Je lisais dans Le Devoir récemment un long article signé de la direction bicéphale de Québec Solidaire pour expliquer la position de cette formation politique au sujet du port du voile dans la fonction publique québécoise. Un point, à mon avis important, vient raser au sol toues ces belles théories.
Il est dit qu’il serait dommage que les lois briment la liberté de travailler des 0femmes musulmanes. C’est aberrant car en réalité, c’est tout le contraire. Sachant que ce ne serait pas permis, elles le portent quand même, se plaçant elles-mêmes hors circuit. La GRC s’est cru obligée d’accepter qu’un Sikh porte le turban avec son uniforme. C’est incroyable. C’est un peu comme si dans l’armée quelqu’un se disait le seul à avoir le pas, tous les autres seraient dans l’erreur ? Le voile n’est pas, à ma connaissance, une obligation religieuse. Si une femme voulait ici se promener l.es seins nus sur la rue Ste-Catherine à Montréal la laisserions-nous faire, même si cela aurait été une pratique dans son pays d’origine ? Nous brimerions ses droits ? Aberration !
Quand les politiciens vont-ils, à l’instar des Suisses, avoir les c…..nouilles pour édicter que le Québec est laïque et qu’ici, comme en fait n’importe où ailleurs, on respecte les us et coutumes, en public, de la société qui nous reçoit. Expliquez-moi pourquoi tout un peuple devrait plier devant les exigences de quelques uns, surtout quand on voit, comment ces gens s’immiscent et causent de la violence dans plein d’autres pays en Europe.
Comme le disait le premier ministre d’Australie déjà, que ceux qui ne sont pas contents peuvent retourner d’où ils viennent ou aller ailleurs. Ils sont libres de le faire. Nous sommes heureux d’accueillir de nouveaux citoyens en autant, bien sûr, qu’ils nous respectent. Nous n’avons demandé à personne de venir ici. Il faut tout de même avoir le courage minimum de se tenir debout. Dans l’immédiat, certains petits intellos jouent les vierges offensées aussitôt que nous tentons de mettre des limites à l’inacceptable.
Les Québécois sont des personnes tolérantes, pacifiques et ouvertes sur le monde. Nous sommes contre les guerres et les troubles. Si nous n’y prêtons pas attention, les violences sociales se vivront ici aussi quand la population s’apercevra, peut-être trop tard, que nous nous sommes fait flouer parce que nous étions trop «bons», ou bonasses c’est selon.
Préservons notre intégrité, donc la PAIX.
Ivan Parent