La mort d’Yves Michaud semble constituer un pied-de-nez adressé à l’Assemblée nationale. Rappelons qu’en 2000 celle-ci l’avait blâmé pour des propos supposés antisémites qu’il n’avait jamais tenus. Incompréhensiblement, il n’a jamais pu obtenir réparation.
Or, de quoi avons-nous été témoins la semaine dernière à cette même Assemblée nationale ? Une motion hâtive dénonçant l’utilisation de certains mots (« une personne ayant un vagin ») dans un jugement de la Cour suprême du Canada y a été adoptée, alors qu’il n’avait pas été lu avec toute l’attention requise, suscitant après coup le regret de plusieurs députés dépités.
J’espère que la leçon sera retenue et que les députés prendront le temps de faire les choses à l’avenir.
François Legault était là en 2000. Son parti est aujourd’hui majoritaire. Il ne peut pas se défiler. Je lui demande de présenter, avec l’assentiment de l’Assemblée nationale, des excuses formelles aux membres de la famille de M. Michaud, ce qui leur fera un baume bienvenu en ces tristes circonstances.
Sinon, nous devrons attendre que le Parti québécois le fasse en 2026.
Sylvio Le Blanc
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