Le Bloc en appui à la CAQ

Yves-François Blanchet ne devra jamais perdre de vue que le Bloc québécois est un parti souverainiste qui siège à Ottawa

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Tribune libre

Si on se fie au caractère plutôt convivial de la récente rencontre entre le premier ministre François Legault et le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet, il m’est d’avis qu’un « mariage de raison » est en train se concocter entre les deux formations politiques.


Par ailleurs, aux yeux d’Yves-François Blanchet, il n’existe aucune incompatibilité entre défendre les positions d’un gouvernement nationaliste et fédéraliste et la mission du Bloc pour autant que ces positions visent les intérêts du Québec.


Interrogé sur le fait que les militants du Bloc avaient voté, par voie de de référendum, à 65 % que le parti devait promouvoir en priorité son option indépendantiste, M, Blanchet a répondu qu’ «il n'y a pas d'opposition entre l'indépendance et les intérêts du Québec. Quand on est au Bloc québécois, on est convaincus que l'indépendance et les intérêts du Québec, c'est ultimement une seule et même chose… Les intérêts du Québec, c'est ce qu'on va porter avec passion entre maintenant et le jour où les Québécois auront choisi la souveraineté.»


Personne n’est contre la vertu… Toutefois, Yves-François Blanchet ne devra jamais perdre de vue que le Bloc québécois est un parti souverainiste qui siège à Ottawa et qu’en ce sens, en assumant la direction de ce parti, il en assume de facto sa raison d’être, à savoir la promotion de l’indépendance du Québec, à défaut de quoi le Bloc risque d’être identifié au « porteur d’eau » de la CAQ! 



 


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Implantation des maternelles 4 ans


Suite à la présentation en Chambre par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, sur l’implantation des maternelles 4 ans, Anne-Marie Dussault recevait, à son émission 24/60 du 14 février, Égide Royer, psychologue et professeur titulaire en adaptation scolaire à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval, et la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement depuis juillet 2013, Josée Scalabrini, qui représente plus de 65 000 enseignants des quatre coins du Québec.


Malgré le fait que les points de vue paraissaient souvent divergents entre les deux invités, force est de constater qu’ils se rejoignaient au moins sur un point, à savoir que les maternelles 4 ans pourraient être envisagées comme des solutions complémentaires aux structures déjà existantes.


Dans la foulée d’Égide Royer qui a fait valoir, avec des exemples à l’appui, les avantages des maternelles 4 ans pour diagnostiquer les problèmes de comportement d’enfants qui risquent de les suivre tout au cours de leurs études s’il n’est pas pris en charge dès l’âge de 4 ans, je dois admettre que ses exemples parlaient d’eux-mêmes.


Toutefois, Mme Scalabrini est revenue à plusieurs reprises sur la difficulté voire l’impossibilité, d’étendre le projet de la CAQ à tous les élèves de la province d’ici trois ans, notamment en pleine période de pénurie d’enseignants.


En bref, il m’apparaît opportun que chercheurs et praticiens s’assoient ensemble et confrontent leurs perceptions dans le but de trouver une solution qui rejoignent tous les agents d’éducation pour le plus grand bien de nos jeunes petits Québécois de 4 ans.


Informations supplémentaires :



 


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Infiltration d'entraineurs pédophiles dans le sport amateur


À la suite de la diffusion d'un reportage conjoint de Radio-Canada/CBC, nous avons appris que 340 entraîneurs du sport amateur ont été accusés d'un délit sexuel au cours des vingt dernières années au Canada, lesquelles accusations « vont de l'agression sexuelle à l'exploitation sexuelle en passant par le leurre d'enfants et la fabrication ou la possession de matériel pornographique juvénile ». Selon la société d'État, « 222 de ces accusations ont donné lieu à des condamnations pour des gestes envers 603 victimes mineures ».


Un tableau alarmant qui démontre à quel point l’influence perfide de certains entraineurs agit sur les jeunes athlètes qui se sentent pris dans un engrenage sans fin dans lequel la loi du silence fait office de règle à respecter au prix d’un poste dans l’équipe où les jeunes évoluent. 


Nonobstant le fait que la ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, invite les athlètes ayant « le sentiment que leur sécurité et leur intégrité sont compromises, à en parler, à chercher de l'aide et à dénoncer tout comportement inapproprié », je demeure convaincu que les dirigeants des fédérations de sports amateurs doivent serrer la vis sur les mécanismes de contrôle des entraineurs eu égard à leurs antécédents judiciaires sur le plan de la violence ou du harcèlement sexuel auprès des jeunes.


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Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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