Le calme après la tempête

Tribune libre

Nul doute que le vote de confiance de 92,8 % de Jean-François Lisée auprès des militants du Parti québécois (PQ) lui aura procuré un souffle nouveau à un an des élections au Québec. Or, quoique le chef puisse maintenant ressentir le calme après la tempête, notamment le rejet de son projet de convergence lors du congrès de Québec solidaire (QS), il devra tenter de convaincre les indécis que la houle sur laquelle surfait le PQ depuis des années est maintenant chose du passé… un défi colossal !


De plus, force est de constater que le PQ ne représente plus la seule solution alternative au Parti libéral du Québec (PLQ), la Coalition avenir Québec (CAQ) et QS incarnant maintenant des pistes de solutions attirantes pour l’électorat québécois.


Toutefois, à mes yeux, le PQ de Jean-François Lisée, en reportant le projet d’indépendance du Québec en 2002, navigue peut-être dans des eaux plus calmes mais risque de projeter l’image d’un « bon gouvernement » attirant avec lui les indépendantistes modérés tout en délaissant les séparatistes durs pour qui l’objectif ultime du PQ est toujours de faire du Québec un pays… et cela depuis plus de quarante ans !


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Henri Marineau2032 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com