Après s’être exprimée sur les sujets de l’économie et des relations internationales, la candidate du Front national à la présidentielle parle de citoyenneté dans les Salons Hoche, à Paris.
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a estimé lundi 13 mars que 40 ans d'immigration et d'«absence de toute politique» en la matière ont engendré «la perspective d'une guerre civile», plaidant pour une consultation nationale sur l'accès à la citoyenneté.
Lors d'une conférence présidentielle sur la citoyenneté à Paris, Marine Le Pen a déploré «les politiques d'immigration ou plutôt l'absence de toute politique de migration».
«La situation est devenue incontrôlable quand année après année, c'est par millions que se sont établis en France des migrants», a-t-elle poursuivi.
D'après elle, «une partie ont recréé leur communauté d'origine et vivent dans une langue, selon des mœurs et des lois qui ne sont pas de France sur le sol français». Et «dans les années 2000, une partie des migrants et de leurs enfants est entrée en guerre contre la France», a-t-elle ajouté.
«Depuis 40 ans au moins», a-t-elle jugé, «tout observateur lucide et objectif voit monter les problèmes quand depuis trop d'années, d'intimidations en intimidations et d'agressions anti-françaises en actes terroristes, la perspective de la guerre civile n'est plus un fantasme».
Marine Le Pen a ensuite critiqué les «dizaines de milliards d'euros» de la politique de la ville, selon elle «gaspillés contre la France dans le lâche espoir d'acheter la paix civile».
Pour elle, par ailleurs, le coût de l'immigration est accablant, même si le premier ennemi de la France n'est pas, selon elle, «le migrant» mais «l'individualisme radical qui fait de chaque homme ou femme une marchandise comme une autre».
Face à cela, la candidate du Front National a plaidé pour la promotion de «l'amour de la France» et d'une politique de citoyenneté, qui passerait, si elle est élue présidente, par «une consultation nationale sur un sujet précis: les conditions d'entrée, de séjour et d'acquisition de la nationalité».
Ce ne sera pas un référendum mais un débat national, a précisé le numéro 2 du FN Florian Philippot à l'AFP, qui portera, selon Marine Le Pen, aussi «sur la nature, le périmètre et l'accès à notre système de protection sociale et à nos régimes de solidarité».
«Nous négocierons avec chacun des Etats concernés la couverture des étudiants et des travailleurs migrants temporairement résidant en France», a-t-elle aussi précisé.
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