Le 29 Mai 2005, 54,68 % de Français – (suffrages exprimés) – toutes catégories sociales confondues, ont répondu NON ! lors du Référendum sur la Constitution Européenne.
Malgré toute l'insistance dont les Français ont usé pour faire savoir au Gouvernement Sarkozy, que Non c'est Non ! Que de l'UE, une majorité de Français n'en voulait pas, et n'en voudrait jamais, Sarkozy et son équipe, appuyés des socialistes, ont cyniquement posé leur fondement sur le résultat pourtant bien explicite de la part des Français.
NON ! NEIN ! NO ! NADA !
Mais dans quelle langue fallait-il le leur dire pour nous faire comprendre ?
Alors, me rétorquerez-vous, 45 % d'électeurs ont voté OUI, leurs voix ne comptaient-elles pas pour autant ?
C'est tout simplement que ces voix se perdirent dans le brouillage d'ondes partisan des partis politiques européistes, du forcing des technocrates bruxellois, des médias, des think tank, ces émetteurs de consignes de vote à toutes celles et ceux qui croyaient ferme aux messages du genre :
L'Europe ? Mais c'est la Paix !
L'Europe ? Mais c'est la Concorde !
L'Europe ? Mais c'est l'Avenir !
Bip ! Bip ! Bien reçu !
Ça, c'était en 2005.
Mais, faisons un petit retour en arrière de 17 ans, pour rafraîchir la mémoire des oublieux et de ces politiciens atteints d'amnésie.
En 1999, au pays béni de l'UE pacifique, très pacifique comme nous allons le constater, ce fut une pluie de bombes venue de l'OTAN et de l'UE, déversée sur les populations serbes, avec l'opération Allied Force, en parfaite violation des lois et conventions internationales, et qui conclut ainsi le message : l'Europe ? Mais c'est la Paix !
L'Europe-c'est-la- Paix, bombardait donc sur ordre de l'OTAN, nos voisins les Serbes, nos amis, nos alliés historiques, la Serbie, à quelques encablures seulement de la botte italienne. L'OTAN et l'UE-la-Concorde avaient leurs raisons, qu'au nom de la Raison nous ne saurions accepter !
Une fois la Serbie désintégrée, la population soumise, le Kosovo, cœur de la Serbie historique récupéré par l'OTAN, et ses bases installées au cœur des Balkans, la surenchère européiste pouvait continuer. Ce qu'elle fit avec cœur et allant, grâce à la Propagandastaffel, émettant toujours et un peu plus ses messages et son morse.
Mais, le grand projet d'une UNION EUROPEENNE n'était pas tout à fait abouti. Il manquait quelque chose : une Constitution, pendant que Washington regardait tous ces pays européens de son œil sagace, des pays, disons-le, qui avaient d'ores et déjà un pied dans la tombe.
Alors, parlons de nous, de la France que Washington matait beaucoup.
Par tradition historique, la France a toujours attiré les convoitises, je ne pousserai pas ici mon cocorico éraillé, mais souvenons-nous que nous fûmes tout de même une Nation avec un État stable. Je me fais un plaisir de rappeler que, avant Maastricht, (chiffres pour l'année 1983) :
Le produit intérieur brut français – PIB - représentait 3957 milliards de francs.
Selon la Banque Mondiale, le PIB par habitant de la France était de 11 680 « dollars », soit 16 % de plus qu'au Japon, mais 6 % de moins qu'en RFA. La France occupait la 7ème place parmi les 19 pays industrialisés.
Je laisse donc aux spécialistes, le soin de compter, contester les chiffres ou de les approuver, sinon de les affiner.
Le cœur du problème, c'est que depuis la désintégration de la France et la mise en coupe réglée de ses institutions par l'UE, j'ai le grand déplaisir de parler de mon pays quasiment au passé, et d'être contrainte de parler de l'UE au présent.
Nous nous sommes fait escroquer, spolier de notre destin commun. Ce destin ne peut se trouver dans l'âme damnée de l'UE, pour la bonne raison que l'UE est une construction totalement artificielle, c'est du pré-fabriqué de carton-pâte et de papier dollar, qui porte pompeusement le nom d'Euro, et qui ne tient que par la volonté ferme des Eurocrates Bruxellois accrochés à leurs sièges et leurs privilèges exorbitants, conquis à force de chantage envers les peuples, de mensonges, et grâce à la veulerie des politiciens européens, complices, et traîtres.
Combien de traités scélérats ont été pondus à Bruxelles, dans le secret des think tank européistes et otaniens, à force de compromissions de ces mêmes politiciens œuvrant dans l'ombre du parlement européen où l'ombre s'agite et la lumière, exclue.
Cela va faire bientôt cinquante ans que l'UE couve son projet démentiel de destruction des États-Nations. Elle est presque parvenue à ses fins. Et avec, la longue cohorte de ses dégâts irréparables, direct ou collatéraux.
