Bloc-notes N°49

La dégringolade

États américains - impasse budgétaire



En cette période d’accélération de l’Histoire, sous la double influence délétère du libéralisme anglo-saxon et du communautarisme sioniste, tout se dégrade à une vitesse vertigineuse : crise économique, scandales financiers, délinquance, tensions ethniques, délitement des institutions et surtout, le plus choquant pour l’esprit : vulgarité du pouvoir et grossièreté de la propagande médiatique…
La multiplication des montages pour cacher les affaires
En effet, que ce soit le montage de l’affaire Sakineh (Voir Flash n°48) par le milliardaire et agent sioniste multirécidiviste BHL ; affaire grotesque relayée jusqu’au sommet de l’État par Bernard Kouchner, notre ministre des Affaires étrangères pour le plus grand déshonneur du Quai d’Orsay, et le président Sarkozy pour notre ridicule planétaire. Que ce soit Al Quaïda Maghreb incorporeted, sorte de SMERSH islamiste, d’un niveau de sérieux digne de James Bond contre docteur No, menaçant à nouveau le Monde libre et la France le jour anniversaire des attentats du 11 septembre pour cacher aux masses abruties ses véritables commanditaires, à chercher probablement du côté de ses bénéficiaires… Que ce soit la régression sociale représentée par la réforme des retraites cachant, avec la complicité de toutes les forces de gauche, excepté Mélenchon, la responsabilité de la loi du 3 janvier 1973 – dite aussi loi Rothschild – dans ce déséquilibre comptable programmé sonnant le glas de nos politiques sociales… Que se soit la mascarade du pseudo-racisme anti-Roms et ses fausses reconduites à la frontières, en vérité voyages aller-retour organisés par l’État, mais payés par les contribuable ; mais encore le socialiste Rocard, payé lui par le Medef pour souhaiter la dictature mondiale des multinationales au-dessus des États qualifiés de “nuisibles” ; ou enfin l’addiction à la cocaïne du père la morale Delarue, ex-gendre idéal du service public… L’Occident atteint un tel niveau de déliquescence, de mensonge, de bêtise et de laideur qu’on en vient à considérer les années 60, celles du gaullo-communisme pourtant traversées des violents soubresauts de la décolonisation et de la Guerre froide, comme un âge d’or.
Du consensus gaulo-communiste à la loi Rothschild
Une période de prospérité et de consensus social – appelée d’ailleurs “Trente glorieuses” par ceux qui l’ont liquidée – inspirées sans doute aux acteurs de l’époque par les souvenirs de la Seconde guerre mondiale. Souvenirs de ses violences inouïes, mais aussi de ses causes toujours cachées aux peuples mais connues des élites, momentanément calmées dans leurs ardeurs par le prix du sang. Et la question qui vient immédiatement à l’esprit, lorsqu’on songe à l’abîme qui sépare désormais la présidence d’un de Gaulle, patriote cultivé s’efforçant d’incarner l’Histoire, et celle d’un Sarkozy, margoulin à l’ascendance incertaine collé à une demi-mondaine, c’est : que s’est-il passé ? Que s’est-il passé dans un pays de 1 500 d’histoire qui n’a pourtant connu, durant cette séquence d’un demi-siècle à peine, ni catastrophe naturelle, ni révolution, ni guerre ? Pour comprendre cette destruction en douce de tout ce qui faisait la grandeur de la France : peuple éduqué et patriote administré par des élites d’un niveau culturel et technique sans équivalent, nous devons nous pencher sur la destruction des piliers, des verrous qui, en détruisant un consensus politique, économique et social, a permis le retour de forces occultes qui manipulèrent, jusqu’à les faire crever, les classes populaires dans les années 30.
Mai 68 et janvier 73
