Construction photographique du personnage JJC

"Feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce qu’on ignore, d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend ; surtout de pouvoir au-delà de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu’il n’y en a point ; s’enfermer pour tailler des plumes et paraître profond, quand on n’est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets ; intercepter des lettres ; et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets : voilà toute la politique ou je meure !" - [BEAUMARCHAIS (Pierre Augustin Caron de)->http://www.citationspolitiques.com/theme.php3?id_mot=141] *** Par convention les sondeurs mesurent la "popularité" des chefs politiques. Mais ce critère couvre plus largement la confiance des citoyens, l'autorité morale des chefs, leur compétence à leurs yeux. Dans le cas de JJC (comme dans le cas de Pauline, mais pour d'autres motifs), le résultat est dévastateur, les sondages le montrent les uns après les autres. Pour endiguer ce puissant torrent érodant à toute vitesse les assises de la fonction, pour contrebalancer cette tendance destructrice, les faiseurs d'images mettent en oeuvre toutes leurs astuces. Il en va de l'avenir de JJC, bien sûr, mais aussi du "branding" du PLQ. On montre JJC sous les traits d'un homme fort, puissant, en maîtrise des grands dossiers, gueulant ici, vociférant là; du pur populisme! Quand on sait que ce petit roquet (comme Lulu, Lego, Fournier, etc.) n'est qu'une marionnette dans les mains de grands prédateurs. Ironiquement, les illusions semblent séduire davantage les commanditaires que les électeurs, les sondages le démontrent sans aucune équivoque. - Vigile

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