La bôme est un élément essentiel dans le gréement d’un voilier pour le propulser à la voile. Il est tout de même rigolo que dans le sigle de la ville de Québec on nous montre justement un voilier. Le maire Labeaume se veut sans doute un élément essentiel dans le gréement de sa ville pour le propulser sans voiles cette fois.
Avant d’écrire ce petit texte, je suis allé jeté un coup d’œil sur internet et j’ai cherché les FAITS et gestes d’un personnage très médiatisé ces temps-ci, Clotaire Rapaille. J’invite mes lecteurs à aller jeter un coup d’œil, surtout si vous êtes déprimés et avez envie de rigoler un peu. Ça vaut le détour.
La question à 492,846,8779$: comment une personne qui se dit sérieuse comme le maire Labeaume peut-elle se faire arnaquer de la sorte par un tel hurluberlu ? Comment un tel maire peut-il dilapider des argents publics de la sorte sans prendre les précautions minimales de vérifications du CV d’un « employé » si exceptionnel ?
Le gouvernement Charest nous vole d’une manière la plus indécente qui soit. Il égorge la population pour payer les frasques de ses incapables ministres et haut fonctionnaires. Dans d’autres pays, il recevrait une…....balle perdue dans ce trou béant qu’il a à la place du cœur. Ce n’est pas ridicule, c’est dramatique. Est-ce pour faire diversion que la maire de Québec a engagé un clown à grand frais ? Cette fois-ci le ridicule dépasse les frontières.
Autant Montréal multiplie les mesures pour en éloigner ses citoyens et pour faire fuir autant que possible les banlieusards, autant la ville de Québec est accueillante et colorée. Je lisais récemment dans Le Devoir, section des restaurants, une critique très positive d’un de ces établissements sur la rue St-Denis à Montréal. À la fin de l’article nous voyons toujours les PLUS et les MOINS pour noter les commentaires positifs et négatifs. Pour cet établissement il n’y avait que de bonnes choses mais la seule mention dans les MOINS était la prix exorbitant des voleurs de rue (les nouveaux parcomètres) et la nécessité de retourner toujours mettre des pièces, surtout que ces parcomètres servent principalement à enrichir l’entreprise privée. Le problème est que les commerçants en souffrent. Personnellement quand je vais à Montréal, (le moins possible) je choisis les commerces qui ont un stationnement pour leur clientèle.
Quand j’entre dans la « vieille capitale » terme honni par les Labeaume de ce monde, je me sens réjoui et j’ai plaisir à circuler dans ses rues et à rencontrer ses citoyens, aimables et courtois. Pourquoi alors le maire Labeaume après avoir vendu sa capitale au fédéral pour le 400ième s’est-il senti le besoin de ridiculiser sa ville ? Cela fait-il partie du plan à Charest pour mettre le Québec à genoux ? Est-il de mèche avec lui ou est-ce une malheureuse initiative personnelle ?
En cette période trouble que nous vivons, quand on voit un religieux catholique on pense immédiatement pédophile. Bien sûr, ils ne le sont pas tous, loin de là, mais cela a fait tache d’huile et a rejailli sur toute la communauté. Toute cette grotesque affaire de Rapaille, bien que beaucoup moins grave que la pédophilie, cette affaire dis-je, rejaillit aussi sur tous les habitants de cette belle ville de Québec. Dans la rue, actuellement, quand on dit le mot Québec, quelle est la première image ou le premier mot qui vient à l’esprit des gens? Je vous le donne en mille: Rapaille.
Je rêve du jour où je pourrai dire que Québec est ma capitale vraiment nationale, cependant, selon toute apparence, sa population elle, préfère être la population d’une petite ville de province. Les votations aux élections, le démontrent aidés en cela par la propagande fédérale éhontée des radios poubelles fortement écoutées. Dommage !
Hissez les voiles du voilier de votre sigle et devenez le vaisseau amiral d’un Québec libre et prospère. Comme vous voyez, le rêve ne coûte rien.
Ivan Parent