John James CHAREST: un fossoyeur d’espoirs et un voleur de générations !

Je ne voterai pas pour le PLQ le 4 septembre prochain.

Tribune libre

John James Chares: le fossoyeur.
Le Devoir du 24 août 2012 écrit en sous titre de la une, je cite: « Le chef libéral est d’avis que la loi 78 a très bien fonctionné.» Pourtant, cette loi sera probablement déclarée anti-constitutionnelle. Elle est sûrement abusive et autoritaire et fait appel à la force de la police pour frapper sur notre jeunesse qui a choisi la rue pour exprimer sa contestation des principes néo-libéraux que le Conseil des ministres cherche à appliquer dans toutes les sphères de la société du Québec. Elle est la démonstration de l’incapacité de John James Charest d’écouter et de comprendre notre jeunesse. Pour ce seul crime, il est le pire PM du Québec depuis 1960 et mérite le bagne. Son destin sera accompagné d’une réputation de fossoyeur de notre jeunesse et de voleur de la vie des forces vives de notre pays, le Québec.
John James Charest: le menteur.
Selon wikipedia.org consulté aujourd’hui, voici ce qu’on lit sur la première ligne concernant Monsieur Charest: « Jean Charest, de son vrai nom John James Charest, est né le 24 juin 1958 est un avocat et homme politique québécois. »
Cette précision est reprise dans le livre d’André Pratte intitulé L’énigme Charest publié chez Boréal en 1998. Précisons que John James Charest n’a pratiqué le droit que quelques années de 1981 à 1984, avant de se lancer en politique fédéral sous la bannière du Parti Progressiste-conservateur. En 1984, il n’a que 26 ans, un jeunot.
Pourquoi en 2012, et depuis sa course à la tête du Parti libéral du Québec lors de son passage d’Ottawa à Québec en avril 1998, Monsieur Charest n’a pas gardé le prénom voulu par sa mère, soit John James, en l’honneur de ses ancêtres irlandais ? Choisir un prénom français dans les circonstances choisies dans le cas CHAREST n’est pas innocent. Il y a comme une approche commerciale propre aux vendeurs de «chars», une stratégie racoleuse. Et pourtant au Québec, les racines irlandaises n’ont pas mauvaise presse.
Dans ce fait anodin, le personnage Charest fait-il montre d’un manque de courage et de fierté légitime pour laisser la place à un opportunisme douteux ? Pouvons-nous qualifier ce geste de réduction commerciale ? Le métier du commerce peut être honorable lorsqu’il est accompli dans le respect des clients en offrant des produits de qualité qui apportent la fidélité de la clientèle et le succès du commerce. Par contre, il arrive que des commerçants malhonnêtes réduisent leurs opérations au MMF, « make money fast » c’est-à-dire, que le profit est leur seule motivation.
Une stratégie racoleuse accompagne encore l’existence de Monsieur Charest. Le comportement actuel de ce politicien place dans l’ombre ses éléments identitaires et de qualité de vie pour se confiner, en apparence, à la sphère économique des besoins des Québécois.
John James Charest: la DPJ lui retirerait ses enfants !
Ce samedi, 18 août 2012, la une de La Presse titre, je cite: « On n’allait pas céder à la rue. » L’approche du PM du Québec apparaît du type binaire: céder ou ne pas céder à la rue ! Comme si aucune imagination ne pouvait inspirer son intelligence à d’autres nuances de couleurs: c’est noir, ou c’est blanc ! Pourtant, la nature contient beaucoup plus de nuances qui semblent étrangères à la pensée restreinte et réductrice de Monsieur Charest.
Essayons d’ouvrir la pensée de notre PM avec une citation tirée de la préface du livre de Françoise DOLTO intitulé « Les étapes majeures de l’enfance », èdition Folio Essais, Gallimard, 1994, je cite: « Quiconque s’attache à écouter la réponse des enfants est un esprit révolutionnaire. »
Cette citation contient deux mots auxquels semble réfractaire notre PM, savoir les mots « enfants » et « révolutionnaire ».
De façon concomitante, ces deux mots sont bafoués, battus et emprisonnés dans l’infâme « loi 78 » devenue « loi 12 » conçue et votée par les députés de John James Charest à l’Assemblée Nationale du Québec le 18 mai 2012.
