Dans les coulisses des arts et de la culture du Québec...Et ce n'est qu'un début!

Haro sur la victimisation

Tribune libre

Le déferlement des dénonciations pour inconduites ou agressions sexuelles envers des personnalités publiques, notamment dans le monde artistique et culturel, ne cessent de s’accroître de jour en jour, si bien que nous assistons à un phénomène comparé par la ministre de la Condition féminine Hélène David à un « ouragan social ».


Dans la foulée de l’affaire Weinstein, des hommes et des femmes osent aujourd’hui franchir les barricades pour se libérer du joug de la peur, un joug dévastateur qui les maintenait sous l’emprise d’un prédateur dont l’aura avait envahi les coulisses du pouvoir.


Toutefois, dans toute cette saga entourant les inconduites et agressions sexuelles qui sont affichées à la une des médias, un phénomène sournois risque de nous éloigner des souffrances de la victime pour nous laisser emporter par une propension des prédateurs à se substituer à la victime, à savoir la victimisation de l’agresseur.


Ainsi, à titre d’argument de défense avons-nous pu lire sur les déclarations des agresseurs des remarques telles « je m’excuse, je ne savais pas que mes gestes ou mes paroles allaient causer un tel dommage… ». Et c’est ainsi que la déresponsabilisation de l’agresseur atténue l’impact de ses gestes ou paroles qui risquent d’être banalisées avec le temps… En conséquence, je m’insurge contre la victimisation et plaide haut et fort pour les véritables victimes!



Henri Marineau

Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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