Je parlais de la Serbie, mais pensons à la Grèce, emblématique victime. Martyre. Peuple dépecé, dépossédé, réduit à la pauvreté, à la misère.
Et après ? Que restera-t-il de nos amours entre cette UE si « pacifique » ! et les peuples qu'elle s'ingénie à vouloir garder dans son giron monstrueux de gorgone tentaculaire ?
Posons-nous la question de notre réel désir d'appartenance à l'UE ?
Est-il spirituel, moral, politique ? Il n'est rien de tout cela, parce que cette appartenance n'existe pas. Nous ne pouvons pas, nous, les Européens, appartenir à une entité bureaucratique fondée de toutes pièces par des entités étrangères à notre façon de penser et d'agir, nous ne nous reconnaissons pas dans cet appareil, ce cancer qui ronge de l'intérieur et de l'extérieur, nos Nations, nos États, nos Peuples, nos Coutumes, notre façon de vivre.
Alors, passons à la question suivante : Qu'est-ce que pour nous, être Européens ?
Aujourd'hui comme hier, et peut-être bien plus que demain, notre appartenance est territoriale. Nous vivons sur un Continent vieux comme le monde, fait de terres, de côtes et de mer, de montagnes, de rivières et de fleuves... et de pays. Et l'Europe n'a pas attendu l'UE pour s'inventer. Nous sommes Européens comme d'autres sont Océaniens ou Asiatiques ou Africains. Ni plus, ni moins.
Qu' est-ce qu'être Européens, sinon vivre sur une terre multi-millénaire, un territoire, un continent, qui va d'Est en Ouest, depuis les monts Oural jusqu'à l'extrémité Nord-Ouest de la France, la protubérance rocheuse du Finistère, et à l'extrême sud de l'Espagne, le détroit de Gibraltar ? Au Nord, les Îles Ferroé et plus au Nord encore, l'Islande ?
Qu'est-ce qu'être Européens, après l'appartenance territoriale, sinon l’appartenance à des multitudes de cultures différentes, de traditions différentes, de rites, de cultes, différents ?
Également l'appartenance à une histoire, qu'elle fût glorieuse, féconde, malheureuse ou remplie d’infamie, qu'elle vît des périodes fastes, ou de récession, des épisodes destructeurs ou novateurs, d'abaissement moral ou de renaissance, nos trajectoires historiques parallèles ou opposées entre Nations, nos malheurs communs, nos destins erratiques, nos fautes, nos qualités intrinsèques, nos erreurs, nos renonciations, nos pardons, notre destin, tragique ou lumineux, ce destin, mais bon Dieu, c'est le nôtre !
Qui ne peuvent en tant qu'Européens si diversifiés par les langues, les coutumes et les mœurs, les influences, et l'histoire de chaque Nation, les nôtres, se contenter de l'uniformisation militaire et a-culturelle venue d'ailleurs, que nous imposent l'UE, et ses paperassiers à la manœuvre derrière leurs bureaux de tecks ou de verre fumé, non élus, anti-démocratiquement installés ?
L'Europe, c'est l'histoire d'abord des Nations qui la composent, ces longues maturations patientes du temps qui passe. Or, ce sont à ces Nations et à ces États légitimes que l'UE, la plus illégitime des constructions mise en place, conteste le droit inaliénable, aux pays et aux peuples, pourtant, de disposer d’eux-mêmes et de leur destin.
C'est qu'ils sont voraces, les paperassiers et les ploutocrates européistes. Ils en veulent toujours plus. D'années en années, sous l’œil cérébral de Washington, le technocrate bruxellois opère à cœur ouvert, desquame, ouvre, titille la plaie et surgit tout d'un coup la béance infecte de ses œuvres. La mort des peuples, et l'écrasement total de leur volonté.
Bruxelles impose ! Plaque sa grande main sur nous ! Sans relâche.
Vous en voulez ? Vous en aurez !
Comment ?
Par les traités. Et leurs articles. Leurs lois d'airain !
(Article 32, 63, désindustrialisation des pays). C'est fouillé, c'est précis, c'est sans ambages.
Cela s'appelle le TFUE.
L'article 106, lui c'est de la très belle couture. C'est grâce à lui que des lois scélérates ont pu voir le jour comme la loi El Khomri/Macron, grâce à quoi des « libéraux » trépignent de joie, rien qu'à entendre prononcer ces mots qui sont à l'oreille, la douceur du velours, lorsque grâce à l'article 106, ils pourront brader au nom de l'UE, le « patrimoine public national », démanteler les « services publics », ce que le TFUE, qui agit au nom des grands groupes « privés », ne se privera pas de faire.
