• À l’intérieur du Canada le peuple québécois n’existe qu’à titre de minorité ethnique, ce qui dégrade son identité et fait encore dépendre son destin de la volonté de l'occupant « canadian » qui l'a envahi par les armes en 1759. Or nulle part et pour personne la minorisation ne constitue une voie d’émancipation. L’indépendance va mettre en pleine lumière, sans filtre déformant, notre vraie identité et nous faire accéder à la conduite en autonomie de notre destin, comme il est normal pour tout peuple qui se respecte.


• La politique de bilinguisme et de multiculturalisme du Canada, sa prétention que nous sommes maintenant dans une ère postnationale, ses manigances pour nous noyer dans une mer d’immigration, et autres entourloupes du genre, menacent de conduire à l’assimilation des Québécois francophones par l’environnement anglophone; ce processus continue de s’avérer irréversible dans les autres provinces. Devenu un pays, le Québec pourra protéger et promouvoir la langue qui nous distingue et nous unit sans les poursuites contre la Loi 101 et autres attaques du gouvernement canadien à notre existence comme société distingue, comme peuple.


• Dans le Canada le Québec se retrouve souvent seul à faire valoir ses intérêts, qui ne sont acceptables aux autres qu’à la condition d’être solubles dans les positions «canadian». Souverain, le Québec n’aura plus à dénaturer ses intérêts pour les fusionner de force avec ceux d’une autorité ayant des valeurs, des façons et des intérêts souvent différents des siens.


• L’évolution du fédéralisme canadien a pour effet d’anémier le poids politique du Québec, qui régresse constamment par rapport à la population canadienne. Plus le Canada se développe, plus le Québec s’affaiblit politiquement et moins il est en mesure d’atteindre une quelconque autonomie. A l’intérieur du Canada le Québec étouffe et n’arrive pas à se développer normalement. L’indépendance le sortira de cette situation.


• L’actuelle constitution du Canada a été adoptée en 1981 sans consultation démocratique et en dépit du formel et unanime désaccord de l’Assemblée nationale du Québec, désaccord dont l’unanimité n’a jamais été remise en question depuis, ce qui en fait en réalité un véritable Acte d'indépendance! Continuons le combat!


• Conçue par le pire ennemi de la reconnaissance du Québec comme société distincte, Pierre-Elliot Trudeau, ce dernier a inclus dans "sa" constitution des dispositions qui rendent son amendement pratiquement impossible, y compris par le Canada anglais. Mais pour nous, il y a une solution, sortir du Canada, faire du Québec un pays indépendant, autonome, libre et souverain, à l’abri des turpitudes canadiennes débilitantes à notre endroit.


• En somme, notre statut de peuple minoritaire nous entraîne une foule d’effets secondaires délétères :

• il nous impose un double système d’autorité et de légitimité, il nous divise, disperse nos énergies et nos ressources, entretient la confusion des responsabilités et nous empêche de savoir qui est responsable de quoi;


• ce dédoublement du pouvoir nous enferme dans des combats stériles, nous empêche de donner notre pleine mesure, limite nos champs d’expertise et nuit à notre développement collectif;


• il se retourne contre nous en entretenant l’ambivalence et le morcellement de nos allégeances;


• il entrave nos rapports aux autres peuples en nous enlevant la capacité de parler en notre nom propre sur la scène internationale.

L’indépendance ne réglera pas tous ces problèmes mais elle nous donnera les moyens de s’y attaquer à notre façon et en toute liberté, et de trouver nos solutions appropriées à nous. L’indépendance ne nous rendra pas meilleurs ou pires que les autres, elle nous permettra simplement de faire comme les autres peuples et d’inscrire notre culture et notre spécificité nationale dans l’universalité. C’est par l’accession à l’indépendance que nous deviendrons une vraie nation.

L’indépendance c’est ça, entre autres, que ça va donner!

Vive notre patrie! Vive notre nation! Vive le Québec!

Vive le Québec libre!

Vive l’indépendance!