Jean Charest était prêt pour la course à la direction du Parti conservateur du Canada

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L'équipe a confirmé que c'était bien une vidéo officielle


Une vidéo dans laquelle l’ex-premier ministre du Québec Jean Charest annonce sa candidature à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) a été diffusée sur le web jeudi avant d'être retirée.




Selon les informations recueillies par Radio-Canada, l’entourage de Jean Charest confirme que cette vidéo est authentique, mais ne sait vraiment pas comment elle s’est retrouvée dans l’espace public.


On essaie de savoir et de comprendre ce qui a pu se passer, a-t-on expliqué. La directive était d’être prêt s’il décidait de se lancer et ça faisait partie de la préparation, a-t-on ajouté.


Dans cette vidéo, M. Charest affirme que le choix que feront les militants du PCC sera important, pas uniquement pour le parti, mais pour l’avenir du Canada.



Ce sera l’occasion pour vous de prendre la parole. Ce sera l’occasion pour moi de voyager à travers le Canada pour vous rencontrer, pour me familiariser avec les enjeux de chacune des régions du pays, indiquait-il.


Jean Charest terminait la vidéo d’environ une minute en mentionnant que le choix que feront les militants, c’est un choix qui déterminera si, oui ou non, nous allons gagner les prochaines élections fédérales. Je vous invite à m’accompagner.


Dans une entrevue accordée au chef d’antenne Patrice Roy mardi, l’ex-premier ministre du Québec a confirmé qu’il ne sera pas candidat pour succéder à Andrew Scheer, qui a démissionné après la défaite des conservateurs lors des élections fédérales d’octobre 2019.


Mon cœur a beaucoup balancé, a cependant admis M. Charest, qui avait dirigé le Parti progressiste-conservateur de 1993 à 1998, avant de faire le saut en politique provinciale et de devenir premier ministre du Québec en avril 2003, jusqu'en 2012.


J'ai beaucoup réfléchi. J'ai consulté et, finalement, je prends la décision de ne pas être candidat, a-t-il renchéri, avant d'évoquer les raisons qui justifient cette décision.


Le parti a beaucoup changé depuis 1998, quand je l'ai quitté, a-t-il ajouté.


Avec les informations de Sébastien Bovet




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