Voilà belle lurette que nous n’avons pas eu, à la fois à Québec et à Ottawa, deux partis souverainistes pour nous représenter adéquatement ; je parle ici de deux entités politiques résolument indépendantistes, soit qui parlent d’indépendance, qui travaillent pour celle-ci et qui se clament comme tel jour après jour avec fierté. Mes ami(e)s, ça fait longtemps, trop longtemps! Toute cette attente tire cependant à sa fin, car l’espoir d’un Québec meilleur, plus fier et plus indépendantiste que jamais se pointe le nez à l’horizon.
Comme vous le savez, 2015 sera une année d’élections fédérales et, par la bande, une année décisive pour le Bloc québécois. Alors que plusieurs voyaient l’ancien parti fondé par Lucien Bouchard à la dérive depuis les départs successifs de Gilles Duceppe et Daniel Paillé, voilà que les fuites sont sur le point d’être colmatées avec l’arrivée de forces fraîches. En effet, avec un capitaine en plein contrôle du navire, ainsi qu’avec une direction claire, les rats se sont bel et bien sauvés, mais les aventureux et les convaincus de la nécessité d’arriver à bon port ont repris le contrôle du bateau avec l’aide de la jeunesse. Ahh, de l’air frais, finalement! Ainsi, ceux qui, tout récemment, leur prédisaient une cuisante défaite en 2015 devront se raviser rapidement. Les dernières investitures du parti prouvent hors de tout doute que le parti est plus fort que jamais sous la gouverne de Mario Beaulieu. N’est-ce pas une nouvelle encourageante pour les Québécoises et les Québécois de toutes origines ?
Sur la scène provinciale, le Parti québécois est également en pleine ébullition avec sa course à la chefferie. Plusieurs candidats sont convaincus de la nécessité de l’indépendance et s’affichent comme tels ; je pense notamment à Alexandre Cloutier, Martine Ouellet et Pierre Karl Péladeau. En prenant pour acquis l’exactitude des récents sondages et que, conséquemment, PKP soit déclaré le prochain chef du PQ, je vois aisément pourquoi les fédéralistes sont sur le qui-vive. Pendant que Beaulieu et Péladeau martèlent sans honte leur amour indéfectible pour le Québec, ainsi que l’importance d’en faire un pays le plus rapidement possible, les adversaires à l’indépendance sont en train de pogner la chienne! C’est normal, car la tyrannie de ce pays qui n’est pas le nôtre achève enfin… C’est la lumière au bout du tunnel que l’on voit collectivement.
Toutefois, l’oppresseur ne se laissera pas faire ; il se battra jusqu’à la fin. Un regard sur l’actualité montre, à ce sujet, que la campagne de peur est d’ores et déjà entamée de chaque côté de la frontière. Au Québec, l’austère gouvernement de Philippe Couillard, malgré une majorité politique jusqu’en 2018, agite à tout rompre l’épouvantail du référendum… Monsieur Couillard, prévoyez-vous un printemps chaud au Québec ? Réponse : Référendum! Monsieur Couillard, que se passe-t-il avec TransCanada et son horrible projet de pipeline ? Réponse : Référendum… Ouf, comment un parti avec un pouvoir politique quasi absolu à l’Assemblée nationale peut-il être à se point sur la défensive ? À titre comparatif, on dirait clairement les Leafs de Toronto adoptés un style proposant un double désavantage numérique, alors qu’ils sont en powerplay pis, en plus, l’autre équipe a enlevé son gardien de but! Kessé ça? La chienne!
Même son de cloche du côté de Gesca et de ses journaux. Les éditorialistes du groupe de presse frappent à grand coup de marteau sur PKP. Au-delà de la concurrence médiatique entre les deux empires, il va sans dire que l’arrivée d’un puissant propriétaire d’entreprise et créateur d’emplois, s’affichant comme résolument indépendantiste, doit certainement donner une petite frousse à mononc Desmarais. Encore ce weekend, l’un des chiens de garde à La Presse, Denis Lessard, a frappé sur le clou PKP. PKP par ci, PKP par là… BANG BANG BANG! Oui, oui, la chienne est pognée, je vous dis! Or, dans toute cette histoire, le plus intéressant fut sans contredit la réplique cinglante de Jean-Marc Léger qui, sur Twitter, a écrit : « Petite question à Denis Lessard de l’Empire Desmarais : Pourquoi La Presse ne publie plus de sondage politique depuis plusieurs mois ? ». C’est ce que j’appelle la question qui tue ou l’art de frapper du marteau, mais de manière juste et précise.
Après des années à broyer du noir et à manger notre pain sec, les choses sont sur le point de changer. Peu importe qui sera élu le prochain chef du PQ, le duo qu’il ou elle formera avec Mario Beaulieu ébranlera les colonnes du temple Canadian, parce que ces deux personnalités n’auront pas la langue de bois et sont prêtes à tout pour finalement faire du Québec un pays. Vous pensez que la chienne est pognée en ce moment? Ami(e)s fédéralistes, attachez votre tuque avec de la broche, parce que ce n’est que le début… Vive le Québec libre!
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