Le 6 juillet 2013, 47 personnes ont perdu la vie à Lac-Mégantic lors du déraillement d’un train qui transportait des produits dangereux. Quatre ans plus tard, les convois continuent à circuler librement sur la voie ferrée en empruntant la « courbe de la mort », une situation scandaleuse qui maintient les Méganticois sur un qui-vive perpétuel.
« Après le drame, on nous a promis une sécurité ferroviaire. Le ministre des Transports du Canada, Marc Garneau, nous a dit qu’il en faisait sa priorité lorsqu’il a été élu en 2015. Malheureusement, je n’ai pas le sentiment d’être en sécurité, au contraire, je crois qu’on vit encore à côté de la courbe de la mort », confie Robert Bellefleur, un résident de Lac-Mégantic.
Il y a quelque chose de méprisable dans l’attitude laxiste du gouvernement fédéral à l’endroit des payeurs de taxes de Lac-Mégantic pris en otages par une bureaucratie éhontée qui tergiverse encore, quatre ans plus tard, sur la faisabilité d’une voie de contournement.
Et, pendant ce temps, au cabinet du ministre Garneau, on assure être « fermement engagé à améliorer la sécurité ferroviaire », mais on répète qu’au sujet de la voie de contournement, « l’étude de faisabilité suit son cours », une réponse laconique qui respire à plein nez une attitude désinvolte et méprisante. Pour la mauvaise gestion de ce dossier prioritaire, je vous accorde la note zéro, M. Garneau !
Henri Marineau
Québec
Tragédie de Lac Mégantic...quatre ans plus tard!
La courbe de la mort
Pour la mauvaise gestion de ce dossier prioritaire, je vous accorde la note zéro, M. Garneau!
Tribune libre
Henri Marineau2093 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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