Depuis quelques semaines, l’expression « vote stratégique » habite les discussions. Écartons-nous un instant de cette expression et intéressons-nous au mot «stratégie».
La venue de Pierre Karl Péladeau en politique change les perspectives et les probabilités que l’on puisse dans un avenir prévisible avoir un pays nommé Québec.
Sa venue permet de définir une nouvelle stratégie, une nouvelle démarche pour parvenir à notre objectif. L’agenda de M. Péladeau est clair, il vient en politique pour faire du Québec un pays. Cette prémisse nous amène à envisager un prochain référendum peu de temps après l’élection de M. Péladeau à titre de premier ministre, potentiellement sous le parlement Canadien que nous nous apprêtons à élire.
Un dicton en stratégie : « Une organisation qui possède une bonne stratégie, c’est une organisation capable de dire NON sereinement, car la réussite repose sur notre capacité à faire des choix donc à dire NON à certaines propositions.
Nous avons une autre chance (certains diront la dernière) de réaliser la souveraineté du Québec. Pour ce faire nous devons avoir une bonne stratégie et adopter une ligne de conduite. Même si cette stratégie n’est pas encore complètement définie, nous pouvons affirmer trois énoncés :
1- Nos chances de gagner le prochain référendum seront meilleures si nous avons des gens du Bloc Québécois à Ottawa qui se battent afin qu’Ottawa n’intervienne pas dans le choix démocratique des Québécois ou du moins que ces interventions soient fortement dénoncées afin de bien informer l’électeur.
2- Une victoire à ce prochain référendum engendrera des négociations importantes sur le partage des actifs et des passifs avec Ottawa. La présence d’élus du Bloc à Ottawa pendant ces négociations sera un atout important pour le Québec.
3- L’absence de membres du Bloc Québécois au parlement le 20 octobre prochain ne fera que diminuer notre confiance en notre projet et notre capacité à convaincre nos concitoyens des avantages d’un Québec souverain.
Si nous croyons sincèrement à un Québec souverain, cessons de perdre notre temps à discuter du choix du parti qui formera le prochain gouvernement fédéral. Sachons dire NON à la proposition d’élire un meilleur gouvernement fédéral, cet élément ne fait pas parti de notre stratégie. Notre stratégie consiste en l’élection de la meilleure opposition à Ottawa pour le bien du Québec. Notre ligne de conduite, c’est qu’un nombre important de Québécois disent à nouveau qu’ils croient en un Québec souverain.
Pierre Karl Péladeau croit en un Québec souverain dans un avenir prévisible. Y croyons-nous aussi ? Si oui, suivons sa ligne de conduite, votons comme lui aux prochaines élections fédérales.
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