surtout par l’entremise de Gaétan Barrette. Je souhaite au parti libéral tout ce qu'il mérite et il en mérite beaucoup. La corruption, le déni, la maltraitance des personnes âgées, la santé démantibulée qui ont fini par détruire ce parti vieux de 150 ans. Même à l’agonie, ils blâment leurs électeurs.


Barrette est le grand responsable de cette défaite libérale. Pourtant, il a été réélu dans Lapinière. Tu ne peux pas t'en prendre aux plus fragiles de la société avec autant d'insensibilité et penser que tu vas toujours t’en sortir comme si de rien n'était. C'est drôle mais je prédis que Barrette ne fera pas quatre ans dans l'opposition. Il va quitter la politique avant. Il a un égo bien trop gros pour n'être qu'un simple député de l’opposition.   


Pour ce qui est du PQ pour qui j'ai voté, je leur souhaite de trouver une façon de remettre le merveilleux projet de souveraineté sur la table parce que Trudeau nous démontre très bien pourquoi nous devrions être indépendant. Depuis l'après référendum, les péquistes ont toujours été frileux à parler de leur projet sur la place publique. Les plus pressés sont partis et ont formé leurs propres groupes politiques. Le problème des péquistes c’est qu’ils étaient passionnés de souveraineté pendant leurs congrès, mais en parlaient du bout des lèvres pendant les campagnes électorales. Je me souviens de Pauline Marois en 2014 qui se cachait la tête entre les deux jambes quand Couillard lui parlait d'un possible référendum si elle était élue. Madame tenait beaucoup plus à son poste de première femme, première ministre du Québec qu'à réaliser l'indépendance du Québec. C'était évident et ça me fâchait. Aujourd'hui, le PQ récolte ce qu'il a semé et c'est bien dommage. Reste qu'il est le seul parti à pouvoir revigorer ce projet dans un futur ou je ne serai sûrement plus de ce monde malheureusement.  En votant pour le PQ, je savais que mes convictions ne gagneraient rien mais qu’elles persisteraient en moi.  


Concernant QS, je n'ai pas grand-chose à dire. Tout ce que ses membres veulent, c'est que le PQ disparaisse pour de bon, pour qu’ils puissent prendre leur place. Ils n'ont aucune chance de prendre le pouvoir dans quatre ans, à moins que le Christ descende du ciel en bénissant Mère Manon de sa grâce multiculturaliste. Ils resteront un parti de troisième trio qui fait rêver les jeunes de par son extrême gauche de pelleteux de nuages. La pelleteuse en chef a beau être la grande prêtresse devant ses disciples en pamoison, reste que QS est un parti superficiel qui rêve plus que la réalité peut en donner. Ils se disent des indépendantistes. Cette affirmation n'a pour but que d'établir un socialiste de grande envergure au Québec, digne du communisme des années 70. La recette marxiste a prouvé que ça ne fonctionnait pas. Remarquez que la démocratie ne fonctionne pas plus. Laissons-les rêver derrière les rideaux de l'Assemblée Nationale. C'est moins pire que de rêver derrière le rideau de fer.


Pour finir, un petit message aux libéraux de Jean Charest et de Philippe Couillard et à tous ceux qui ont été réélus: Vous avez eu ce que vous méritiez. Veuillez agréer mon mépris le plus total pour toujours.




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