Chaque Journée nationale des patriotes, M. Saint-Denis se rendait au monument de Dollard des Ormeaux au parc La Fontaine pour rendre hommage à ce grand martyr de la Nouvelle-France, celui que Lionel Groulx avait fait resurgir de notre histoire pour l'opposer à la commémoration de la fête de la reine Victoria.
Ces dernières années, Vigile s'était joint à lui afin d'y déposer un premier bouquet de fleurs en hommage à Dollard et à ses compagnons ainsi qu'un second en mémoire de nos alliés amérindiens de la Grand Alliance ; Anahontaha (chef huron) et Witiwimeg (chef algonquin) et leurs compagnons.
M. Saint-Denis était demeuré fidèle au passé glorieux de notre grande aventure nationale. Son message nous rappelle la nécessité de refaire corps avec notre glorieuse histoire, celle de l'Amérique française et de ses innombrables héros.
Vive l'Amérique française !
Vive le Québec !
Vive le Québec libre !
« Après avoir dévoué toute sa vie à défendre la francophonie canadienne, Yves Saint-Denis a rendu l’âme à l’âge de 78 ans, le 9 septembre, aux suites d’un long combat contre le cancer. »
« Je lui ai demandé en avril dernier pourquoi il s’entêtait à nommer sa province natale ainsi. "Pour sa finale française, m’avait-il répondu. Comme on dit la Gaspésie, la Mauricie, l’Acadie, l’Estrie, l’Ontarie". »
« La liste des titres et réalisations d'Yves Saint-Denis est longue : enseignant de carrière au secondaire et bardé de diplômes universitaires, président fondateur de l'ACFO de Prescott et Russell, ancien président de l'ACFO provincial, président fondateur de l'Assemblée des patriotes de l'Amérique française. C'est aussi lui qui a créé le mot « Ontarie » en 1981 pour désigner l'Ontario français. »
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1295744/franco-ontariens-yves-saint-denis-mort
« M. Saint-Denis avait la particularité de soutenir la souveraineté du Québec, tout en étant un défenseur très ardent de l’Ontario français. "J’ai travaillé toute ma vie pour l’Ontarie, et en 1981, je me suis donné pour mission de faire connaître l’Ontario français au Québec, et j’ai trouvé une bonne oreille au Parti Québécois dont j’étais membre fondateur », expliquait-il à ONFR+, en avril 2017. « Le Bloc québécois est là pour nous défendre. Il faut se méfier du bilinguisme, mais plutôt parler de la dualité linguistique. (…) Le beau rêve de Pierre Elliot Trudeau dans les années 60, il faut l’oublier, c’était mauvais." »
https://onfr.tfo.org/disparition-du-militant-franco-ontarien-yves-saint-denis/
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