Article 121, alors là c'est toute la protection sociale qui est attaquée. La Sécurité Sociale en tête, car les think tank veillent au grain, et à mon avis le pactole promis est d'importance avec la privatisation totale de la Sécurité sociale.
La Sécu ! Ah ! Ce « machin »gaulliste, cette « chose exécrable » du CNR, que les libéraux voudraient bien voir disparaître, jeter aux oubliettes, à jamais !
Et pour clore le tableau bien sombre de l'Europe-c'est-l'avenir ! Nous avons, parmi la ponte bruxelloise, l’œuf d'autruche : les G.O.P.E. (Grandes Orientations des Politiques Économiques) de l'UE, dictées par Washington, exécutées par Bruxelles. Attendez de voir !
L'UE s'attaque à tout ce qui garantissait la pérennité de l’État, de la France et des 27 autres pays européens.
Est-ce suffisamment clair ?
Washington et l'OTAN, se sont réservés au sein de l'UE le rôle de « superviseurs », en Chef ! Et leur très obligeante servante UE, la Grand ordonnatrice de Pompes Funèbres pour l'enterrement définitif des États-nations. Parce que nous aurons bientôt les « 50 propositions pour l'UE pour 2030 ». Ils voient loin et ne doutent de rien.
J'insiste, j'insiste... L'esprit de l'UE est condamnable. C'est sa nature hégémonique, globaliste, totalitaire, ce sont les raisons secrètes et délictueuses moralement et techniquement de la création du monstre qui sont condamnables derechef. Elles sont nées de l'esprit trouble et calculateur des faux-réformateurs se réclamant de l'évolution vers la modernité et sous le faux-prétexte de libérer les peuples, elle est née des décombres de la dernière guerre mondiale et des rêves de grandeur impériale de quelques hommes politiques outre-atlantique ou européens, formés à ce dessein.
Le pilier du projet ? Un ancien Nazi allemand récupéré par le gouvernement américain de l'époque et convié à la tâche de calquer sur le projet Nazi d'une Nouvelle Europe et d'un Ordre Nouveau, celui d'une nouvelle Europe technocratique, impersonnelle et totalitaire. Je dois avouer que cela me laisse pantoise. Projet Nazi qui consistait à faire de l'Europe un vulgaire assemblage de land politico-financiers, technocratiques, sans âme, sans but, sans destin. Les membres s'actionnant à Bruxelles, la tête pensante outre-Atlantique. Et c'est de ce projet que nos Césarion aux petits-pieds, ont, pendant des décennies, organisé une des plus vastes entreprise de propagande et de désinformation pour faire accepter la marchandise frelatée. C'est ainsi que l'on présenta aux Français les « bienfaits » de Maastricht et les délices de Schengen et la félicité d'une Consitution Européenne !
Ce projet que l'on nous a présenté comme la panacée universelle, est bien né, oui, dans les arcanes les plus obscures du XXe siècle. Et si l'on a la curiosité de comparer ce projet de la nouvelle Europe d'Hitler, détaillé dans Mein Kampf, force est de constater que nous y retrouverons tous les ingrédients, les ferments de l'UE, avec son totalitarisme, son arbitraire. N'oublions pas non plus, que les Nazis furent les premiers à inventer le principe de gouvernement « technocratique », ce fut même un exemple qui fut suivi par beaucoup, en Europe et dans le reste du monde. C'étaient des spécialistes, des organisateurs, des planificateurs.
Seulement voilà, si l'UE a pris le chemin de cette réalisation bruyante et tonitruante, elle n'est pas REFORMABLE, et rien dans ses textes et articles ne laisse à penser qu'elle est NEGOCIABLE.
« Lorsque l'on dîne avec le diable, il faut une très longue cuillère », or, nous nous apercevons que bien de nos femmes et hommes politiques, par confort intellectuel, ou idéologie ou naïveté, allez savoir, dans une projection contractuelle qui ne peut exister réellement, pensent pouvoir re-négocier les traités, d'égal à égal. Il faut bien les lire pour s'apercevoir que le moindre mot, la moindre virgule, le moindre espace, ont été prévus de telle sorte que sa majesté l'UE n'acceptera jamais de RE-NEGOCIER avec quiconque, des traités parfaitement verrouillés. Pour sa Majesté l'UE, il n'y a pas d'autre alternative.
Le SEUL ESPACE NEGOCIATEUR DE SORTIE, LE SEUL ARTICLE VALABLE, en la matière, pour sortir de l'UE, c'est l’article 50, que l'ONU a imposé à l'UE, devant le verrouillage excessif et qui commence à s'imposer de facto dans les esprits, comme la seule et unique issue possible à la libération des États-Nations européens de cet insupportable carcan.
Les Anglais ont voté pour le Brexit, et sortiront, les Français leur emboîteront-ils le pas un jour ou l'autre ?
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