La petite histoire d’Edward Bernays et la fluoration

Comment manipuler l’opinion en démocratie

Tribune libre

Y a-t-il un lien entre la fluoruration de l’eau potable et la propagande ?

Quelqu’un connait Edward Bernays ? Je vous le présente. Il était le neveu de Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse de l’inconscient. Edward Bernays a récupéré cette psychanalyse du subconscient afin de s’en servir dans sa quête de manipulation. Bernays est d’ailleurs considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l’industrie des relations publiques.

Il a très bien su exploiter les avancées apportées par son oncle. Sa discrétion dans notre paysage culturel actuel est inversement proportionnelle à l’ampleur de sa tâche. Même dans les agences de pub ou dans les services de relations publiques, son nom est presque inconnu, et pourtant, il en a fait des ravages.

Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l’opinion publique. Le titre de son livre le plus célèbre ? « Propaganda, comment manipuler l’opinion en démocratie ». Bernays procède par biais, il utilise des figures d’autorité et, à travers elles, rend le produit intéressant voir incontournable.

Comme pour le tabac, où il utilise des figures de médecins pour promouvoir la cigarette. Il a utilisé ses méthodes pour des firmes comme Lucky Strike, une cigarettière très connue dans les années 20.

Bernays a fait de la cigarette un « symbole de l’Amérique fraternelle et virile ». Presque tout le monde a déjà vu cette vieille image du médecin avec une cigarette à la bouche et qui dit « Trust use, we’re experts » Quoi de mieux qu’un médecin pour vous dire que la cigarette est bonne pour vous. Avoué que c’est très vendeur.

J’arrive à la fluoration

Dans les années 40, Bernays travaille pour Général Motors. Le problème de GM : ils ne peuvent pas vendre plus de camions. Ils ont saturé le marché. Bernays réalise que la concurrence ne vient pas des autres fabricants, mais bien du chemin de fer. Pour ceux qui ne connaisse pas la suite : Barneys parvient à imposer à son client une idée totalement folle, s’attaquer aux trains en faisant une promotion rageuse de l’autoroute. De là, la disparition des trains de ville au profit des automobiles.

Voilà, j’y suis

Dans les années 50, des compagnies au prise avec des tonnes de déchets industriels, l’acide fluorosilicique, à l’époque produit par, entre autres, la Aluminium Compagnie of America, aujourd’hui appelé ALCOA, rejettent leurs déchets directement dans l’environnement. L’agriculture, les animaux de ferme et la flore tombent malades. L’ALCOA se ramasse avec des milliers de poursuites.

Devinez qui les sort du pétrin. La Mellon Institute of Industrial Research (fondé par l’actionnaire majoritaire de l’ALCOA, Andrew Mellon) et notre même personnage machiavélique, Edward Bernays. L’institut, débordant de scientifiques qui démontrent la science du fluor et Barneys pour en faire la promotion. Ils forment des comités bidon avec des médecins bidon qui écrivent de vrais articles qui paraissent un peu partout.

Une autre méthode du perfide Bernays : se servir des émotions pour faire passer son message et qui persiste encore aujourd’hui : le fluorure ajouté dans l’eau potable pour la santé dentaire chez les enfants les plus démunis et la bonne société qui se préoccupe de ses enfants démunis. L’adage d’Edward pour cette propagande : « Healthier Children through fluoridation ».

J’imagine que nous allons nous souvenir de son nom maintenant.


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2016

    Merci Christian Bernier, j'avais oublié d'indiquer la source de ces révélations qui est, comme vous le dites, Christopher Bryson: "The Fluoride Deception". Le journaliste d'enquête Bryson est un récipiendaire du prix Pulitzer, c'est lui qui a mis ensemble les pièces du casse-tête sur les liens entre le projet Manhattan (bombe A) et la fluoration. Je conseille vivement de vous procurer son livre. Il est trouvable sur internet en téléchargement: http://www.aryanalibris.com/index.php?post/2012/07/27/Bryson-Christopher-The-Fluoride-Deception

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2016

    Tout ce que vous relatez est aussi décrit dans le livre du journaliste d’enquête Christopher Bryson The Fluoride Deception. On peut écouter le résumé de son livre dans son entrevue sur le site [->https://www.youtube.com/watch?v=Ly_QP4rGczo]

