Le député péquiste de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin lance une vaste consultation pour une politique jeunesse qui débouchera sur l'adoption d'un livre blanc, d'ici la fin de l'année, où les jeunes auront été appelés à «définir le Québec de 2030».
Pour sa part, Pauline Marois a fait référence à une future politique qui sera «audacieuse». Pour l'instant, l'exercice ne propose que de débattre de thèmes fort généraux. Ils vont de la citoyenneté et la mondialisation à l'environnement, en passant par les régions, l'éducation, la santé, la culture et l'entrepreneuriat.
La première ministre a affirmé que ce qu'elle initie «ne s'inscrit pas spécifiquement» dans la foulée de sa «gouvernance souverainiste». Elle a cependant laissé entendre «qu'un Québec indépendant pourrait mieux relever tous les défis auxquels nous sommes confrontés», y compris le défi de la démographie. À un journaliste qui lui demandait si le vieillissement de la population constituait un obstacle à la souveraineté du Québec, la politicienne a haussé les épaules en répondant, «Pas plus cela qu'une autre raison.»
La protection de la langue et le dossier des accommodements raisonnables feront aussi partie des thèmes discutés, a assuré la première ministre. «La question des valeurs québécoises sera abordée. [...] Aucun sujet ne sera exclu.»
Aucun sujet?…Vraiment?…Pourtant, je ne vois aucune allusion à la souveraineté du Québec dans la liste des sujets qu’aborderont les jeunes à l’occasion de cette consultation! Est-ce un oubli ou une intention? Dans un cas comme dans l’autre, il semble que le sujet, à savoir l’indépendance du Québec, ne soit pas une priorité pour Pauline Marois!
Par contre, j’espère que les jeunes qui participeront à cet exercice manifesteront leur volonté d’inscrire l’indépendance du Québec à l’ordre du jour des délibérations, à défaut de quoi, ils se contenteront de jouer dans la cour provinciale.
De ce fait, les jeunes répondront à l’objectif des vœux pieux de Pauline Marois, « Demain sera différent de ce que nous avons connu….Nous avons l'intention de nous projeter dans le futur.» Et après, Mme Marois? Quel chemin avez-vous l’intention d’emprunter pour vous « projeter dans le futur »?
Michel Chartrand en acrostiche
Voici une copie intégrale d’un message électronique que j’ai reçu dernièrement :
Monsieur Marineau,
Comme vous avez déjà démontré votre appréciation de la prosodie
classique, je m'empresse de vous envoyer cet acrostiche sur Michel Chartrand, cet être immense pour lequel je nourris une grande admiration. La disparition de M. Chartrand me causa un immense chagrin, et est une perte irréparable pour le Québec. Je souscris encore une fois à vos propos empreints de dignité et de sagesse.
M ichel s’est tu. Fini discours vociférés,
I ncisifs propos et mots voisins du sacré,
C es mots dits émaillant son verbe coloré!
H onoré par ceux dont il défendit la cause,
E ncensé par ses pairs et par Gérald Larose,
L e lutteur épuisé maintenant se repose :
C e chêne qui s’abat après Vadeboncœur,
H omme libre aussi qui sut choisir ses valeurs.
A dieu Michel, maintiens ta liberté ailleurs!
R econnaissons en lui, pourfendeur des cupides,
T ous les dons qu’il faut pour démasquer les Lucides.
R éprimons comme lui leurs sermons insipides.
A ccepte notre hommage et notre grand chagrin :
N ul ne t’oubliera, cher héraut, contemporain
D es Falardeau, Bourgault, Guay, Lazure et Laurin.
Le futur livre blanc du PQ sur la jeunesse
La souveraineté semble exclue des débats
Michel Chartrand en acrostiche
Tribune libre
Henri Marineau2093 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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