Tout commence par l’éviction de de Gaulle pour son insoumission à l’Oligarchie ; insoumission clairement exprimée par son discours du 4 février 1965 sur sa volonté de retour à l’étalon or, et sa conférence de presse de novembre 67 pointant clairement du doigt un certain “peuple d’élite, sur de lui-même et dominateur”. Une éviction de de Gaulle pour son insoumission au dollar et à l’État d’Israël dans laquelle Daniel Cohn-Bendit joua un rôle moteur ; raison pour laquelle il est toujours en piste aujourd’hui. Mai 68 sans lequel il n’y aurait pas pu avoir janvier 73 ; soit, une fois de Gaulle chassé du pouvoir, la trahison de la Nation par la droite d’affaires incarnée par Georges Pompidou. Georges Pompidou, ex-directeur général de la banque Rothschild, qui fit passer en douce la réforme de la Banque de France interdisant désormais à l’État d’être maître de sa monnaie ; un article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier de la même année signifiant notre entrée dans la logique structurale de la dette, ainsi que la fin programmée de nos politiques sociales. Une liquidation du consensus Capital/Travail issu du CNR qui, la colère sociale aidant, entrainera, après la transition de l’inexistant Giscard, l’arrivée de la gauche au pouvoir…
10 mai 1981 : Mitterrand ou l’avènement de la gauche culturelle
Mais pas n’importe quelle gauche, la gauche sociétale du PS signifiant à partir du gouvernement Fabius que, désormais, la gauche incarnée par Jack Lang, la culture de masse et les gays, ne toucherait plus à l’économie. Mitterrand, soit ce faux homme de gauche au passé vichyssois caché, président otage de toute une clique communautaire à l’opposé des hommes de la Résistance qu’avait su fédérer de Gaulle, afin de maintenir la France unie malgré ses déchirements. Une clique communautaire issue de nos ex-colonies du Maghreb et de l’Est humilié par la Collaboration qui, après la destruction du consensus économique et social du CNR, travaillera à la destruction de son consensus moral ; au remplacement dans l’esprit des Français de la France combattante de Jean Moulin par celle des Papon, Touvier et autres Bousquet ; soit, quarante ans après, la reprise de l’Épuration inaugurée par le procès Barbie.
Le PCF remplacé par l’antiracisme
Une liquidation économique et morale du CNR qui s’achèvera logiquement par la liquidation de son partenaire historique : ce PCF de Georges Marchais et sa logique de classe, liquidés eux aussi par la gauche après le discours de Montigny-les-Cormeilles, au profit de l’antiracisme… Un antiracisme désormais seul combat du PS en cette période de liquidation de l’industrie et de chômage de masse ; soit l’interdiction faite au peuple ouvrier de contester l’invasion du pays par un Tiers-monde hostile ; immigrés désormais sans travail mais élevés dans la haine de la France par la mythologie anticoloniale, avec cette fois à la manœuvre succédant à Cohn-Bendit, le trotskiste Julien Dray.
20 septembre 1992 : la fin de la France acceptée par son peuple à Maastricht
Une destruction méthodique des piliers qui faisaient la France économique, morale et sociale d’après-guerre qui s’achèvera par le référendum de Maastricht et la victoire du “Oui”, le renoncement à la France par son peuple travaillé au corps depuis vingt ans par le jeunisme, le féminisme, la “rigueur économique”, le métissage et l’antiracisme ; l’argent roi se jouant des minorités sexuelles et ethniques au-dessus des nations, afin que plus aucune force, venue de la droite morale ou de la gauche sociale, ne vienne désormais s’opposer au rouleau compresseur mondialiste.
15 mars 2004 : de l’antiracisme à l’anti-islamisme ou le retournement
Le dernier apport à ce travail de destruction sera la loi anti-foulard – aggravée récemment en loi anti-burqa ; soit ces mêmes immigrés, devenus entre temps “islamistes”, désignés au peuple de souche comme bouc émissaire par ceux là même qui les ont fait venir et poussés à la radicalisation antifrançaise, afin que les luttes sociales légitimes se transforment en guerre civile interethnique. Un changement de cap qui se traduira, sur le plan politico-médiatique, par l’éviction d’un Julien Dray rattrapé par les affaires, au profit d’Alain Finkielkraut pour le discours d’élite, puis d’Éric Zemmour dans sa version grand public.
Échéance 2012
Ainsi, de l’affaire Sakineh à l’addiction d’un Delarue, en passant par le 11 septembre, les Roms et les retraites, nous vivons aujourd’hui l’acmé d’un processus de destruction commencé dès 1969. La question restant de savoir si 2012 sera la ratification finale de cet abandon ou le premier acte de la révolte. Quant à savoir quels candidats incarneront le mieux la schlague ou le refus, nous avons encore plus d’une année pour y réfléchir...
Alain Soral


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