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2016

    Pour aller plus loin: le problème du fluor et de la fluoration va bien plus loin que la seule propagande au service de la collusion avec l'industrie. Le problème nous conduit jusqu'au plus haut niveau du secret défense américain, en lien avec la création de la bombe atomique, dans le cadre du projet Manhattan. Le projet Manhattan regroupait d'importants scientifiques et des personnalités politiques juives et/ou communistes (Oppenheimer), sionistes (Baruch), mondialistes, des espions internationaux, des grandes industries (telles que Du Pont, qui fut racheté par Bronfman en 1960), des centres de recherche militaire protégés par le "secret d'État", etc.
    En examinant les origines de la fluoration, on découvre un lien entre la création de la bombe A (Projet Manhattan) et les premières recherches sur les soi-disant bienfaits de la fluoration. Le "scoop" est le suivant: c'est le même centre de recherche militaire de la bombe A (qui avait besoin de fluorure d'uranium) qui a aussi produit les premières études "démontrant" les supposés bienfaits de la fluoration! (C'est un putain de gros conflit d'intérêt!) Mais en plus des recherches secrètes ont été menées sur des cobayes humains non-informés, qui ont résulté en la mort de deux-ci. On leur avait injecté du fluorure d'uranium pour observer ses effets sur la santé. On voulait observer de près comment le fluorure détruisait la santé, car c'est ce qui se produisait dans l'environnement, la faune et la population avoisinant les installations qui déversaient dans la nature des déchets de fluorure d'uranium, nécessaire pour la création de la bombe. Des poursuites judiciaires majeures devaient être bloquées, c'est ainsi que les autorités en vinrent à la conclusion qu'il fallait légaliser la pollution au fluorure en créant un programme de fluoration de l'eau. C'étaient les efforts de guerre (vaincre Hitler et les vilains nazis) qui rendaient cela "nécessaire" et urgent, question de sécurité nationale, hautement prioritaire.
    Tout indique que le secret ultime derrière la fluoration est du niveau de la "sécurité nationale"! C'est pour ça qu'ils veulent tellement pas qu'on remette en question la "science" qui supporte cette pratique! Les recherches qui ont été faites dans le cadre du projet Manhattan (par le même centre de recherche) qui devaient évaluer les effets du fluor sur le cerveau, ce sont des documents "classés secret défense"! Les services secrets (CIA) cachent ça selon Pierre-Jean Morin, et c'est pourquoi je pense sérieusement qu'ils sont impliqués encore de nos jours dans cette dissimulation!
    Tout est très bien expliqué ici, sur le site fluoraction.com:
    La bombe, le fluor et les dents
    (...) Depuis la Seconde Guerre mondiale, alors que cette nation vainquit grâce à la première bombe atomique, les directeurs de la Santé publique des États-Unis ont toujours soutenu que de faibles doses de fluorure sont sécuritaires pour tous et bonnes pour les dents des enfants.
    À la lumière des centaines de documents autrefois classés secret de la Seconde Guerre mondiale et qui ont été obtenus par Griffiths et Bryson, ce verdict sur la sécurité doit maintenant être réexaminé --incluant les dossiers déclassifiés du Projet Manhattan, le groupe militaire états-unien qui a construit la bombe atomique.
    Selon ces documents, le fluorure était l'élément chimique clé indispensable à la production de la bombe. Durant la guerre froide, des quantités énormes de fluorure --des millions de tonnes-- étaient essentielles à la fabrication de l'uranium et du plutonium de qualité militaire, qualité requise à la fabrication des armes nucléaires. Les documents révèlent aussi que le fluorure, l'un des produit chimiques les plus toxiques connus, a rapidement été identifié comme le principal danger pour la santé du programme atomique américain--pour les travailleurs comme pour les communautés avoisinantes.
    Parmi ces révélations:
    * À l'origine, une grande partie de la preuve sur la sécurité des petites doses de fluorure chez les êtres humains a été produite par les scientifiques de la bombe A qui, en secret, avaient reçu l'ordre de fournir des "preuves utiles lors des poursuites légales" contre les contracteurs de la défense, en cas de dommages causés par le fluorure chez les citoyens. Les documents révèlent que les premières poursuites contre le programme atomique ne concernaient pas la radiation, mais plutôt les dommages causés par le fluorure.
    * Des études humaines étaient requises. Les chercheurs de la bombe ont joué un rôle de premier plan dans la conception et la mise en oeuvre de l'étude américaine la plus complète sur les effets de la fluoration de l'eau sur la santé --menée à Newburgh, New York de 1945 à 1956. C'est à cette époque que, lors d'une opération secrète ayant pour code "Programme F," on avait rassemblé et analysé des échantillons de sang et de tissus prélevés chez les citoyens de Newburgh, avec la coopération du personnel du ministère de la santé.
    * La version originelle secrète --obtenue par ces journalistes-- d'une étude de 1948 publiée par les scientifiques du Programme F dans le périodique de l'Association dentaire américaine (Journal of the American Dental Association) montre que les données probantes des effets nocifs du fluorure sur la santé ont été censurées par la Commission atomique des États-Unis (AEC) --considérée comme la plus puissante des agences durant la guerre froide-- pour des raisons de sécurité nationale.
    * Dans le cadre du programme de la bombe et de la guerre froide, les études sur la sécurité du fluorure furent menées à l'Université de Rochester, où l'on mena l'une des expériences les plus notoires sur l'irradiation des êtres humains, dans laquelle on injecta à des patients hospitalisés des doses toxiques de plutonium radioactif. Les études sur le fluorure furent menées avec le même souci étique, où la sécurité nationale était le critère suprême.
    * En raison du débat sur la fluoration qui fait rage depuis les années 1950, le conflit d'intérêt du gouvernement des États-Unis --et son désir de prouver que le fluorure est "sécuritaire"-- n'a pas été clairement révélé au public, ni aux chercheurs civils, professionnels de la santé et journalistes.
    Les documents déclassifiés concordent avec un nombre grandissant de données scientifiques (et des questions non répondues) relatifs aux effets du fluorure sur la santé et l'environnement.
    Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'exposition au fluorure a explosé, non seulement à cause des dentifrices et de l'eau fluorée, mais aussi en raison de la pollution générée par diverses industries importantes, de l'aluminium jusqu'aux pesticides. Bref, le fluorure est devenu un produit chimique prédominant.(...) Un mémo du Projet Manhattan daté du 29 avril 1944 rapporte que: "Des données probantes cliniques suggèrent que l'hexafluorure d'uranium pourrait avoir un effet marqué sur le système nerveux central.... Il est très probable que le facteur causal soit le composé F [code pour fluorure] plutôt que le composé T [code pour uranium]."
    Le mémo --étampé "secret"-- était destiné au directeur du département médical du Projet Manhattan, le Colonel Stafford Warren. (...)
    Ce même jour, le Colonel Warren approuve le programme de recherche sur le SNC. C'était en 1944, en plein milieu de la deuxième Guerre Mondiale et de la course aux armements pour construire la première bombe atomique. Pour que la recherche sur les effets du fluorure sur le SNC soit approuvée à un moment si capital, il a fallu que les données accompagnant la demande de recherche soient très convaincantes.
    (...) aucun document du Projet Manhattan portant sur les résultats des effets du fluorure sur le système nerveux central n'a pu être trouvé dans les archives.

