Conflit israélo-palestinien

Harper aurait fait biffer toute mention des frontières

Nouvel Ordre mondial


Marc Thibodeau La Presse (Deauville) Le Canada a salué hier la déclaration finale du sommet du G8 sur le conflit israélo-palestinien sans clarifier s'il avait insisté, contre l'avis des autres pays participants, pour en édulcorer la portée.
Selon l'agence Reuters, le premier ministre canadien Stephen Harper et ses représentants ont demandé que soit exclue du texte final toute référence aux frontières de 1967 comme point de départ pour négocier l'établissement d'un État palestinien.
La semaine dernière, le président américain Barack Obama avait insisté sur ce point dans un discours visant à relancer les pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a ensuite indiqué qu'il était hors de question pour son pays de retourner à ces frontières.
Dans la déclaration finale, les membres du G8 expriment «avec force» leur soutien «à la conception de la paix israélo-palestinienne» énoncée par M. Obama sans aborder explicitement la problématique des frontières.
En conférence de presse hier à l'issue du sommet, M. Harper n'a pas dit explicitement s'il s'était opposé à la mention des frontières chère à son homologue américain. Le premier ministre a plutôt répété que la déclaration finale du G8 était «équilibrée» et acceptable à ses yeux.
Le président français Nicolas Sarkozy, dans sa conférence de presse de clôture, a souligné pour sa part qu'il lui aurait semblé tout à fait normal de parler des frontières de 1967. «Peut-on parler de frontières sans préciser lesquelles?», a-t-il demandé.


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