L’article du chroniqueur Gilbert Lavoie paru dans Le Soleil du 22 octobre sous le titre « Julie Snyder dans les coulisses du PQ » a eu l’heur de soulever l’ire de l’animatrice et productrice qui réplique dans Le Devoir du 24 octobre dans un billet intitulé « Je ne travaille pas en coulisse pour le PQ »
Le déclencheur :
« L'appui de Mme Snyder au PQ est public depuis qu'elle a donné l'accolade à Pauline Marois au Métropolis à Montréal, le 30 août 2012, à cinq jours des élections. Mais son implication est plus gênante depuis que M. Péladeau a été nommé à la présidence du conseil d'administration de la société Hydro-Québec, et qu'il participe à certaines rencontres ministérielles. »
http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201310/21/01-4702101-julie-snyder-dans-les-coulisses-du-pq.php
La réplique :
« Il [Gilbert Lavoie] affirme que mon implication personnelle est plus « gênante » depuis que mon conjoint de fait a été nommé à la présidence du CA d’Hydro-Québec. J’ai été stupéfiée par le caractère sexiste de cette affirmation. Est-ce à dire que les femmes qui ont un conjoint occupant une fonction publique devraient toutes se taire ? Au nom de quoi ? Cet argument relève d’une époque révolue qualifiée de Grande Noirceur !
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/390749/je-ne-travaille-pas-en-coulisse-pour-le-pq
Mon opinion :
À mon sens, Gilbert Lavoie outrepasse les bornes de la décence journalistique élémentaire en qualifiant l’implication de Julie Snyder dans le débat sur le projet de charte des valeurs québécoises à de la « partisanerie politique », d’autant plus que, comme l’affirme à juste titre dans sa réplique Mme Snyder, ce n’est pas la première fois qu’elle prend publiquement position pour la défense de causes qui lui tiennent à cœur.
Chronique de Gilbert Lavoie, « Julie Snyder dans les coulisses du PQ »
La réplique de Julie Snyder
Tribune libre
Henri Marineau2093 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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5 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
26 octobre 2013Et elle réplique de nouveau: présente à la marche de cet après-midi, elle répond à l'invitation de Djemilla à prendre le micro. Voix éteinte par une dure semaine, elle congratule cette foule qui a complété son trajet mais ne peut se résoudre à se dissoudre. Elle parle d'un temps frigorifique. C'est pourtant des personnages comme elle qui nous tiennent au chaud dans pareils moments. C'est elle qui nous annonce que nous étions 20,000 en rangs serrés et à marche forcée. Chantal Renaud nous a lu un rap de Loco Locas pour la circonstance (laïcité?). Martine Desjardins et Djemilla ont rappelé que leurs mères et grand-mères furent des initiatrices de ce mouvement de libération en leur temps. Ne pas trahir ces oeuvres, pour des individus comme pour le peuple qui avance, qui ne recule pas.
J'aurais voulu dire aux médias pourquoi je marchais: En allusion à la réplique des intégristes qui couvriront aussi par milliers (pas toujours subtilement), dès demain, notre cri de "présents" dans les médias je veux clamer: "Y'a des barbus invités ici qui crachent dans la soupe, et ça ne nous plait pas pantoute!"
Ghislain Girard Répondre
25 octobre 2013Je trouve les commentaire de G. Lavoie tellement bas et facile à dire que je trouve tout simplement qu'il fait preuve d'un manque de jugement remarquable qui n'est pas digne d'un chroniqueur. Ce que je remarque depuis longtemps chez ce type d'individu c'est que tout ce qui est PQ doit s taire mais le contraire doit exister. On n'a qu'a pensé à Mme David qui se dit pour la nation québécoise et qui dans les fait on ne peut pas avoir plus anti Québécois que ça. On n'a qu'a l'entendre sur ce qui se passe présentement avec la Charte
Archives de Vigile Répondre
24 octobre 2013Julie Snyder écrit à la fin de sa réplique:
"Comme l’adresse civique d’organisations partageant un même édifice semble constituer pour M. Lavoie un élément fondamental, sachez que Bell Radio partage également cet édifice. M. Lavoie en déduira peut-être que je suis devenue la maîtresse de George Cope?"
George Cope est le CEO (Chief executive officer) de Bell. Il s'est fait remarquer récemment dans la campagne publicitaire réussie contre Verizon. L'idée que l'animatrice au rire magnifique en crécelle puisse être la maîtresse de quelqu'un nous éloigne de la plate politique pour nous faire rêver. C'est un commentaire audacieux pour neutraliser les associations faciles du journaliste du Soleil, Gilbert Lavoie.
Robert Barberis-Gervais, 24 octobre 2013
p.s. Il faut voir dans Le Devoir la belle photo montrant Pauline Marois et Julie Snyder au moment de la campagne électorale du 4 septembre 2012.
Henri Marineau Répondre
24 octobre 2013La réplique:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/390749/je-ne-travaille-pas-en-coulisse-pour-le-pq
Henri Marineau Répondre
24 octobre 2013Le déclencheur:
http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201310/21/01-4702101-julie-snyder-dans-les-coulisses-du-pq.php