    http://www.qve.qc.ca/afq/Articles/fluor-bombe-a.htm
    Le site www.qve.qc.ca, alias www.fluoraction.com, est rempli d'informations qui brossent un portrait complet du problème.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2016

    La publicité sur le fluoration de l'eau potable du MSSS et de ses DSP acolytes s'apparente bien avec la publicité sur la cigarette. Celle-ci est très bien illustrée dans le montage : "Fumer! C'est bon pour votre santé selon la pub" relayer sur le site de la CTETS ( www.ctets.org)
    Ce montage ( http://www.vivelapub.fr/fumez-cest-bon-pour-votre-sante-selon-la-pub/ ) pourrait inspirer les quelques fonctionnaires du MSSS qui prône la fluoration de l'eau potable pour tous...
    Que ne feraient-ils pas pour tenter d'obtenir l'acceptation sociale de cette mesure dépassée qui reste encore ancrée dans la dernière édition du programme national de santé publique - 2015-2025. que l'on retrouve sur le site du MSSS

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2016

    Je vous remercie d’avoir porté à mon attention mes fautes. Je prends acte de vos commentaires positifs et négatifs. De ce fait, j’ai retourné un texte corrigé à Vigil-québec, espérant que les administrateurs du site aient le temps de le changer.
    Christiane Bernier

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2016

    Pour continuer dans la même veine , je vous invite à prendre connaissance de sa vie et de la comission Creel , lors de la 1ière guerre mondiale , je vous met 2 liens
    https://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2012/11/07/la-commission-creel-et-le-viol-des-foules/
    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/edward-bernays-la-fabrique-du-33487

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2016

    @ Simon Bergeron
    Quelle efficace façon de noyer le poisson et de brûler un document au contenu par ailleurs si fort et si pertinent.
    Oui, d'entrée de jeux et dès la deuxième phrase je me suis senti carrémernt paralysé par un "Edward Bernays à récupérer cette psychanalyse du subconscient" qui ne pouvait avoir de signification que si on lisait : "Edward Bernays a récupéré cette psychanalyse du subconscient". J'ai alors évidemment été très tenté de ne pas lire la suite.
    Oui le reste du texte est parsemé d'autres fautes qui semblent en généal manifester une certaine pauvreté de structure litéraire plutôt que des fautes d'inattention comme celle-là si frustrante soulevée ci-dessus et que l'on trouve malheureusement beaucoup trop souvent sur le site!
    Non, il ne fallait pas m'arrêter à la deuxième phrase car ce texte constitue un pensum judicieux et sage qui mérite d'être médité.
    @ Christiane Bernier
    Je ne peux que souhaiter que vous nous reveniez souvent avec d'autres textes aussi instructifs sans manquer, évidemment, de bien prendre acte du commentaire précédent.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2016

    De grâce, relisez-vous avant de publier. Votre texte est bourré de fautes.