Élections Québec 2022

Guéguerre entre la CAQ et QS

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Tribune libre



 


Plus la campagne électorale avance, plus elle donne l’impression que le débat se polarise entre la CAQ et QS. C’est du moins ce qui ressort des points de presse des derniers jours de François Legault et Gabriel Nadeau-Dubois (GND). À titre d’exemples, le chef de la CAQ reproche à GND de s’imaginer que « l’argent pousse dans les arbres » tandis le chef de QS dépeint François Legault « comme un politicien qui a une vision datant des années 1990 ».

Une guéguerre qui a eu l’heur de faire réagir les chefs des trois autres partis qui ont décidé de « lever la main » pour manifester leur présence. Aux yeux d’Éric Duhaime, « il est temps que Gabriel Nadeau Dubois sorte de Montréal et voie ce qui se passe ailleurs au Québec ». En ce qui a trait au chef du PQ, il reproche à Gabriel Nadeau-Dubois de « sombrer dans les attaques personnelles » ajoutant qu’il faut « respecter le droit des gens de voter selon l’approche, le style ». Enfin, de son côté, la cheffe du Parti libéral du Québec argue que M. Legault identifie Gabriel Nadeau Dubois comme son adversaire principal parce qu’il considère qu’il est un rival plus facile à affronter.

Et oui, on en est là à deux semaines du vote. Une bataille de coqs sur la place publique qui démontre à quel point la politique se transforme de plus en plus en une joute électoraliste à la fin de laquelle le ou la gagnante sera sans doute celui ou celle qui aura frappé le plus fort sur ses adversaires.

En attendant, la population est avide de propositions concrètes, notamment sur le coût de la vie élevé lié à l’inflation, la crise du logement, la pénurie de main d’oeuvre en santé et en éducation, les changements climatiques, etc. En espérant que le second débat sortira de la cacophonie et rehaussera les échanges au niveau du respect des adversaires. En termes clairs, que la bataille de coqs se transforme en débat civilisé.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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