Le NPD prêt à tout pour convaincre le Québec

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Pauvre NPD : il est prêt à toutes les promesses pour conserver quelques circonscriptions


SHERBROOKE | Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh promet d'en faire plus que les autres partis pour faire rayonner la culture et la langue québécoise.


Le NPD souhaite promouvoir le respect d’un fédéralisme asymétrique et, ce faisant, donner plus au Québec. «Les Québécois méritent plus que de belles paroles», a fait savoir le chef néo-démocrate, dimanche, lors d’un point de presse à Sherbrooke, aux côtés de son lieutenant politique Alexandre Boulerice.


En l’occurrence, Québec serait consulté pour toutes les ententes commerciales internationales qu’Ottawa voudrait signer. De plus, il aurait le pouvoir de décerner l’approbation d’évaluation environnementale finale pour tous projets d’infrastructures majeurs. Québec serait ainsi en mesure de refuser un projet d'oléoduc, par exemple, et ce, même s'il a été approuvé par le fédéral.


Relancer la flamme


Ces mesures font partie du plan du NPD qui souhaite ainsi poursuivre l’œuvre de Jack Layton. Ce dernier avait séduit les électeurs du Québec en 2011 en y faisant élire 59 députés néo-démocrates.


Jagmeet Singh a ainsi réitéré dimanche son vœu que le Québec puisse être intégré au cadre constitutionnel canadien. Qualifiant le rapatriement de la constitution de 1982 d’«erreur historique», M. Singh estime qu’il est temps de corriger cette «injustice».


Le NPD revient aussi à la charge en promettant une nouvelle fois d’assujettir les entreprises de compétence fédérale à la loi 101. À plusieurs reprises déjà, le parti a tenté en vain de faire adopter à Ottawa une telle mesure.








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Malgré les intentions de vote qui ne sont pas encourageantes, M. Singh reste positif et est d’avis que sa formation peut faire des gains au Québec. «Notre mouvement est bien vivant», a-t-il assuré.


Il ne s’inquiète pas non plus des conséquences de son opposition sur le dossier de la laïcité. Tout en comprenant que le Québec légifère dans sa juridiction, il qualifie la pièce législative de «triste».


«Je sais que c’est difficile de prendre position contre [la loi sur la laïcité]. Je veux montrer que je n’ai pas peur des défis. Je n’ai pas peur de faire de ce qui est bon», a-t-il ajouté.


Le chef néo-démocrate croit d’ailleurs que le seul sondage qui compte, c’est le résultat des élections du 21 octobre prochain.




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