Pour comprendre les liens, il faut retourner à la citation de Françoise Dolto et remplacer le mot «enfants» par « étudiants post-secondaires », citation qui devient: Quiconque s’attache à écouter la réponse des étudiants post-secondaires est un esprit révolutionnaire.
Écouter les étudiants, John James Charest en a-t-il été capable dans le présent conflit de la hausse des frais de scolarité ? Pour éviter que la situation se dégrade, il aurait fallu que ce politicien ayant « les deux mains sur le volant » se place en position d’écoute des étudiants. Rappelons que les étudiants actuels sont les enfants, nos enfants d’il y a 10 ans, d’il y a 15 ans et d’il y a 20 ans. Et ce sont les adultes que nous sommes qui avons formés nos enfants.
John James Charest n’a pas écouté, n’était pas disposé à dialoguer avec ces êtres humains. Il a préféré faire appel à une loi ignoble en invitant les policiers à frapper sur « nos jeunes », à les gazer, leur tirer dessus.
Si John James Charest avait agi ainsi avec l’un de ses trois enfants, la DPJ l’aurait classé parmi les parents irresponsables , incapables de s’occuper de leurs enfants et lui aurait retiré ses enfants. On ne frappe pas sur ses enfants à moins de vouloir sciemment ou non engendrer de la «graine de violence» et de destiner ces êtres humains au bagne à court terme.
La dignité humaine, avec tous ses écueils, commande plus de respect, d’écoute active et de compréhension de la part de l’autorité. John James CHAREST, au poste de PM du Québec, a agi dans le sens contraire d’un comportement digne des êtres humains sous sa gouverne.
John James Charest, dans le conflit étudiant du printemps 2012, a agi par abus de pouvoir découlant de ses limites personnelles conduites par ses ambitions. Le projet de loi 78 devenu Loi 12 votée le 18 mai 2012 est l’expression très claire de l’aveuglement de ce triste sir.
John James Charest et la tentation faciste synonyme d’abus de pouvoir!
Jacques Parizeau a bien raison de classer cette loi 12 dans le domaine sombre d’une, je cite, «tentation faciste». Le pire ingrédient du facisme est son côté «autoritaire» qui fait appel à l’obéissance aveugle. C’est tout le contraire d’une société démocratique où les libertés individuelles sont sources d’épanouissement personnel.
Dans un environnement faciste, l’éducation à tous ses niveaux, est un domaine de la société qui est parmi les premiers à être contrôlé et homogénéisé dans le sens de la pensée de l’autorité. Et cette pensée unique de l’autorité utilise une courroie de transmission «sans nuance» que la loi 12 utilise. Il s’agit de la répression des foules par les actions de la police, parfois secondée par les milices et l’armée. C’est ce que l’histoire du Québec nous apprend avec le loi des mesures de guerre utilisée par le gouvernement Trudeau à l’automne 1970.
En cette fin d’août 2012, à quelques semaines d’un jour de scrutin historique pour le Québec en ce lundi, 4 septembre, espérons que les Québécois voteront pour l’espoir et contre le facisme et l’étouffement de nos libertés de John James Charest.
John James Charest, un gaspilleur de générations et de bien public.
Dire que cet homme et son équipe sont inspirés par des principes néo-libéraux qui s’appellent PPP, partenariat public privé, et hausse des tarifs par les utilisateurs sans aucune distinction. C’est tout le contraire du respect et du partage du bien public. C’est l’enrichissement des amis du parti, le gaspillage des fonds publics et les promesses par milliards $ pour leurrer les électeurs.
Que dire de plus que je ne voterai pas pour le parti de John James Charest et que je garderai en mémoire les escroqueries du pire PM que le Québec ait connu depuis 1960 en ce personnage fourbe et ignoble, le tout bloquant l’avenir du Québec. Espoir, réveille la conscience des Québécoises et des Québécois.
François A. Lachapelle, retraité et actionnaire minoritaire d’Hydro-Québec
Montréal, Qc, 24 août 2012


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2012

    Les fédéralistes peuvent de moins en moins gérer le Québec sans ces lois totalitaires et leurs fausses mesures de guerres , sans la supercherie des coups style les Yvettes , la brink et autres mensonges comme le Plan Nord la Jameserie
    MICHEL