Il n’y a pas si longtemps M. Duchesne affirmait que la gratuité scolaire n’était pas réalisable pour des raisons financières, même à long terme. Or voilà que plusieurs incluant des économistes réputés affirment le contraire. Voir mon billet d’hier à http://www.vigile.net/Le-debat-sur-gratuite-scolaire-est .
Maintenant que la raison économique n’est plus justifiée, voilà que deux nouvelles raisons sont invoquées pour justifier la non-gratuité : la gratuité scolaire oblige le contingentement et engendra un taux de décrochage très élevé.
Les raisons invoquées sont pertinentes et ne doivent pas être évitées. Mais pour y répondre, nous devons nous baser sur des informations objectives (et non spéculatives, exagérées, hors contexte) accessibles à tous les participants (es).
Des informations objectives produiront des discussions objectives. Un des rôles de M. Duchesne est d’exiger de tous (tes) participants (es) des informations qui supportent leurs avancés. Sans cette objectivité, le sommet devient une compétition d’opinions publiques supportées par des médias partisans, des informations discutables, spéculatives & biaisées. Voir le Devoir, 14 février http://www.ledevoir.com/politique/quebec/370879/ce-sommet-qui-ressemble-a-une-simple-operation-de-relations-publiques.
Un sommet de 2 jours. Une contrainte inappropriée, aveuglante et frustrante. Comment espérer un sommet de qualité, à la hauteur de l’importance de son sujet en 2 jours? Comment, par exemple, débattre et répondre intelligemment à la contingence et le décrochage universitaire en deux jours? Et c’est là seulement un des sujets importants pour l’éducation. Les commentaires à l’article du Devoir (14 février http://www.ledevoir.com/politique/quebec/370886/l-envers-de-la-gratuite ) vous donneront un aperçu de la profondeur des discussions que nous pourrions avoir, avec un peu de courage!
Est-ce que le sommet est voué à l’échec? Il est bien parti pour cela. Mais il y a un moyen de le récupérer. Il faut plus temps, faire la liste, sans restrictions, des questions que nous devons adressées et y répondre de façon rationnelle, basée sur des informations fiables, reconnues et accessibles à tous (tes). Comme disait ma grand-mère, il n’y pas de mauvaises questions, justes des mauvaises réponses.
Michel Aubin
Cultivateur
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