La Colombie-Britannique, le Canada cuisent aux radiations de Fukushima.

Tribune libre

Le 22 octobre, l’Activist Post publiait un article et une carte produite par le Nuclear Emergency Tracking Center (voir note1). Elle montre que les niveaux de radiation dans les stations de surveillance du rayonnement sur la côte ouest des États-Unis & du Canada sont élevés suite à l’accident nucléaire de Fukushima en 2011. Chaque jour, 300 tonnes d'eau radioactive de Fukushima se jettent dans l'océan Pacifique. Conséquemment la quantité totale de matières radioactives rejetées à partir de Fukushima est en constante augmentation, et elles ne cessent de s'accumuler dans la chaîne alimentaire.
On estime à 40 ans le nettoyage de la catastrophe de Fukushima. D’innombrables innocentes personnes développeront un cancer et d'autres problèmes de santé. Il s’agit d'une catastrophe nucléaire sans précédent, et elle continue s'aggraver.
En novembre 2012, suite à l’explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon de BP en avril 2010, considéré comme la plus grande marée noire dans l'histoire de l'industrie pétrolière, BP et le ministère de la Justice des États-Unis ont convenu d'un accord sans précédent de 4,525 milliards de dollars en amendes et autres paiements. D’autres procédures juridiques sont en cours et l' évaluation des dommages aux ressources naturelles . En février 2013, en prévision des dommages aux ressources naturelles (Clean Water Act) le fonds en fiducie pénale et civile a obligé BP à verser 42,2 milliards de dollars.
La question :
Le coût humain, environnemental, économique, social, politique de l’accident Fukushima s sont de loin supérieurs & plus difficiles à quantifier que l’explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon de BP.
Que fait ou doit la Colombie-Britannique, le Canada? Qui va payer ? Quelles leçons tirées de ce désastre? Quels seront les conséquences pour les autres provinces, le Québec.
(1) http://www.activistpost.com/2013/10/28-signs-that-west-coast-is-being.html
Michel Aubin
Cultivateur
Twitter: pVU maubin1
Facebook: http://www.facebook.com/michel.aubin.90


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • François A. Lachapelle Répondre

    27 octobre 2013

    Quelle doit être pour le Québec l'enseignement de la catastrophe nucléaire de la centrale japonaise de Fukushima-Dai-ichi intervenue le 11 mars 2011 en plein milieu de l’après-midi d’un vendredi ?
    L’auteur Michel Aubin nous avertit des impacts de cette catastrophe en ses mots, je cite: « On estime à 40 ans le nettoyage de la catastrophe de Fukushima. D’innombrables innocentes personnes développeront un cancer et d’autres problèmes de santé. Il s’agit d’une catastrophe nucléaire sans précédent, et elle continue de s’aggraver. »
    Qui paiera pour les dommages mondiaux de cette catastrophe ?
    Il faut nous rappeler que selon une information émanant d’Hydro-Québec, qui malheureusement ne nous a pas habitué à la vérité, l’unique centrale nucléaire en opération au Québec contenant un seul réacteur CANDU6, la centrale Gentilly-2 située à Bécancour sur le bord du fleuve Saint-Laurent a cessé ses opérations le 28 décembre 2012.
    Cette date est-elle corroborée par un informateur externe impartial et crédible ? À ma connaissance, la réponse est NON. Je crois que les Québécois devraient exiger cette vérification style «audit» professionnel.
    La saga de la fermeture de Gentilly-2 au Québec a été l’occasion de dérapages des pro-nucléaires qui se sont comportés en voyous irresponsables, la tête rivée sur l’opportunisme électorale.
    Quand on refait les calculs de rentabilité de l’exploitation de Gentilly-2 depuis son ouverture jusqu’à sa fermeture, du 1er octobre 1983 jusqu’au 28 décembre 2012, en excluant tous les coûts de monitoring annuel et constant du fabricant, de la gestion des déchets nucléaires hautement radioactifs durant des siècles et des coûts de déclassement-démantèlement, l’exploitation de Gentilly-2 se solde par une opération de rentabilité à ZÉRO.
    Donc, l’aventure nucléaire au Québec, comme celle de Fukushima-Das-ichi au Japon en 2011, comme Tchernobyl en Ukraine en 1986 et comme toutes les catastrophes passées et futures cachées (la République de Russie jettent depuis longtemps des milliers de tonnes de déchets nucléaires dans le fond des océans avec des milliers de sous-marins nuclaires abandonnés qui rouillent en rade, etc), donc l’aventure nucléaire est une folie de l’humain.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2013

    "Quelles leçons tirées de ce désastre ? "
    D'abord, évitons de consommer le poisson du Pacifique Nord, notamment le saumon Sockeye.
    Ensuite, s'interroger sur les cerises de Washington ou le mûres de Colombie-Britannique, voire les fraises de Californie.